Rénovation de la voie pro : c’est parti !

Le ministre de l’Éducation nationale a engagé une rénovation de la voie professionnelle. Son objectif est de la rendre plus attractive. Cela fait suite au rapport Calvez-Marcon et surtout à la loi « avenir professionnel » présentée en conseil des ministres le 27 avril 2018 et actuellement en discussion à l’assemblée nationale. Loi qui promeut le développement de l’apprentissage dont on connaît les limites en matière de formation ante-bac.
Le chantier ouvert est conséquent :
• nouvelles grilles horaires en bac pro et CAP pour dégager du temps pour le travail en groupes à effectif réduit et de la co-intervention,
• regroupement de l’offre de formation en seconde en « famille de méiers » pour une orientation plus progressive,
• définition d’un nouveau cahier des charges pour les campus des métiers et des qualifications (CMQ) dont le nombre devrait diminuer,
• allègement du parcours certificatif vers le bac pro,
• réduction de 50 % en cinq ans du flux d’élèves en bac pro GA,
• durée modulaire de la formation en CAP (1,2 ou 3 ans).
Le ministre l’a annoncé, ces propositions donneront lieu à un « dialogue social fourni ». L’UNSA Éducation et ses syndicats concernés y sont prêts. La question des moyens alloués sera centrale. Il ne serait pas admissible que cette rénovation soit source d’économie budgétaire. De même l’accompagnement des équipes devra être prévu. L’engagement des personnels en dépendra.

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Le chantier ouvert est conséquent :
• nouvelles grilles horaires en bac pro et CAP pour dégager du temps pour le travail en groupes à effectif réduit et de la co-intervention,
• regroupement de l’offre de formation en seconde en « famille de méiers » pour une orientation plus progressive,
• définition d’un nouveau cahier des charges pour les campus des métiers et des qualifications (CMQ) dont le nombre devrait diminuer,
• allègement du parcours certificatif vers le bac pro,
• réduction de 50 % en cinq ans du flux d’élèves en bac pro GA,
• durée modulaire de la formation en CAP (1,2 ou 3 ans).
Le ministre l’a annoncé, ces propositions donneront lieu à un « dialogue social fourni ». L’UNSA Éducation et ses syndicats concernés y sont prêts. La question des moyens alloués sera centrale. Il ne serait pas admissible que cette rénovation soit source d’économie budgétaire. De même l’accompagnement des équipes devra être prévu. L’engagement des personnels en dépendra.