Plan de lutte contre la pauvreté: bilan d’étape du collectif ALERTE

« Un an après, le plan pluriannuel interministériel de lutte contre la pauvreté est globalement sur les rails mais il faut améliorer la gouvernance territoriale et être plus ambitieux ! », voilà ce que déclare le collectif ALERTE qui regroupe 38 associations et fédérations nationales de lutte contre la pauvreté.

Dans le cadre de la remise du rapport de François Chérèque au Premier ministre Jean-Marc Ayrault, prévue le 23 janvier prochain, le Collectif ALERTE dresse un bilan de la première année de mise en œuvre du plan pluriannuel interministériel.

Le Collectif reconnaît le respect par le gouvernement des principes énoncés dans le plan : « objectivité, non stigmatisation, participation, juste droit et décloisonnement des politiques sociales. » ainsi que la mise en place de certaines mesures (amélioration, bien que faible, des ressources des plus modestes, avancées dans l’accès aux soins, COG familles qui va dans le bon sens, bases posées en matière de réussite éducative, progrès dans la lutte contre le surendettement, projet MONALISA).

Toutefois, le collectif dénonce des insuffisances ou le retard de certains dossiers.« Les Roms restent gravement stigmatisés et la circulaire du 26 août 2012 largement inappliquée ; la fusion du RSA activité et de la prime pour l’emploi a été malheureusement remise, la « garantie jeunes » est sous-dimensionnée par rapport aux besoins, la « refondation » du travail social prend du retard ; le projet de loi sur l’immigration, sujet sensible, a été repoussé à 2014 ; en matière d’hébergement et de logement, le compte n’y est pas, il s’en faut de beaucoup… Enfin, une fracture croissante se fait sentir entre le niveau national et le niveau local : tout se passe comme si le premier n’arrivait plus à entrainer le second, notamment du fait d’un défaut d’animation et de programmation à un échelon déconcentré des mesures et des financements. Il manque un animateur du plan en région. »

ALERTE propose que soit nommé un délégué interministériel en mission dans chaque région, pour faire vivre le plan et demande au Gouvernement d’être plus ambitieux pour 2014-2017.La pauvreté atteignant 14 % de la population française, le plus haut niveau depuis 1997, le collectif préconise de nouvelles mesures pour lutter contre la pauvreté.

La pauvreté s’accroît dans le pays. Il devient urgent que les mesures prévues dans ce plan pour lutter contre la précarité deviennent rapidement effectives !

 

 

 

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Dans le cadre de la remise du rapport de François Chérèque au Premier ministre Jean-Marc Ayrault, prévue le 23 janvier prochain, le Collectif ALERTE dresse un bilan de la première année de mise en œuvre du plan pluriannuel interministériel.

Le Collectif reconnaît le respect par le gouvernement des principes énoncés dans le plan : « objectivité, non stigmatisation, participation, juste droit et décloisonnement des politiques sociales. » ainsi que la mise en place de certaines mesures (amélioration, bien que faible, des ressources des plus modestes, avancées dans l’accès aux soins, COG familles qui va dans le bon sens, bases posées en matière de réussite éducative, progrès dans la lutte contre le surendettement, projet MONALISA).

Toutefois, le collectif dénonce des insuffisances ou le retard de certains dossiers.« Les Roms restent gravement stigmatisés et la circulaire du 26 août 2012 largement inappliquée ; la fusion du RSA activité et de la prime pour l’emploi a été malheureusement remise, la « garantie jeunes » est sous-dimensionnée par rapport aux besoins, la « refondation » du travail social prend du retard ; le projet de loi sur l’immigration, sujet sensible, a été repoussé à 2014 ; en matière d’hébergement et de logement, le compte n’y est pas, il s’en faut de beaucoup… Enfin, une fracture croissante se fait sentir entre le niveau national et le niveau local : tout se passe comme si le premier n’arrivait plus à entrainer le second, notamment du fait d’un défaut d’animation et de programmation à un échelon déconcentré des mesures et des financements. Il manque un animateur du plan en région. »

ALERTE propose que soit nommé un délégué interministériel en mission dans chaque région, pour faire vivre le plan et demande au Gouvernement d’être plus ambitieux pour 2014-2017.La pauvreté atteignant 14 % de la population française, le plus haut niveau depuis 1997, le collectif préconise de nouvelles mesures pour lutter contre la pauvreté.

La pauvreté s’accroît dans le pays. Il devient urgent que les mesures prévues dans ce plan pour lutter contre la précarité deviennent rapidement effectives !