L’UNSA se déclare favorable à la modulation des allocations familiales

L’UNSA favorable à la modulation des allocations familiales pour une politique familiale cohérente, équitable et efficace pour toutes les familles (communiqué de presse du 17 octobre 2014).

L’UNSA favorable à la modulation des allocations familiales pour une politique familiale cohérente, équitable et efficace pour toutes les familles.


Communiqué de presse UNSA (interpro) du 17 octobre 2014

L’UNSA considère que le déficit budgétaire de la protection sociale, dont celui de la Branche Famille, ne peut être ignoré. Pour maintenir un haut niveau de protection sociale, des choix sont rendus indispensables, tout autant que l’intervention du législateur.

Nonobstant le principe de l’universalité, l’UNSA rappelle que les allocations familiales ne sont attribuées qu’à partir du 2e enfant. Ces allocations, fleuron de la politique familiale française, sont combinées depuis toujours, à une prise en compte du rang dans la fratrie mais aussi des ressources et des conditions de vie du foyer. Ainsi, l’universalité tempérée par des compléments ou des prestations sous conditions de ressources est donc tout sauf une nouveauté.

L’UNSA estime qu’il est fondamental de conserver le maintien de l’équilibre entre l’universalité et le ciblage sur les familles modestes sans oublier les couples bi-actifs pour leur permettre d’articuler vie familiale et vie professionnelle.

Pour répondre à ces objectifs, le gouvernement et la majorité proposent la modulation des allocations familiales.

L’UNSA a toujours été favorable à ce principe afin d’aider à la fois les plus modestes et les couples bi-actifs. Cela évite de prendre des mesures impactant l’ensemble des allocataires et de creuser davantage les disparités.

Cependant, l’UNSA n’admettra pas que les couples bi-actifs au seuil minimal 6000 euros, et 8000 euros payent pour l’ensemble du dispositif. Si la mesure est juste, elle doit être également équitable dans son ensemble. C’est pourquoi, l’UNSA demande une mise en œuvre prenant en compte les revenus mais aussi la composition de la famille.

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L’UNSA favorable à la modulation des allocations familiales pour une politique familiale cohérente, équitable et efficace pour toutes les familles.


Communiqué de presse UNSA (interpro) du 17 octobre 2014

L’UNSA considère que le déficit budgétaire de la protection sociale, dont celui de la Branche Famille, ne peut être ignoré. Pour maintenir un haut niveau de protection sociale, des choix sont rendus indispensables, tout autant que l’intervention du législateur.

Nonobstant le principe de l’universalité, l’UNSA rappelle que les allocations familiales ne sont attribuées qu’à partir du 2e enfant. Ces allocations, fleuron de la politique familiale française, sont combinées depuis toujours, à une prise en compte du rang dans la fratrie mais aussi des ressources et des conditions de vie du foyer. Ainsi, l’universalité tempérée par des compléments ou des prestations sous conditions de ressources est donc tout sauf une nouveauté.

L’UNSA estime qu’il est fondamental de conserver le maintien de l’équilibre entre l’universalité et le ciblage sur les familles modestes sans oublier les couples bi-actifs pour leur permettre d’articuler vie familiale et vie professionnelle.

Pour répondre à ces objectifs, le gouvernement et la majorité proposent la modulation des allocations familiales.

L’UNSA a toujours été favorable à ce principe afin d’aider à la fois les plus modestes et les couples bi-actifs. Cela évite de prendre des mesures impactant l’ensemble des allocataires et de creuser davantage les disparités.

Cependant, l’UNSA n’admettra pas que les couples bi-actifs au seuil minimal 6000 euros, et 8000 euros payent pour l’ensemble du dispositif. Si la mesure est juste, elle doit être également équitable dans son ensemble. C’est pourquoi, l’UNSA demande une mise en œuvre prenant en compte les revenus mais aussi la composition de la famille.