Mois du droit des femmes le 8, de la francophonie et du bonheur le 20, et Printemps des poètes du 13 au 29, quelle conjonction en mars!
La Déclaration du CSFEF, à l’occasion de la Journée internationale de la francophonie rappelle que beaucoup reste à dire et à faire pour la promotion des droits et des libertés, en cette année 2021 particulière : Djibouti, Niger, Sénégal, Tchad , Haïti, République Centrafricaine, et ailleurs. La liste est longue : enseignants arrêtés, baisses de salaire, systèmes scolaires défaillants, fuite d’étudiants, enlèvements, meurtres ethniques.
Si la langue française n’est pas l’antidote démocratique, elle est un lien particulier qui peut nous unir mais qu’il nous revient d’incarner par l’esprit, la parole, dans l’action.
Un peu du poète-volcan Césaire ravive cet humanisme universel nécessaire :
« Il y a des volcans fous / il y a des volcans ivres à la dérive / il y a des volcans qui vivent en meute et patrouillent / […] il y a des volcans vigilants / des volcans qui aboient […] il ne faut pas oublier ceux qui ne sont pas les moindres / les volcans qu’aucune dorsale n’a jamais repérés / et dont de nuit les rancunes se construisent / il y a des volcans dont l’embouchure est à la mesure exacte de l’antique déchirure. »
Voici 150 ans, le 18 mars, débutait la Commune de Paris qui en 72 jours avait entre autres promulgué l’école gratuite, la séparation de l’église et de l’état, reconnu l’union libre, accordé la citoyenneté aux étrangers…  Au-dessus des tergiversations sur la commémoration de la république sociale, nous inspire l’esprit de Louise Michel!