« Même Ousmane Sow a été petit »

Il y a des pépites que l’on découvre quelques années après leur sortie…C’est toujours une surprise et un émerveillement, c’est là l’essentiel…C’est le cas de ce petit livre Même Ousmane Sow a été petit, destiné aux plus jeunes mais que l’on dévore à tout âge.

En 1999, a eu lieu l’inoubliable et lumineuse exposition des sculptures d’Ousmane Sow, sur le Pont des Arts à Paris: un choc et un bouleversement esthétiques pour certains, un hymne à l’être humain, pour d’autres.

Dix ans après, Béatrice Soulé et le dessinateur Christophe Humbert publient cette biographie, qui tient plus de l’oeuvre d’art, Même Ousmane Sow a été petit.

On y apprend que le code de conduite des Peulh, auxquels les Sow appartiennent, est la « Pulagu » c’est-à-dire, la maîtrise de soi.

Ce livre trace, avec humour, le parcours de l’artiste entre le Senégal et la France. Ousmane Sow arrive, sans un sou, en France, à l’âge de 22 ans. D’abord kinésithérapeuthe, il n’abandonne pas son rêve de sculpteur. Il organise, dans un Sénégal indépendant, dirigé par Léopold Sedar Senghor, le premier service de kinésithérapie à l’hôpital Le Dantec.

C’est par la photo que le sculpteur découvre le peuple des Nouba voués à l’extermination. En 1980, il leur rend hommage avec des sculptures de grand format. Puis, d’autres peuplades oubliées et tribus en voie de disparition renaîtront des mains du sculpteur : les guerriers Massaï, les Zoulou ou les Peulh.

Aujourd’hui, exposé dans le monde entier, Ousmane Sow rend hommage aux hommes et femmes qui n’ont jamais désespéré du genre humain.

Béatrice Soulé, dessins de Christophe Humbert, Même Ousmane Sow a été petit, Actes Sud, 2009, 24 €.

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Il y a des pépites que l’on découvre quelques années après leur sortie…C’est toujours une surprise et un émerveillement, c’est là l’essentiel…C’est le cas de ce petit livre Même Ousmane Sow a été petit, destiné aux plus jeunes mais que l’on dévore à tout âge.

En 1999, a eu lieu l’inoubliable et lumineuse exposition des sculptures d’Ousmane Sow, sur le Pont des Arts à Paris: un choc et un bouleversement esthétiques pour certains, un hymne à l’être humain, pour d’autres.

Dix ans après, Béatrice Soulé et le dessinateur Christophe Humbert publient cette biographie, qui tient plus de l’oeuvre d’art, Même Ousmane Sow a été petit.

On y apprend que le code de conduite des Peulh, auxquels les Sow appartiennent, est la « Pulagu » c’est-à-dire, la maîtrise de soi.

Ce livre trace, avec humour, le parcours de l’artiste entre le Senégal et la France. Ousmane Sow arrive, sans un sou, en France, à l’âge de 22 ans. D’abord kinésithérapeuthe, il n’abandonne pas son rêve de sculpteur. Il organise, dans un Sénégal indépendant, dirigé par Léopold Sedar Senghor, le premier service de kinésithérapie à l’hôpital Le Dantec.

C’est par la photo que le sculpteur découvre le peuple des Nouba voués à l’extermination. En 1980, il leur rend hommage avec des sculptures de grand format. Puis, d’autres peuplades oubliées et tribus en voie de disparition renaîtront des mains du sculpteur : les guerriers Massaï, les Zoulou ou les Peulh.

Aujourd’hui, exposé dans le monde entier, Ousmane Sow rend hommage aux hommes et femmes qui n’ont jamais désespéré du genre humain.

Béatrice Soulé, dessins de Christophe Humbert, Même Ousmane Sow a été petit, Actes Sud, 2009, 24 €.