Retraites : prise en compte des inégalités femmes-hommes

Des inégalités avérées
Le constat est indéniable: Le niveau moyen de pension de droit direct des femmes est très inférieur à celui des hommes : 1749 euros en moyenne pour les hommes contre 1165 pour les femmes, soit un écart d’un tiers.
En effet, en termes de carrière et de salaires, les femmes sont plus touchées par les emplois précaires ; moins bien payées ; victimes souvent de carrières plus accidentées : chômage, « choix » familiaux (grossesses, congés maternité, arrêts de travail pour élever les enfants…) elles connaissent plus de périodes d’inactivité que les hommes.


Des avancées
Pour la première fois, une réforme des retraites tente de prendre en compte cet aspect : pour réduire les inégalités femmes-hommes, les congés de maternité seront mieux pris en compte, de même que les petits temps partiels. Les règles instituant une majoration de pension de 10% pour les parents de trois enfants et plus qui, dans les faits bénéficiaient essentiellement aux hommes, seront modifiées pour bénéficier principalement aux femmes (cette réforme concernera les retraités partant à compter de 2020).


Ce qu’en pense l’UNSA Éducation
Avec sa confédération l’UNSA, l’Unsa Éducation se félicite que des mesures spécifiques aux femmes aient été intégrées au projet de loi. Elles vont dans le sens de nos revendications et tendent à donner aux femmes les mêmes droits que les hommes dans la société.
Si elles ne vont pas toujours assez loin, en particulier pour une meilleure prise en compte des périodes de chômage non indemnisées, elles ont le mérite d’améliorer une situation inacceptable et d’établir la preuve de la nécessité d’une prise en compte transversale de la problématique de l’égalité femmes-hommes en politique.
Ces mesures ne doivent pas faire oublier que c’est à  tous les niveaux des parcours de carrière que cette question doit être traitée.
Le ministère des droits des femmes l’affirme : « Résorber les inégalités ne peut se résumer à les corriger une fois formées. Le gouvernement mène désormais des politiques visant à inscrire l’égalité dans les parcours de carrière (égalité salariale, partage du congé parental..) pour éviter d’avoir à constater les inégalités à l’âge du départ en retraite ».
Certains gages ont déjà été donnés (protocole dans la Fonction publique), d’autres seront encore nécessaires. Nous continuerons à suivre ce dossier avec attention.

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Le constat est indéniable: Le niveau moyen de pension de droit direct des femmes est très inférieur à celui des hommes : 1749 euros en moyenne pour les hommes contre 1165 pour les femmes, soit un écart d’un tiers.
En effet, en termes de carrière et de salaires, les femmes sont plus touchées par les emplois précaires ; moins bien payées ; victimes souvent de carrières plus accidentées : chômage, « choix » familiaux (grossesses, congés maternité, arrêts de travail pour élever les enfants…) elles connaissent plus de périodes d’inactivité que les hommes.


Des avancées
Pour la première fois, une réforme des retraites tente de prendre en compte cet aspect : pour réduire les inégalités femmes-hommes, les congés de maternité seront mieux pris en compte, de même que les petits temps partiels. Les règles instituant une majoration de pension de 10% pour les parents de trois enfants et plus qui, dans les faits bénéficiaient essentiellement aux hommes, seront modifiées pour bénéficier principalement aux femmes (cette réforme concernera les retraités partant à compter de 2020).


Ce qu’en pense l’UNSA Éducation
Avec sa confédération l’UNSA, l’Unsa Éducation se félicite que des mesures spécifiques aux femmes aient été intégrées au projet de loi. Elles vont dans le sens de nos revendications et tendent à donner aux femmes les mêmes droits que les hommes dans la société.
Si elles ne vont pas toujours assez loin, en particulier pour une meilleure prise en compte des périodes de chômage non indemnisées, elles ont le mérite d’améliorer une situation inacceptable et d’établir la preuve de la nécessité d’une prise en compte transversale de la problématique de l’égalité femmes-hommes en politique.
Ces mesures ne doivent pas faire oublier que c’est à  tous les niveaux des parcours de carrière que cette question doit être traitée.
Le ministère des droits des femmes l’affirme : « Résorber les inégalités ne peut se résumer à les corriger une fois formées. Le gouvernement mène désormais des politiques visant à inscrire l’égalité dans les parcours de carrière (égalité salariale, partage du congé parental..) pour éviter d’avoir à constater les inégalités à l’âge du départ en retraite ».
Certains gages ont déjà été donnés (protocole dans la Fonction publique), d’autres seront encore nécessaires. Nous continuerons à suivre ce dossier avec attention.