Réforme ferroviaire : l’UNSA en symbiose avec l’UNSA Ferroviaire

«Réforme ferroviaire : l’UNSA en symbiose avec sa fédération, l’UNSA Ferroviaire»: sous ce titre, l'UNSA (union interprofessionnelle) a publié un communiqué le 16 juin 2014. Celui-ci souligne la cohérence syndicale qui est la nôtre, d'autant plus nécessaire que le contexte est difficile. C'est pourquoi l'UNSA ne confond pas détermination avec surenchère permanente ni engagement avec actions minoritaires susceptibles «de couper l'opinion de la cause défendue» — attitude qui, au bout du compte, ne peut profiter qu'aux adversaires d'un service public dont l'UNSA défendra les valeurs et les missions lors de la prochaine conférence sociale.

«Réforme ferroviaire : l’UNSA en symbiose avec sa fédération, l’UNSA Ferroviaire» : sous ce titre, l’UNSA (union interprofessionnelle) a publié un communiqué le 16 juin 2014. Celui-ci souligne la cohérence syndicale qui est la nôtre, d’autant plus nécessaire que le contexte est difficile.
C’est pourquoi l’UNSA ne confond pas détermination avec surenchère permanente ni engagement avec actions minoritaires susceptibles «de couper l’opinion de la cause défendue» — attitude qui, au bout du compte, ne peut profiter qu’aux adversaires d’un service public dont l’UNSA défendra les valeurs et les missions lors de la prochaine conférence sociale.


Communiqué UNSA (union interprofessionnelle)
du 16 juin 2014

Réforme ferroviaire : l’UNSA en symbiose
avec sa fédération, l’UNSA Ferroviaire

16 juin 2014 – Depuis 18 mois, l’UNSA Ferroviaire discute, argumente, négocie avec la direction de l’entreprise, le ministère des Transports, le gouvernement, les parlementaires pour que la réforme ferroviaire garantisse le statut des cheminots et la pérennité de l’entreprise. L’UNSA Ferroviaire a choisi la négociation et a obtenu gain de cause tant sur le plan social que sur la gestion de l’entreprise.

Cette réforme concerne les cheminots mais aussi tous les français car il s’agit du transport public. L’UNSA, dans le respect de l’autonomie de ses fédérations, a apporté tout son soutien à la fédération UNSA Ferroviaire dans son action tout au long des négociations et, plus particulièrement du 10 au 13 juin, pour aboutir à l’accord signé par l’UNSA Ferroviaire avec le Ministre des Transports.

Ce dossier met au grand jour la question des stratégies syndicales. Les actions radicalisées et minoritaires sont sans issue, avec le risque mortifère, dès lors qu’elles sont perçues comme corporatistes, de couper un peu plus l’opinion de la cause défendue. Face à un besoin de dialogue social encore plus flagrant dans la situation de crise économique et sociale que traverse notre pays, une voie syndicale réformiste responsable et efficace existe. La démarche de l’UNSA Ferroviaire illustre, dans un secteur particulier, la SNCF avec son histoire dans le modèle social français, la démarche générale de L’UNSA : réformer par le dialogue social pour défendre l’emploi, les conditions de travail et pérenniser les entreprises.

C’est sur ces objectifs que l’UNSA agit dans toute la France dans les secteurs publics et privés. Cette orientation d’un réformisme exigeant permet à l’UNSA de s’implanter régulièrement dans de nouvelles entreprises et d’enregistrer de bons résultats électoraux. C’est sur cette orientation que l’UNSA participera à la prochaine Conférence Sociale pour, avec d’autres, défendre l’emploi par le pacte de responsabilité, promouvoir les services publics, maintenir une protection sociale de qualité.


L’UNSA Ferroviaire (jusqu’à récemment UNSA Cheminots) s’est progressivement hissée au rang de deuxième organisation syndicale de la SNCF (23%, élections de mars 2014). Pour connaître son rôle spécifique dans l’action syndicale sur la réforme ferroviaire, voir son site.

Le 13 juin 2014, elle a publié le communiqué suivant :

L’UNSA – Ferroviaire lève son préavis.

À l’issue d’un long processus de lobbying, de démarches et d’actions afin d’imposer une autre réforme, l’UNSA – Ferroviaire a été reçue, mercredi, jeudi et vendredi 11 juin / 12 juin / 13 juin, par M. Cuvillier secrétaire d’État aux Transports.

Les engagements du Gouvernement, contractualisés au sein des accords de modernisation, sont de nature à répondre aux revendications de l’UNSA, portées par la plateforme revendicative commune*.

L’UNSA – Ferroviaire, signataire des accords, lève en responsabilité son préavis déposé pour le 17 juin 2014.

* Plateforme revendicative intersyndicale à laquelle l’UNSA Ferroviaire, force de sa place historique chez les ingénieurs, cadres et agents de maîtrise, avait apporté toute son expertise.

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C’est pourquoi l’UNSA ne confond pas détermination avec surenchère permanente ni engagement avec actions minoritaires susceptibles «de couper l’opinion de la cause défendue» — attitude qui, au bout du compte, ne peut profiter qu’aux adversaires d’un service public dont l’UNSA défendra les valeurs et les missions lors de la prochaine conférence sociale.


Communiqué UNSA (union interprofessionnelle)
du 16 juin 2014

Réforme ferroviaire : l’UNSA en symbiose
avec sa fédération, l’UNSA Ferroviaire

16 juin 2014 – Depuis 18 mois, l’UNSA Ferroviaire discute, argumente, négocie avec la direction de l’entreprise, le ministère des Transports, le gouvernement, les parlementaires pour que la réforme ferroviaire garantisse le statut des cheminots et la pérennité de l’entreprise. L’UNSA Ferroviaire a choisi la négociation et a obtenu gain de cause tant sur le plan social que sur la gestion de l’entreprise.

Cette réforme concerne les cheminots mais aussi tous les français car il s’agit du transport public. L’UNSA, dans le respect de l’autonomie de ses fédérations, a apporté tout son soutien à la fédération UNSA Ferroviaire dans son action tout au long des négociations et, plus particulièrement du 10 au 13 juin, pour aboutir à l’accord signé par l’UNSA Ferroviaire avec le Ministre des Transports.

Ce dossier met au grand jour la question des stratégies syndicales. Les actions radicalisées et minoritaires sont sans issue, avec le risque mortifère, dès lors qu’elles sont perçues comme corporatistes, de couper un peu plus l’opinion de la cause défendue. Face à un besoin de dialogue social encore plus flagrant dans la situation de crise économique et sociale que traverse notre pays, une voie syndicale réformiste responsable et efficace existe. La démarche de l’UNSA Ferroviaire illustre, dans un secteur particulier, la SNCF avec son histoire dans le modèle social français, la démarche générale de L’UNSA : réformer par le dialogue social pour défendre l’emploi, les conditions de travail et pérenniser les entreprises.

C’est sur ces objectifs que l’UNSA agit dans toute la France dans les secteurs publics et privés. Cette orientation d’un réformisme exigeant permet à l’UNSA de s’implanter régulièrement dans de nouvelles entreprises et d’enregistrer de bons résultats électoraux. C’est sur cette orientation que l’UNSA participera à la prochaine Conférence Sociale pour, avec d’autres, défendre l’emploi par le pacte de responsabilité, promouvoir les services publics, maintenir une protection sociale de qualité.


L’UNSA Ferroviaire (jusqu’à récemment UNSA Cheminots) s’est progressivement hissée au rang de deuxième organisation syndicale de la SNCF (23%, élections de mars 2014). Pour connaître son rôle spécifique dans l’action syndicale sur la réforme ferroviaire, voir son site.

Le 13 juin 2014, elle a publié le communiqué suivant :

L’UNSA – Ferroviaire lève son préavis.

À l’issue d’un long processus de lobbying, de démarches et d’actions afin d’imposer une autre réforme, l’UNSA – Ferroviaire a été reçue, mercredi, jeudi et vendredi 11 juin / 12 juin / 13 juin, par M. Cuvillier secrétaire d’État aux Transports.

Les engagements du Gouvernement, contractualisés au sein des accords de modernisation, sont de nature à répondre aux revendications de l’UNSA, portées par la plateforme revendicative commune*.

L’UNSA – Ferroviaire, signataire des accords, lève en responsabilité son préavis déposé pour le 17 juin 2014.

* Plateforme revendicative intersyndicale à laquelle l’UNSA Ferroviaire, force de sa place historique chez les ingénieurs, cadres et agents de maîtrise, avait apporté toute son expertise.