Égalité professionnelle entre les femmes et les hommes : pour aujourd’hui ou pour demain ?

La semaine de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, du 3 au 9 octobre 2017, est l’occasion de mettre en lumière les initiatives et les projets en faveur de la parité au travail.

Pourquoi est-ce si important d’en faire la promotion?

▪ Le rythme du rattrapage salarial entre les femmes et les hommes a ralenti depuis la crise financière de 2008.

▪ En 2011, l’écart moyen de retraite brute entre femmes et hommes était de presque 40%.

▪ En 2016, à travail égal, une femme gagne toujours 20 % de moins qu’un homme.
 

Si rien n’est fait, il faudra attendre 135 ans pour obtenir l’égalité salariale conclut un rapport d’octobre 2016 publié par le Forum économique mondial.

Pour L’Unsa Éducation, qui milite pour une réelle égalité femmes- hommes au travail, c’est inacceptable et il est temps d’agir!

Le premier plan interministériel en faveur de l’égalité professionnelle (PIEP) entre les femmes et les hommes a vu le jour l’année dernière et doit couvrir la période 2016-2020.

Son objectif ?
Garantir et faire progresser l’égalité entre les femmes et les hommes au travail autour de 4 priorités :

▪ Agir en faveur de l’égalité professionnelle et salariale,
▪ Lutter contre les stéréotypes sexistes et encourager à la mixité professionnelle,
▪ Améliorer l’insertion professionnelle des femmes et promouvoir l’égalité dans l’emploi entre les femmes et les hommes,
▪ Prévenir et lutter contre le sexisme, les discriminations, les violences à l’encontre des femmes dans le champ du travail.

Des leviers pour faire respecter cette égalité commence à voir le jour.

Le « name and shame » technique qui consiste à dénoncer en nommant les mauvais élèves de la féminisation dans le monde du travail, en fait partie. Dix entreprises ont été ainsi récemment pointées du doigt parce qu’elles figurent au plus bas du palmarès de la féminisation des instances dirigeantes.

Ces leviers essentiels ne pourront être efficaces que s’ils s’accompagnent d’une culture de la déconstruction des stéréotypes de genre, et cela dès le plus jeune âge. L’éducation doit jouer ici un rôle essentiel.

Des outils existent pour aborder en classe les inégalités entre les sexes et ils doivent être diffusés et exploités par le plus grand nombre.

C’est pourquoi, notre fédération, l’Unsa Éducation, s’associe à cette semaine.
L’égalité professionnelle ne doit pas être le vain espoir d’un avenir lointain mais bien la réalité d’un futur proche.

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La semaine de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, du 3 au 9 octobre 2017, est l’occasion de mettre en lumière les initiatives et les projets en faveur de la parité au travail.

Pourquoi est-ce si important d’en faire la promotion?

▪ Le rythme du rattrapage salarial entre les femmes et les hommes a ralenti depuis la crise financière de 2008.

▪ En 2011, l’écart moyen de retraite brute entre femmes et hommes était de presque 40%.

▪ En 2016, à travail égal, une femme gagne toujours 20 % de moins qu’un homme.
 

Si rien n’est fait, il faudra attendre 135 ans pour obtenir l’égalité salariale conclut un rapport d’octobre 2016 publié par le Forum économique mondial.

Pour L’Unsa Éducation, qui milite pour une réelle égalité femmes- hommes au travail, c’est inacceptable et il est temps d’agir!

Le premier plan interministériel en faveur de l’égalité professionnelle (PIEP) entre les femmes et les hommes a vu le jour l’année dernière et doit couvrir la période 2016-2020.

Son objectif ?
Garantir et faire progresser l’égalité entre les femmes et les hommes au travail autour de 4 priorités :

▪ Agir en faveur de l’égalité professionnelle et salariale,
▪ Lutter contre les stéréotypes sexistes et encourager à la mixité professionnelle,
▪ Améliorer l’insertion professionnelle des femmes et promouvoir l’égalité dans l’emploi entre les femmes et les hommes,
▪ Prévenir et lutter contre le sexisme, les discriminations, les violences à l’encontre des femmes dans le champ du travail.

Des leviers pour faire respecter cette égalité commence à voir le jour.

Le « name and shame » technique qui consiste à dénoncer en nommant les mauvais élèves de la féminisation dans le monde du travail, en fait partie. Dix entreprises ont été ainsi récemment pointées du doigt parce qu’elles figurent au plus bas du palmarès de la féminisation des instances dirigeantes.

Ces leviers essentiels ne pourront être efficaces que s’ils s’accompagnent d’une culture de la déconstruction des stéréotypes de genre, et cela dès le plus jeune âge. L’éducation doit jouer ici un rôle essentiel.

Des outils existent pour aborder en classe les inégalités entre les sexes et ils doivent être diffusés et exploités par le plus grand nombre.

C’est pourquoi, notre fédération, l’Unsa Éducation, s’associe à cette semaine.
L’égalité professionnelle ne doit pas être le vain espoir d’un avenir lointain mais bien la réalité d’un futur proche.