Égalité professionnelle dans La Fonction publique : à quand la fin des discriminations femmes/hommes ?

La Fonction publique va-t-elle enfin prendre les choses en main en termes d’égalité professionnelle ?

C’est en tout cas la volonté affichée de la Direction générale de l’administration et de la fonction publique (DGAFP) qui a réuni un certain nombre d’acteurs dont l’Unsa Éducation, lors de deux groupes de travail consacrés à améliorer la situation dans la Fonction Publique.

L’égalité entre les femmes et les hommes est au cœur des valeurs de notre fédération et toutes les actions concrètes mises en place pour changer la donne sont une excellente nouvelle.

Or, les données transmises par la DGAFP n’ont fait qu’enfoncer des portes ouvertes :

Les inégalités dans l’accès à la Fonction publique persistent entre les femmes et les hommes et ce malgré la loi du 4 août 2014 pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes et le protocole d’accord relatif à l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes dans la fonction publique en mars 2013.

Plusieurs causes à ces inégalités :
-la « non-mixité des métiers (ségrégation professionnelle horizontale) », 
-le « plafond de verre (ségrégation verticale avec la surreprésentation de femmes ou d’hommes dans certains niveaux hiérarchiques) » 
-les « processus sociaux externes (socialisation familiale, scolarité, charges familiales, …) » et « internes à l’administration (contraintes horaires, mobilité géographique, …) »

Ainsi, les femmes dans la fonction publique ne sont pas épargnées par les discriminations contrairement à de nombreuses idées reçues.

Cinq axes d’amélioration ont été proposés :
-le développement de la connaissance des métiers,
-l’élargissement des viviers,
-le renforcement de l’action des écoles de service public avec le renforcement de la formation et de la sensibilisation pour mettre fin aux stéréotypes de genre.
-la garantie d’un égal accès aux formations en facilitant l’entrée effective en formation, limitant les « phénomènes d’autocensure »  et les discriminations dont les agents « pourraient être victimes dans l’accès à la formation ».
-le renforcement de la transparence et de l’équité dans l’avancement et les promotions mais aussi le questionnement des règles statutaires et des pratiques de gestion liées à la mobilité géographique obligatoire et le développement de l’accompagnement à la mobilité.

L’Unsa Éducation fait de l’égalité une exigence absolue et elle s’attache à la défendre dans tous les domaines, l’égalité femmes/hommes est donc une priorité.
Toutes les pistes avancées par la DGAFP nous semblent positives mais elles doivent être un tremplin à des mesures concrètes.
Notre fédération, fidèle à ces valeurs, sera donc vigilante à ce que ces propositions ne soient pas que de vagues promesses mais réellement mises en application.

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La Fonction publique va-t-elle enfin prendre les choses en main en termes d’égalité professionnelle ?

C’est en tout cas la volonté affichée de la Direction générale de l’administration et de la fonction publique (DGAFP) qui a réuni un certain nombre d’acteurs dont l’Unsa Éducation, lors de deux groupes de travail consacrés à améliorer la situation dans la Fonction Publique.

L’égalité entre les femmes et les hommes est au cœur des valeurs de notre fédération et toutes les actions concrètes mises en place pour changer la donne sont une excellente nouvelle.

Or, les données transmises par la DGAFP n’ont fait qu’enfoncer des portes ouvertes :

Les inégalités dans l’accès à la Fonction publique persistent entre les femmes et les hommes et ce malgré la loi du 4 août 2014 pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes et le protocole d’accord relatif à l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes dans la fonction publique en mars 2013.

Plusieurs causes à ces inégalités :
-la « non-mixité des métiers (ségrégation professionnelle horizontale) », 
-le « plafond de verre (ségrégation verticale avec la surreprésentation de femmes ou d’hommes dans certains niveaux hiérarchiques) » 
-les « processus sociaux externes (socialisation familiale, scolarité, charges familiales, …) » et « internes à l’administration (contraintes horaires, mobilité géographique, …) »

Ainsi, les femmes dans la fonction publique ne sont pas épargnées par les discriminations contrairement à de nombreuses idées reçues.

Cinq axes d’amélioration ont été proposés :
-le développement de la connaissance des métiers,
-l’élargissement des viviers,
-le renforcement de l’action des écoles de service public avec le renforcement de la formation et de la sensibilisation pour mettre fin aux stéréotypes de genre.
-la garantie d’un égal accès aux formations en facilitant l’entrée effective en formation, limitant les « phénomènes d’autocensure »  et les discriminations dont les agents « pourraient être victimes dans l’accès à la formation ».
-le renforcement de la transparence et de l’équité dans l’avancement et les promotions mais aussi le questionnement des règles statutaires et des pratiques de gestion liées à la mobilité géographique obligatoire et le développement de l’accompagnement à la mobilité.

L’Unsa Éducation fait de l’égalité une exigence absolue et elle s’attache à la défendre dans tous les domaines, l’égalité femmes/hommes est donc une priorité.
Toutes les pistes avancées par la DGAFP nous semblent positives mais elles doivent être un tremplin à des mesures concrètes.
Notre fédération, fidèle à ces valeurs, sera donc vigilante à ce que ces propositions ne soient pas que de vagues promesses mais réellement mises en application.