En lien avec l'actualité

Action sociale : l’UNSA Éducation mobilisée pour obtenir des aides à hauteur des besoins de l’ensemble des agent∙es

Logement, loisirs, protection sociale complémentaire : lors de la réunion de la commission nationale d'action sociale, l'UNSA Éducation agit pour le développement des prestations et de l’action sociale ministérielle en matière de logement pour TOUS les personnels.

Déclaration de nos représentants lors de la commission nationale d’action sociale (CNAS)

Lors de la précédente commission, l’UNSA Éducation a demandé des précisions sur les dotations 2021 des académies de Besançon et de la Réunion. Avant d’aborder l’ordre du jour de cette séance, pourrions-nous avoir un retour sur cette demande ? Aujourd’hui nos travaux portent sur le partenariat avec l’association Préau. Développer une offre de prestations peut être positif pour les collègues. Mais cela ne suffit pas. Il convient de ne pas oublier l’essentiel : l’action sociale doit améliorer les conditions de vie des personnels. Ce partenariat ne peut avoir vocation à se substituer à l’action sociale ministérielle et interministérielle. Sur ce sujet également, nos questions formulées lors de la précédente réunion sont restées en suspens. Notamment la question essentielle des bénéficiaires du partenariat avec Préau. TOUS les personnels seront-ils bien concernés ? Nous souhaitons qu’une réponse précise nous soit apportée sur ce point aujourd’hui. Concernant les prestations proposées, l’UNSA Éducation demande qu’elles répondent à un besoin réel des personnels. Qu’en est-il ? En cas de recours à une entreprise extérieure, quels seront les critères de sélection de celle-ci ? L’UNSA Éducation demandent que les représentants des personnels soient associés au processus de sélection, qui doit s’appuyer sur des critères éthiques et déontologiques. Enfin, nous demandons qu’une communication soit faite à l’ensemble des personnels via leurs boites professionnelles afin de les informer des prestations proposées. En effet, la sous-consommation des budgets alloués à l’action sociale découle bien souvent d’une communication insuffisante.

Le développement de l’action sociale ministérielle en matière de logement est également porté à l’ordre du jour de cette CNAS. La mise en place d’une mesure «logement» pour les académies d’ Amiens, Créteil, Lille et Versailles, est une initiative satisfaisante autant que nécessaire, qui a permis à ces académies d’élargir les offres de logement pour les stagiaires. N’oublions pas que le logement est, notamment en Île-de-France, un poste de dépense très important qui grève le pouvoir de vivre des personnels. Cette question du logement est depuis trop longtemps négligée par notre ministère, qui se repose sur l’offre interministérielle. On en voit les conséquences en matière de difficultés de recrutement dans les zones à loyers élevés. Développer enfin une action sociale ministérielle en matière de logement est nécessaire. Ces premières mesures logement sont un signe encourageant, qui doit être confirmé et amplifié partout où c’est nécessaire. Nous attirons toutefois votre vigilance sur la charge de travail supplémentaire inhérente à la mise en œuvre de ce nouveau dispositif pour les équipes des bureaux d’action sociale, notamment les personnels administratifs et les personnels de service social en faveur des personnels. Dans les académies concernées, vous avez pu constater l’engagement de nos collègues à œuvrer pour réussir la constitution d’un parc de logement. Cela nécessite une expertise à accompagner et une charge de travail supplémentaire à prendre en considération, afin que le mieux-vivre de certains personnels ne pèse pas sur les conditions de travail des autres.

Enfin, concernant la protection sociale complémentaire, le remboursement forfaitaire de 15€ à partir du 1er janvier 2022 de la cotisation des agents pour leur contrat individuel est un premier pas encourageant. Il est maintenant urgent d’en préciser les modalités de mise en œuvre. Nos collègues ont déjà reçu l’attestation de la part de leur complémentaire santé et savent qu’il leur revient d’en formuler la demande pour pouvoir en bénéficier. Mais à qui ? A ce jour, la DGRH, pourtant sollicitée, reste sans réponse concrète. Chaque jour de nombreux collègues nous sollicitent pour savoir à qui remettre leur attestation, quand d’autres personnels administratifs, adjoints gestionnaires, IEN, chefs d’établissements etc… sont démunis car fortement sollicités alors qu’ils n’ont reçu aucune consigne de mise en œuvre. Il n’est pas raisonnable de rester plus longtemps sans consignes, qu’elles soient d’ordre ministériel ou à l’échelle de chaque académie. Quant à la réforme de la PSC actuellement en cours de négociation au niveau de la FPE, l’UNSA Éducation demande, quelle qu’en soit l’issue, qu’elle aboutisse in fine à une meilleure couverture santé et prévoyance de l’ensemble des agent∙es et à un pouvoir d’achat amélioré. L’UNSA Éducation a toujours été partenaire du dialogue social, tant au niveau national que dans les territoires. Elle poursuivra son action pour que l’ensemble des personnels puissent bénéficier d’une action sociale à hauteur des besoins.

Sélectionnés pour vous
+ d’actualités nationales