Poppy Day vs Bleuet de France ! La commémoration, à quoi ça sert ?

La commémoration, à quoi ça sert : Nostalgie ou Occasion de démontrer que le combat pour la paix n’est jamais achevé ?

À Londres, ce sont des flots de « poppies » rouge vermillon qui glissent de la Tour de Londres. L’événement a fortement impressionné la famille royale et attiré nombre de touristes. En revanche, tous les habitants du Commonweath arborent le « Poppy » à la boutonnière et les coquelicots de papier sont vendus au bénéfice des anciens combattants.

À Notre Dame de Lorette (Pas de Calais), ce sont bien évidemment les « bleuets » qui seront portés à la boutonnière des officiels français mais surtout, ce sera la mémoire des soldats morts pendant cette Grande guerre qui sera honorée.

En effet, les noms des presque 600000 soldats morts en Artois pendant cette Grande guerre de 1914-1918 ont été gravés sur des plaques installées dans « l’anneau de la mémoire », véritable monument commémoratif international, conçu par Philippe Prost.

Ici, la mémoire des victimes est commémorée à égalité !
L’ordre alphabétique d’inscription a eu raison des nationalités, des religions et des grades des victimes. Ennemis ou frères d’armes, leur mémoire est rappelée dans cet anneau d’un périmètre de 345 m.

Mais la commémoration, à quoi ça sert ?

La déferlante de poppies, c’est spectaculaire ! Elle rappelle les flots de sangs versés par les combattants et les victimes de cette guerre dans cette terre crayeuse de Flandres.
Cet anneau de la mémoire (ou plutôt l’ellipse) se veut, de par son architecture, symboliser « la fragilité de la paix ».

Ces grandes cérémonies ont quelque chose de figé, d’artificiel et ne rendent pas compte du vécu des victimes.

En effet, ce vécu, reste dans les coulisses du spectacle des commémorations à l’instar de celui offert par ces 250 jeunes venus du monde entier qui, sur le concerto pour clarinette de Mozart, ont rendu hommage à la mémoire des disparus de la Grande Guerre, le 14 juillet dernier.

Alors, seule une forme de nostalgie dominerait-elle puisque Claude Choules, surnommé « Chuckles », le dernier combattant de la Grande guerre s’est éteint, en Australie, il y a maintenant deux ans ? Et, à qui vont servir les bénéfices de la vente des poppies ?

Cependant, mêmes imparfaites, les commémorations, nous dit Claude Quétel, permettent de lutter contre cette tendance à l’oubli, « cette tendance à laisser l’histoire aux seuls historiens »

Le Chef d’Etat qui inaugurera cet édifice dans l’après-midi du 11 novembre 2014, affirme lui que les commémorations ne sont « pas une nostalgie », mais des actes d’espérance et de vigilance (…) Pour lui, « les générations nouvelles doivent comprendre que le combat pour la paix n’est jamais achevé ».

Cette phrase, est une phrase qui fait sens en ce jour du centenaire de l’armistice pour nous, UNSA Éducation, car éduquer à la tolérance, au vivre ensemble et à la paix représente un solide rempart contre les combats fondamentalistes qui sévissent un peu partout dans le monde.

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À Londres, ce sont des flots de « poppies » rouge vermillon qui glissent de la Tour de Londres. L’événement a fortement impressionné la famille royale et attiré nombre de touristes. En revanche, tous les habitants du Commonweath arborent le « Poppy » à la boutonnière et les coquelicots de papier sont vendus au bénéfice des anciens combattants.

À Notre Dame de Lorette (Pas de Calais), ce sont bien évidemment les « bleuets » qui seront portés à la boutonnière des officiels français mais surtout, ce sera la mémoire des soldats morts pendant cette Grande guerre qui sera honorée.

En effet, les noms des presque 600000 soldats morts en Artois pendant cette Grande guerre de 1914-1918 ont été gravés sur des plaques installées dans « l’anneau de la mémoire », véritable monument commémoratif international, conçu par Philippe Prost.

Ici, la mémoire des victimes est commémorée à égalité !
L’ordre alphabétique d’inscription a eu raison des nationalités, des religions et des grades des victimes. Ennemis ou frères d’armes, leur mémoire est rappelée dans cet anneau d’un périmètre de 345 m.

Mais la commémoration, à quoi ça sert ?

La déferlante de poppies, c’est spectaculaire ! Elle rappelle les flots de sangs versés par les combattants et les victimes de cette guerre dans cette terre crayeuse de Flandres.
Cet anneau de la mémoire (ou plutôt l’ellipse) se veut, de par son architecture, symboliser « la fragilité de la paix ».

Ces grandes cérémonies ont quelque chose de figé, d’artificiel et ne rendent pas compte du vécu des victimes.

En effet, ce vécu, reste dans les coulisses du spectacle des commémorations à l’instar de celui offert par ces 250 jeunes venus du monde entier qui, sur le concerto pour clarinette de Mozart, ont rendu hommage à la mémoire des disparus de la Grande Guerre, le 14 juillet dernier.

Alors, seule une forme de nostalgie dominerait-elle puisque Claude Choules, surnommé « Chuckles », le dernier combattant de la Grande guerre s’est éteint, en Australie, il y a maintenant deux ans ? Et, à qui vont servir les bénéfices de la vente des poppies ?

Cependant, mêmes imparfaites, les commémorations, nous dit Claude Quétel, permettent de lutter contre cette tendance à l’oubli, « cette tendance à laisser l’histoire aux seuls historiens »

Le Chef d’Etat qui inaugurera cet édifice dans l’après-midi du 11 novembre 2014, affirme lui que les commémorations ne sont « pas une nostalgie », mais des actes d’espérance et de vigilance (…) Pour lui, « les générations nouvelles doivent comprendre que le combat pour la paix n’est jamais achevé ».

Cette phrase, est une phrase qui fait sens en ce jour du centenaire de l’armistice pour nous, UNSA Éducation, car éduquer à la tolérance, au vivre ensemble et à la paix représente un solide rempart contre les combats fondamentalistes qui sévissent un peu partout dans le monde.