Martinique : les syndicats s’en remettent aux politiques

L’intersyndicale (FSU, Snetaa-FO, Unsa Éducation, SMPE-CGTM), qui bloque depuis jeudi le rectorat, a été reçue hier à la Région par Serge Letchimy.
Assiste-t-on à une décrispation dans la crise qui secoue l’Éducation nationale ?

L’ambiance était en tous les cas très cordiale hier midi, au conseil régional, où le président Serge Letchimy a reçu l’intersyndicale JTSU, Snetaa-FO, Unsa Éducation, SMPE-CGTM) fortement mobilisée (blocage du rectorat, enseignants en grève) contre la suppression de 90 postes à la rentrée de septembre. Pendant un peu plus d’une heure, les syndicalistes ont tour à tour expliqué le bien-fondé de leur mobilisation et l’incapacité, selon eux, des autorités rectorales à adapter la politique éducative aux réalités de la Martinique. « En effet, en dépit du contexte socio-économique qui pèse lourdement sur la réussite scolaire, en dépit des propositions des organisations syndicales visant à encadrer plus fortement la population scolaire, la rectrice s’obstine aveuglément et sans discernement à poursuivre une politique de démantèlement du service public de l’éducation an Martinique » , constate l’intersyndicale. Pour Françoise Para-clet, secrétaire académique du Snes-FSU, « on ne peut pas accepter ces suppressions de postes et on ne lâchera pas le morceau » . Mireille Jacques, responsable de l’Unsa Éducation, souligne qu’« il n’y a pas de projet académique pour la Martinique » . « Les personnels enseignants et non-enseignants sont en souffrance ; des chefs d’établissement se trouvent en difficulté pour la préparation de la rentrée 2014, ils ne s’expriment pas mais ils ont observé jeudi une grève administrative » . Jocelyn Présent, du Snetaa-FO, rappelle que l’enseignement professionnel paie un lourd tribut aux suppressions de postes. « Ces dernières se transforment en suppressions de filières porteuses et c’est l’ensemble de la formation initiale de base qui est en danger » .

Lire l’article sur le site de France-Antilles

Sélectionnés pour vous
+ d’actualités nationales

L’intersyndicale (FSU, Snetaa-FO, Unsa Éducation, SMPE-CGTM), qui bloque depuis jeudi le rectorat, a été reçue hier à la Région par Serge Letchimy.
Assiste-t-on à une décrispation dans la crise qui secoue l’Éducation nationale ?

L’ambiance était en tous les cas très cordiale hier midi, au conseil régional, où le président Serge Letchimy a reçu l’intersyndicale JTSU, Snetaa-FO, Unsa Éducation, SMPE-CGTM) fortement mobilisée (blocage du rectorat, enseignants en grève) contre la suppression de 90 postes à la rentrée de septembre. Pendant un peu plus d’une heure, les syndicalistes ont tour à tour expliqué le bien-fondé de leur mobilisation et l’incapacité, selon eux, des autorités rectorales à adapter la politique éducative aux réalités de la Martinique. « En effet, en dépit du contexte socio-économique qui pèse lourdement sur la réussite scolaire, en dépit des propositions des organisations syndicales visant à encadrer plus fortement la population scolaire, la rectrice s’obstine aveuglément et sans discernement à poursuivre une politique de démantèlement du service public de l’éducation an Martinique » , constate l’intersyndicale. Pour Françoise Para-clet, secrétaire académique du Snes-FSU, « on ne peut pas accepter ces suppressions de postes et on ne lâchera pas le morceau » . Mireille Jacques, responsable de l’Unsa Éducation, souligne qu’« il n’y a pas de projet académique pour la Martinique » . « Les personnels enseignants et non-enseignants sont en souffrance ; des chefs d’établissement se trouvent en difficulté pour la préparation de la rentrée 2014, ils ne s’expriment pas mais ils ont observé jeudi une grève administrative » . Jocelyn Présent, du Snetaa-FO, rappelle que l’enseignement professionnel paie un lourd tribut aux suppressions de postes. « Ces dernières se transforment en suppressions de filières porteuses et c’est l’ensemble de la formation initiale de base qui est en danger » .

Lire l’article sur le site de France-Antilles