Positionnez « vos élèves » par rapport aux meilleurs systèmes d’éducation du monde !

« Le Test » de l’OCDE, un  nouvel outil fondé sur PISA qui propose à chaque école de positionnez ses élèves par rapport aux meilleurs systèmes d’éducation du monde ! 

En offrant la possibilité aux établissements scolaires d’utiliser son « Test », l’OCDE garantit aux professionnels de l’éducation d’obtenir, pour leurs établissements scolaires, un éclairage sur l’environnement d’apprentissage de leurs élèves âgés de 15 ans…

Il faut envisager ce  « Test »  comme un outil d’évaluation comparative mais pas seulement ! Conçu à partir de PISA, il  permettra aux établissements utilisateurs de voir comment leurs élèves se positionneront à l’échelle internationale. Ainsi construit, le « Test » s’engage à fournir  des données et analyses descriptives sur les compétences et l’application créative des connaissances des élèves de 15 ans, en compréhension de l’écrit, en mathématiques et en sciences. 

Au-delà, en portant un regard sur la classe et  les relations « élèves-enseignants », l’outil offrira un zoom sur le contexte d’apprentissage de l’élève, sur ses attitudes et motivations à l’égard dudit apprentissage. De ces informations, devraient émerger des discussions au sein des établissements testeurs et des réflexions avec les autorités en charge de l’Éducation.

Par la suite, ces informations créeront des opportunités d’apprentissage par les pairs  aux échelles locales, nationales voire internationales, et favoriseront l’échange de « bonnes pratiques » autour de « ce qui fonctionne bien » pour aboutir, enfin,  à l’élaboration de stratégies d’amélioration et de changement bénéfiques aux élèves et aux établissements testeurs.

Sur ce point, l’OCDE recommande que la définition et la mise en place de ces stratégies soient réalisées de façon concertée entre professionnels de l’enseignement et autorités chargées de l’Éducation.
Validé sur le continent nord-américain auprès de 7000 jeunes de 15 ans, l’ensemble se peaufinera en Europe (Espagne et Royaume-Uni). Notons que les écoles qui se sont volontairement inscrites dans cette étape n’ont fait l’objet d’aucune sélection. 

Andreas Schleicher, Monsieur PISA, déclarait à Washington  DC
« Dans une économie mondialisée, la réussite éducative ne se mesure pas uniquement en fonction de la réalisation des objectifs fédéraux mais à l’aune des systèmes d’éducation les plus performants »

Si la promesse est belle, la tentation est forte de détourner les résultats de leur objectif initial

En s’adressant à la presse le 4 avril dernier, l’OCDE communique sur  l’amalgame à éviter et notifie que l’enquête PISA  et « le Test » sont deux évaluations aux visées et démarches radicalement distinctes.  La seconde observation qui n’est pas des moindres,  porte sur le fait que « le Test » n’a pas vocation à être utilisé à des fins de classements ou de palmarès.
Effectivement, la tentation serait grande et, de facto, conduirait à une concurrence entre établissements scolaires totalement contre-productive et maintes fois dénoncée par l’UNSA Éducation.

Pour conclure, l’UNSA Éducation n’est pas étonnée que les concepteurs de ce nouvel outil rappellent quelques principes fondamentaux à la presse car, elle sait combien les gouvernements sont hautement influencés par les recommandations de l’OCDE. En ce sens, l’Internationale de l’Éducation (IE) organisait, fin janvier 2013(1), une conférence pour ses affiliés membres des pays de l’OCDE.  L’UNSA Éducation y participait.

Le point saillant des échanges informels [avec Andréas Schleicher – Direction de l’Éducation – et Michael Davidson -Division Petite enfance et écoles] a été, sans conteste, celui de la distorsion entre les propos de l’OCDE et l’observation des réalités en matière de mise en place des politiques éducatives.

Il semble clair que ce type de conférence est de la plus haute importance car elle resserre les échanges avec l’IE et permet de contrer le fait qu’hélas, trop souvent, les conseils ou recommandations de l’OCDE sont détournés par les médias et les gouvernements qui les utilisent comme des preuves à charge contre la profession enseignante.


(1) Le thème sous-jacent de cette conférence portait sur la tentation des gouvernements de considérer l’Éducation comme un gisement d’économies budgétaires. I

ls s’accrochent au fait que tout peut être enseigné en ligne,  derrière un ordinateur avec un personnel non qualifié et non formé.

C’est utopique, pire c’est une hérésie dénoncée par le  Pr Pasi Sahlberg &  le GERM comme par l’ensemble des professionnels de l’Éducation. Notons, à ce propos, qu’il est heureux que l’OCDE s’accorde avec l’IE pour défendre cette vue de l’Éducation.

 

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« Le Test » de l’OCDE, un  nouvel outil fondé sur PISA qui propose à chaque école de positionnez ses élèves par rapport aux meilleurs systèmes d’éducation du monde ! 

En offrant la possibilité aux établissements scolaires d’utiliser son « Test », l’OCDE garantit aux professionnels de l’éducation d’obtenir, pour leurs établissements scolaires, un éclairage sur l’environnement d’apprentissage de leurs élèves âgés de 15 ans…

Il faut envisager ce  « Test »  comme un outil d’évaluation comparative mais pas seulement ! Conçu à partir de PISA, il  permettra aux établissements utilisateurs de voir comment leurs élèves se positionneront à l’échelle internationale. Ainsi construit, le « Test » s’engage à fournir  des données et analyses descriptives sur les compétences et l’application créative des connaissances des élèves de 15 ans, en compréhension de l’écrit, en mathématiques et en sciences. 

Au-delà, en portant un regard sur la classe et  les relations « élèves-enseignants », l’outil offrira un zoom sur le contexte d’apprentissage de l’élève, sur ses attitudes et motivations à l’égard dudit apprentissage. De ces informations, devraient émerger des discussions au sein des établissements testeurs et des réflexions avec les autorités en charge de l’Éducation.

Par la suite, ces informations créeront des opportunités d’apprentissage par les pairs  aux échelles locales, nationales voire internationales, et favoriseront l’échange de « bonnes pratiques » autour de « ce qui fonctionne bien » pour aboutir, enfin,  à l’élaboration de stratégies d’amélioration et de changement bénéfiques aux élèves et aux établissements testeurs.

Sur ce point, l’OCDE recommande que la définition et la mise en place de ces stratégies soient réalisées de façon concertée entre professionnels de l’enseignement et autorités chargées de l’Éducation.
Validé sur le continent nord-américain auprès de 7000 jeunes de 15 ans, l’ensemble se peaufinera en Europe (Espagne et Royaume-Uni). Notons que les écoles qui se sont volontairement inscrites dans cette étape n’ont fait l’objet d’aucune sélection. 

Andreas Schleicher, Monsieur PISA, déclarait à Washington  DC
« Dans une économie mondialisée, la réussite éducative ne se mesure pas uniquement en fonction de la réalisation des objectifs fédéraux mais à l’aune des systèmes d’éducation les plus performants »

Si la promesse est belle, la tentation est forte de détourner les résultats de leur objectif initial

En s’adressant à la presse le 4 avril dernier, l’OCDE communique sur  l’amalgame à éviter et notifie que l’enquête PISA  et « le Test » sont deux évaluations aux visées et démarches radicalement distinctes.  La seconde observation qui n’est pas des moindres,  porte sur le fait que « le Test » n’a pas vocation à être utilisé à des fins de classements ou de palmarès.
Effectivement, la tentation serait grande et, de facto, conduirait à une concurrence entre établissements scolaires totalement contre-productive et maintes fois dénoncée par l’UNSA Éducation.

Pour conclure, l’UNSA Éducation n’est pas étonnée que les concepteurs de ce nouvel outil rappellent quelques principes fondamentaux à la presse car, elle sait combien les gouvernements sont hautement influencés par les recommandations de l’OCDE. En ce sens, l’Internationale de l’Éducation (IE) organisait, fin janvier 2013(1), une conférence pour ses affiliés membres des pays de l’OCDE.  L’UNSA Éducation y participait.

Le point saillant des échanges informels [avec Andréas Schleicher – Direction de l’Éducation – et Michael Davidson -Division Petite enfance et écoles] a été, sans conteste, celui de la distorsion entre les propos de l’OCDE et l’observation des réalités en matière de mise en place des politiques éducatives.

Il semble clair que ce type de conférence est de la plus haute importance car elle resserre les échanges avec l’IE et permet de contrer le fait qu’hélas, trop souvent, les conseils ou recommandations de l’OCDE sont détournés par les médias et les gouvernements qui les utilisent comme des preuves à charge contre la profession enseignante.


(1) Le thème sous-jacent de cette conférence portait sur la tentation des gouvernements de considérer l’Éducation comme un gisement d’économies budgétaires. I

ls s’accrochent au fait que tout peut être enseigné en ligne,  derrière un ordinateur avec un personnel non qualifié et non formé.

C’est utopique, pire c’est une hérésie dénoncée par le  Pr Pasi Sahlberg &  le GERM comme par l’ensemble des professionnels de l’Éducation. Notons, à ce propos, qu’il est heureux que l’OCDE s’accorde avec l’IE pour défendre cette vue de l’Éducation.