La sexualité des adolescents un sujet tabou !

Depuis 2011, les lycéens et les apprentis d’Île de France pouvaient bénéficier de consultations et accéder gratuitement à tout type de contraceptifs via le « pass contraception ».

Or, le 7 avril dernier, lors de l’assemblée plénière du Conseil régionale, la vice-présidente de la région Ile-de-France en a annoncé la suppression à cause du faible nombre de « pass » distribué ces dernières années !

Plutôt que de proposer des solutions pour remédier à cette situation, ou encore de lancer une véritable évaluation, le Conseil régional préfère tout simplement supprimer un dispositif qui permettait aux jeunes de bénéficier de consultations anonymes et de moyens de contraception gratuits !

Pourtant, faut-il encore rappeler qu’au niveau national 3 838 naissances et plus de 12 000 avortements ont été réalisées sur des mineures en 2013. De surcroît, le recours à l’IVG a augmenté ces dernières années chez les 18-24 ans.(Rapport IGAS avril 2015).

Par conséquent, pour remédier à ce problème de santé publique, le Conseil régional choisit de supprimer un des accès aux consultations et aux moyens de contraceptions.

L’UNSA Éducation rappelle que conformément à la loi de refondation, le principal élément permettant d’améliorer l’accès à la contraception relève de l’éducation à la sexualité́ et de l’information.

L’UNSA Éducation voit donc une certaine contradiction dans le discours du Conseil régional qui annonce vouloir conserver une « campagne pour la contraception » tout en supprimant un dispositif qui facilite son accès!

Sélectionnés pour vous
+ d’actualités nationales

Depuis 2011, les lycéens et les apprentis d’Île de France pouvaient bénéficier de consultations et accéder gratuitement à tout type de contraceptifs via le « pass contraception ».

Or, le 7 avril dernier, lors de l’assemblée plénière du Conseil régionale, la vice-présidente de la région Ile-de-France en a annoncé la suppression à cause du faible nombre de « pass » distribué ces dernières années !

Plutôt que de proposer des solutions pour remédier à cette situation, ou encore de lancer une véritable évaluation, le Conseil régional préfère tout simplement supprimer un dispositif qui permettait aux jeunes de bénéficier de consultations anonymes et de moyens de contraception gratuits !

Pourtant, faut-il encore rappeler qu’au niveau national 3 838 naissances et plus de 12 000 avortements ont été réalisées sur des mineures en 2013. De surcroît, le recours à l’IVG a augmenté ces dernières années chez les 18-24 ans.(Rapport IGAS avril 2015).

Par conséquent, pour remédier à ce problème de santé publique, le Conseil régional choisit de supprimer un des accès aux consultations et aux moyens de contraceptions.

L’UNSA Éducation rappelle que conformément à la loi de refondation, le principal élément permettant d’améliorer l’accès à la contraception relève de l’éducation à la sexualité́ et de l’information.

L’UNSA Éducation voit donc une certaine contradiction dans le discours du Conseil régional qui annonce vouloir conserver une « campagne pour la contraception » tout en supprimant un dispositif qui facilite son accès!