Le Comité d’hygiène de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) du ministère de l’Éducation nationale s’est réuni le 14 octobre 2013 avec, pour seul point à l’ordre du jour, l’implication en termes de ressources humaines de la mise en œuvre de la réforme de la filière des sciences et technologies industrielles (STI).

L’UNSA Éducation avait demandé la tenue d’un CHSCT ministériel extraordinaire à la suite du suicide de notre collègue, professeur de STI, à Marseille. Le ministère va-t-il enfin prendre la mesure de la souffrance des enseignants de la filière STI ?

Lors de ce CHSCT, l’UNSA Éducation a demandé la mise en place urgente d’un plan d’action spécifique avec :

Nous avons obtenu que :

La DGRH a admis que toute future réforme devrait se mettre en œuvre différemment sans s’engager davantage.

Pour l’UNSA Éducation, ces annonces sont une première étape. Nous aurions, pour notre part, souhaité une enquête portant sur le stress, la surcharge de travail, l’organisation du travail… (Risques Psycho-Sociaux), préparée sur la base d’indicateurs professionnels (INRS, ANACT) et destinée à l’ensemble des enseignants de la filière STI (environ 13000).

Lors du Comité technique ministériel de l’Éducation nationale du 16 octobre 2013, l’UNSA Éducation réinterviendra pour rappeler au ministère ses obligations de protection des personnels.

Voir ci dessous, en pièce jointe (format PDF), la déclaration préalable de l’UNSA Éducation lors du CHSCT-MEN du 14 octobre 2013.