L’enluminure au Moyen Âge expliquée aux petits et aux plus grands

À une époque où les écrans, la photo, la publicité n’existaient pas, on imagine mal l’émotion qui devait s’emparer de celui qui se penchait sur ces sublimes livres enluminés du Moyen Âge, nous explique Béatrice Fontanel, dans Merveilleux Moyen Âge, un livre à l’iconographie riche et travaillée, destiné aux enfants, petits et grands…

On mesure mal le travail infini qu’il fallait aux scribes, moines et enlumineurs pour réaliser ces livres si précieux. Ce livre est aussi l’occasion de comprendre comment le monde était représenté au Moyen Âge : un grand cocon, entouré d’eau dans un monde plat, comme dans le manuscrit du XIème siècle, Carte de l’évangélisation du monde par les apôtres, par exemple.

Comme les vitraux, les enluminures sont les bandes dessinées du Moyen Âge, comme dans les livres d’heures, où l’important était de frapper l’imagination du lecteur. Ainsi, les personnages tiennent des phylactères, ces banderoles sur lesquelles sont retranscrites les paroles des personnages, à la manière des bulles dans les BD.

Pendant tout le Moyen Âge, nous précise l’auteur, la Bible a été le livre le plus copié, enluminé, et diffusé. On remarquera la fantaisie surprenante dans la représentation des démons qui pullulent dans les manuscrits dont s’inspirera, évidemment, Jérôme Bosch.

À côté des ouvrages religieux ou historiques, existaient des livres destinés à distraire le lecteur et à le faire rire, comme le personnage de Fauvel (du XIVème siècle), âne délurré et bourré de défauts qui permet à son auteur Gervais du Bus de critiquer les abus et la corruption des hommes d’église.

Voici un très bel ouvrage, avec un soin particulier accordé aux reproductions, qui nous donne l’impression de tourner les riches pages des manuscrits enluminés.

Béatrice Fontanel, Merveilleux Moyen Âge, Palettes, 2010, 24€50.

 

 

 

 

Sélectionnés pour vous
+ d’actualités nationales

À une époque où les écrans, la photo, la publicité n’existaient pas, on imagine mal l’émotion qui devait s’emparer de celui qui se penchait sur ces sublimes livres enluminés du Moyen Âge, nous explique Béatrice Fontanel, dans Merveilleux Moyen Âge, un livre à l’iconographie riche et travaillée, destiné aux enfants, petits et grands…

On mesure mal le travail infini qu’il fallait aux scribes, moines et enlumineurs pour réaliser ces livres si précieux. Ce livre est aussi l’occasion de comprendre comment le monde était représenté au Moyen Âge : un grand cocon, entouré d’eau dans un monde plat, comme dans le manuscrit du XIème siècle, Carte de l’évangélisation du monde par les apôtres, par exemple.

Comme les vitraux, les enluminures sont les bandes dessinées du Moyen Âge, comme dans les livres d’heures, où l’important était de frapper l’imagination du lecteur. Ainsi, les personnages tiennent des phylactères, ces banderoles sur lesquelles sont retranscrites les paroles des personnages, à la manière des bulles dans les BD.

Pendant tout le Moyen Âge, nous précise l’auteur, la Bible a été le livre le plus copié, enluminé, et diffusé. On remarquera la fantaisie surprenante dans la représentation des démons qui pullulent dans les manuscrits dont s’inspirera, évidemment, Jérôme Bosch.

À côté des ouvrages religieux ou historiques, existaient des livres destinés à distraire le lecteur et à le faire rire, comme le personnage de Fauvel (du XIVème siècle), âne délurré et bourré de défauts qui permet à son auteur Gervais du Bus de critiquer les abus et la corruption des hommes d’église.

Voici un très bel ouvrage, avec un soin particulier accordé aux reproductions, qui nous donne l’impression de tourner les riches pages des manuscrits enluminés.

Béatrice Fontanel, Merveilleux Moyen Âge, Palettes, 2010, 24€50.