Pour un projet éducatif adapté à la Martinique

Un mois après la rentrée des classes, l’Unsa Éducation est revenue sur la réforme des rythmes scolaires, qui s’installe difficilement dans certaines communes, la gestion de l’académie et sur le baromètre des métiers de l’éducation.


La polémique sur la réforme des rythmes scolaires continue d’enfler. Au niveau national, l’UMP en fait l’un de ses chevaux de bataille, à l’aube des élections municipales, et lance un million de tracts contre la réforme.

Hier, l’Unsa Éducation, lors d’une conférence de presse, a abordé le sujet mais sur un ton beaucoup moins polémique. « Nous avions dit qu’il fallait prendre le temps de la concertation », rappelle Mireille Jacques, secrétaire générale de l’Unsa éducation. Plusieurs couacs se sont en effet produits çà et là et des parents d’élèves ont même manifesté samedi dernier au Marin contre la nouvelle organisation du temps scolaire. Marc Adaine, secrétaire général de l’Unsa, estime que cette réforme a des répercussions économiques. « L’État ne donne aux collectivités que 50 euros par enfant, or, elles estiment avoir besoin de 250 à 300 euros par enfant pour mener à bien ce projet ». Dans cette controverse autour de la réforme scolaire, il est beaucoup question des activités périscolaires au cours desquelles intervient le monde associatif. « Il est nécessaire de prendre en compte tous les acteurs car il n’y a pas que les enseignants qui ont la responsabilité de l’éducation », insiste Mireille Jacques. Mais d’ajouter : « Il est important que ces personnels soient formés, afin de pouvoir assurer l’épanouissement des enfants ».
 

La suite de l’article est à lire ici.

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Un mois après la rentrée des classes, l’Unsa Éducation est revenue sur la réforme des rythmes scolaires, qui s’installe difficilement dans certaines communes, la gestion de l’académie et sur le baromètre des métiers de l’éducation.


La polémique sur la réforme des rythmes scolaires continue d’enfler. Au niveau national, l’UMP en fait l’un de ses chevaux de bataille, à l’aube des élections municipales, et lance un million de tracts contre la réforme.

Hier, l’Unsa Éducation, lors d’une conférence de presse, a abordé le sujet mais sur un ton beaucoup moins polémique. « Nous avions dit qu’il fallait prendre le temps de la concertation », rappelle Mireille Jacques, secrétaire générale de l’Unsa éducation. Plusieurs couacs se sont en effet produits çà et là et des parents d’élèves ont même manifesté samedi dernier au Marin contre la nouvelle organisation du temps scolaire. Marc Adaine, secrétaire général de l’Unsa, estime que cette réforme a des répercussions économiques. « L’État ne donne aux collectivités que 50 euros par enfant, or, elles estiment avoir besoin de 250 à 300 euros par enfant pour mener à bien ce projet ». Dans cette controverse autour de la réforme scolaire, il est beaucoup question des activités périscolaires au cours desquelles intervient le monde associatif. « Il est nécessaire de prendre en compte tous les acteurs car il n’y a pas que les enseignants qui ont la responsabilité de l’éducation », insiste Mireille Jacques. Mais d’ajouter : « Il est important que ces personnels soient formés, afin de pouvoir assurer l’épanouissement des enfants ».
 

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