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Médecins, infirmier∙ères et assistant∙es sociales∙aux : l’ultime camouflet qu’ils/elles n’acceptent pas !!

La « prime Ségur » a permis de rémunérer (un peu) mieux les personnels de santé hospitaliers et territoriaux épuisés par la gestion de la crise sanitaire. Le gouvernement a ensuite élargi à la filière socioéducative. Mais les personnels sociaux et de santé de nos ministères ont curieusement été oubliés… Ce n’est pas acceptable !

Face à l’engagement remarquable, mais aussi à l’épuisement des personnels de santé pendant la crise sanitaire, le gouvernement a octroyé un complément de rémunération de 183€ aux personnels de santé hospitaliers. Appelé « CTI », ce Complément de traitement indiciaire est pris en compte pour les futurs droits à la retraite.

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Suite aux revendications des « oublié∙es du Ségur », le gouvernement Castex a promis l’élargissement du CTI à la filière socioéducative. Promesse à moitié tenue, puisqu’à la parution du décret, les collègues concerné∙es ont constaté qu’il ne s’agit pas vraiment d’un CTI, mais d’une prime, rebaptisée « prime de revalorisation ». Son montant est équivalent, mais elle ne sera pas prise en compte pour la retraite. Une petite entourloupe en douce qui ne correspond pas aux annonces politiques faites dans les médias pour les oublié∙es du Ségur…

 

… Sauf qu’il reste encore des oublié∙es. Des oublié∙es de tout : du CTI et de la prime ! Encore une fois, il s’agit des personnels de l’Education nationale et de l’enseignement supérieur.

 

  • Ce sont pourtant des médecins et infirmier∙ères ayant le même diplôme que leurs collègues hospitaliers ? Oui.
  • Les même collègues qui ont passé leurs journées, soirées et week-end à faire du tracing covid-19 ? Oui

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  • Ce sont pourtant des assistant∙es sociales∙aux au même titre que celles et ceux qui exercent dans la fonction publique territoriale ? Oui
  • Les assistant∙es sociales∙aux qui ont pris en charge les situations de grande difficulté financière des familles, élèves, étudiant∙es pendant la crise sanitaire ? Oui

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  • Les mêmes personnels que le ministère ne parvient plus à recruter et qui manquent dans tant d’établissements, tellement le manque d’attractivité de leurs métiers dans nos ministères est criant ? Oui…

 

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Et bien Non.

Non, l’UNSA Éducation ne peut accepter que les rémunérations, à compétences métiers identiques, soient inférieures dans nos ministères qu’ailleurs.

L’UNSA Éducation ne peut accepter non plus que des personnels mal rémunérés et mal traités aient pour conséquences des zones géographiques où les élèves, les familles, les étudiant∙es ne bénéficient plus du suivi médical et social auxquels ils/elles ont droit.

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Nous demandons que cette injustice cesse.

Les médecins de l’Éducation nationale et les infirmier∙ères scolaires doivent percevoir le CTI comme leurs collègues d’autres lieux d’exercice.

Les assistant∙es sociaux∙ales de l’EN et du supérieur doivent percevoir la prime de revalorisation comme leurs collègues d’autres lieux d’exercice.

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Nous ne lâcherons pas. Car les discriminations entre personnels, qui amènent par ricochet des discriminations entre élèves, c’est le contraire des valeurs que nous portons, et que l’École de la République doit porter.

 

 

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