Transmettre et diffuser la culture de l’égalité.
À l’occasion du 8 mars, un comité interministériel a réaffirmé sa volonté de transmettre et de diffuser la culture de l’égalité.
L’UNSA Éducation ne peut qu’approuver les 4 axes qui ont été choisis par le gouvernement pour y parvenir et qui correspondent aux propositions que notre fédération avance depuis toujours :
-Éduquer à l’égalité dès le plus jeune âge
-Garantir l’égalité entre les filles et les garçons dans l’enseignement supérieur et la recherche
-Déconstruire les stéréotypes en intervenant auprès des médias et des industries culturelles
-Utiliser la citoyenneté pour promouvoir l’égalité.
À ce titre, l’édition 2018 de la publication de la DEPP (Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance) Filles et garçons sur le chemin de l’égalité de l’école à l’enseignement supérieur qui regroupe un ensemble de données statistiques est un outil particulièrement éclairant sur la réussite comparée entre les filles et les garçons depuis l’école jusqu’à l’entrée dans la vie active.
Le constat est malheureusement toujours le même. Si les filles sont meilleures à l’école que les garçons, elles entrent pourtant sur le marché du travail à des postes et des rémunérations inférieures à ceux de leurs homologues masculins.
Il est donc urgent que les choses changent !
Les politiques mises en œuvre doivent être suivies d’effets.
Les propositions concrètes présentées aujourd’hui vont dans le bon sens.
Cependant pour l’UNSA Éducation, l’heure n’est plus aux bonnes intentions, l’application de ses mesures doit être concrète et ne peut plus attendre.
Concernant l’égalité professionnelle dans la Fonction publique, l’UNSA attend maintenent du concret pour les agents avec notamment :
– la revalorisation des métiers à prédominance féminine, les parcours de carrière et les rémunérations, la mixité des métiers et les modes de recrutement,
– la qualité de vie au travail, l’articulation vie professionnelle – vie personnelle, et les questions liées à la parentalité,
– les formations et sensibilisations à l’égalité professionnelle,
– la prévention et le traitement des situations de violences ou de harcèlement,
– l’accompagnement et le conseil aux agents,
– le renforcement du dialogue social à tous les niveaux,
qui s’inscrivent pleinement dans les quatre axes du protocole signé il y a cinq ans, dont l’application est loin d’être finalisée.