Santé mentale des enfants : le droit au bien-être
Les défenseurs des droits défendent les droits des usagers des services publics et rédigent des rapports sur des thèmes variés comme la protection des droits des personnes Roms , la désescalade de la violence ou encore la gestion des foules protestataires.
Ce rapport donne la parole aux jeunes par des témoignages sur le vécu intra familial, scolaire et sur l’environnement qui sont pour certain.es des entraves à l’acquisition d’un bien-être et qui génèrent des répercussions sur leur santé mentale.
Ce rapport passe en revue les éléments perturbateurs dans la vie de l’enfant allant du genre, à l’incarcération des mineurs, à l’hospitalisation ou au placement en famille d’accueil ou en foyer ou aux agressions sexuelles.
Un chapitre est consacré aux « conséquences dramatiques de la crise sanitaire sur la santé mentale des enfants » avec le décrochage scolaire, l’addiction aux écrans et le sentiment d’isolement. La pandémie entraîne « l’explosion des troubles psychiques » sur une population de jeunes désignée comme vecteur de contagion. La confrontation avec la mort dans les médias et parfois au deuil au sein des familles est traumatisante.
Les bouleversements dans la vie quotidienne avec le confinement, l’arrêt des activités en dehors de la scolarité ont provoqué des pertes de repères et de confiance.
Le handicap est montré aussi comme une source de perturbation de la santé mentale en raison d’une pénurie chronique dans l’offre des soins des jeunes, ou encore le manque d’AESH en regard des notifications des élèves porteurs de handicap.
Le rapport parcourt tous les domaines sensibles touchant la santé mentale des jeunes et éclaire les défaillances de l’État. Les recommandations réaffirment le droit de chaque jeune à un bien être.
Pour en savoir plus: le site du défenseur des droits