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La coopération avec le secteur médico-social est ainsi le point crucial de l’avenir de l’école inclusive.
Une coopération interministérielle est urgente et indispensable puisque sur ce sujet de l’inclusion, il y a un cloisonnement entre les prescripteurs, côté ministère de la santé, et les exécutants, côté éducation. En effet, c’est le ministère de la santé qui notifie via ses Agences régionales de santé (et des Maisons Départementales pour les Personnes Handicapées). Le ministère de l’éducation nationale doit ensuite assurer l’accueil des enfants notifiés, tant bien que mal. Plutôt mal que bien. Le plus souvent par la création d’emploi d’Accompagnant d’Élèves en Situation de Handicap (AESH). Mais comme les demandes sont en augmentation constante, ces emplois ne suffisent pas à embrasser toute la complexité de l’inclusion en milieu scolaire. Pourtant, ces personnels s’impliquent de leur mieux, avec abnégation, dans des emplois très contraignants, peu reconnus, peu formés, peu rémunérés, et qui, logiquement, peinent à fidéliser les personnes qui les occupent.
Beaucoup d’enfants inclus à l’école sont en attente de soins.
Or, un ou une professeur.e n’est pas un soignant. Quand bien même, il ou elle serait formé.e au principe inclusif, ce qui est loin d’être le cas pour l’ensemble des 800 000 enseignant.es. Ces soins peuvent être de nature diverse : ergothérapie, psychomotricité, soutien éducatif et/ou psychologique (voire psychiatrique), orthophonie, etc. De nombreux territoires sont touchés par une pénurie de soignant.es dans toutes leurs spécialités. Les parents se heurtent à des délais effroyables d’attente pour la prise en charge de leurs enfants. De plus, au sein du système scolaire, les personnels de santé et du social sont en nombre bien insuffisant pour permettre d’apporter rapidement leur expertise en soutien aux équipes.
Pendant ce temps-là, l’école accueille, lieu collectif de socialisation, indéniablement, mais aussi d’apprentissage. Comment permettre à tous les enfants d’apprendre quand la classe est perturbée par des enfants qui crient leur détresse et manifestent violemment leur mal-être, conséquences de ces défaillances de soin ? Les adultes présents peuvent contenir des crises, encore une fois tant bien que mal, et au détriment du bien-être au travail, mais ne peuvent en résoudre les causes. Les professionnels de l’éducation ont besoin des professionnels du soin.
L’inclusion scolaire ne peut se poursuivre sans un véritable renforcement des coopérations entre les deux milieux professionnels, avec des interventions en proximité des enfants, sur le temps scolaire, à l’école. Ça et là des dispositifs existent. Par exemple, dans le cadre d’un PCPE (Pôle de Compétences et de Prestations Externalisée) des éducateurs et éducatrices spécialisés interviennent sur demande de la communauté scolaire, en soutien d’un enfant, de primaire ou de maternelle, se trouvant en grande difficulté dans sa classe pour des raisons comportementales. Ces éducateurs et éducatrices ne sont pas seulement des « ressources », ils et elles apportent in situ leurs compétences complémentaires à celles des enseignant.es.
Renforcer ces coopérations, dans toutes les écoles, quelles que soient leur implantation géographique, va nécessiter des moyens importants, moyens financiers et humains. L’ « Acte 2 » de l’école inclusive est très attendu, lui aussi va devoir bénéficier d’un « choc d’attractivité ». Un choix politique est nécessaire, car la société ne saura pas devenir véritablement inclusive sans en passer par une éducation inclusive de qualité.
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