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À l'occasion de l'expression de ses vœux pour 2015, le secrétaire général de l'UNSA, Luc Bérille, a évoqué les défis pour le syndicalisme que notre union entendait relever, notamment à l'occasion de son prochain congrès.

Le résultat des élections professionnelles est dorénavant connu… pour l’ensemble de la fonction publique. Dans l’Éducation, nous avons donc une représentation assez claire des forces aujourd’hui en présence. Schématiquement nous pouvons dire que trois ensembles syndicaux se dessinent, chacun pour un tiers.

Après avoir pendant plusieurs années analysé les manuels scolaires de différentes disciplines et de différents niveaux, en avoir tiré des conclusions inquiétantes et dénoncé la transmission des stéréotypes sexistes qui sont encore très présents, le Centre Hubertine Auclert entend désormais participer à la remédiation.

L’UNSA Éducation a rassemblé plus de 100 000 voix dans les différents secteurs où elle se présentait. Ces suffrages nous obligent en même temps qu’ils encouragent le syndicalisme que nous portons.

Bien sûr, il y a l’éducation des adultes, l’éducation permanente, l’éducation tout au long de la vie. On y croit et on a raison, car ça marche. L’éducabilité de tous ne s’arrête pas à un âge, dit scolaire. Et donc, que l’on soit enfant, jeune, adulte ou vieux (sénior -comme dit le politiquement correct), chacun doit pouvoir accéder à l’Éducation à tous les moments de son existence. Car il n’est jamais trop tard pour apprendre…

L'actuel secrétariat d'État aux Droits des femmes (et auparavant déjà le ministère des Droits des femmes) a mis en avant l’intérêt de s’attaquer aux stéréotypes sexistes dans les médias qui sont encore un obstacle à l’égalité réelle et légitiment les discriminations.