Ce dimanche 5 décembre a eu lieu le premier grand meeting du désormais candidat à la présidentielle 2022. Dans son discours et dans les actes de ses partisans, c’est avant tout la violence qui s’est exprimée. Plusieurs journalistes ont été conspués et malmenés alors qu’Éric Zemmour lançait ses diatribes extrémistes contre les médias. Des militantes et militants de SOS Racisme, venus de façon pacifiste et non violente pour condamner le racisme, ont été victimes de coups très violents venant des partisans du candidat admirateur de Maurras et de Pétain.

Cette violence ne doit rien au hasard : elle montre le vrai visage du candidat Zemmour et dévoile sa stratégie de la tension qui vise à créer les conditions d’un chaos politique et social pour mieux diviser et se poser en recours.

La menace populiste de l’extrême droite et de toutes les formes d’extrémisme est très importante en France : notre fédération se mobilise pour contrer cette menace représentée par le RN mais aussi par le candidat Zemmour. Dans son discours, ce dernier s’en est pris violemment aux corps intermédiaires et a affiché sa vision rétrograde et réactionnaire de l’école et de l’éducation.

L’UNSA Éducation persiste et persistera à dénoncer la supercherie, l’inefficacité et la dangerosité des programmes de l’extrême droite. Elle continue et continuera à décrypter le message de ces courants idéologiques réactionnaires et antirépublicains, qui sont en contradiction avec les valeurs de la démocratie, de la démocratie sociale et du syndicalisme.