Bilan d’une première année pour le Plan Mercredi

Le COJ (Conseil d’Orientation des politiques de Jeunesse) a publié ce bilan. Financements insuffisants, 45% des enfants scolarisés en sont bénéficiaires, majoritairement des enfants urbains, grande disparité d’accueil entre communes et départements. Bref, un bilan, qui sans surprise, montre que cet enième dispositif n’a pas permis d’améliorer l’équité éducative sur tous les temps de l’enfant.

Disparités de territoires
Le bilan du COJ note que l’Ile de France concentre 1/3 des enfants accueillis avec des financements du Plan Mercredi. Rappelons que ce plan devait se substituer aux fonds d’aide donnés aux communes pour organiser l’accueil périscolaire lors de l’extension de la semaine de classe à 4,5 jours, lorsque le Ministre JM Blanquer a ouvert la possibilité de retour à 4 jours. Déjà lors de la réforme des rythmes scolaires, les communes rurales avaient éprouvé des difficultés à déployer un accueil périscolaire avec activités éducatives de qualité, ce plan n’a rien arrangé.
Difficultés à co-éduquer
Le rapport insiste également sur le manque de temps dédié à la préparation, à la discussion entre équipes d’animation et équipes enseignantes. Mais évidemment, sur quel temps de service cette concertation se ferait-elle ? Un impensé du plan Mercredi! Comment pourrait-on contraindre des équipes à partager autre chose que leurs lieux de travail si on ne les rémunère pas, en temps ou en HS? Les PEDT signés sous la loi de Refondation ont permis souvent l’embauche de coordinateurs des temps de l’enfant, mais le massif retour à la semaine de 4 jours a rendu ces postes moins nécessaires, et ils ne sont pas pérennisés.
Préconisations
La commission a élaboré des recommandations pour améliorer la mise en œuvre du plan et la formation des animateurs, jugée encore trop faible sur sa dimension éducative.
L’UNSA Education a toujours insisté sur la nécessité d’une politique éducative globale pour l’enfance et la jeunesse. Nous constatons avec regret que nos alertes sur les faiblesses de ce plan Mercredi sont la réalité d’une première année disparate. Pas d’équité territoriale, 55% des enfants écartés de cette offre éducative, co-éducation quasi inexistante. Nous voulons de l’ambition pour le temps et l’espace éducatifs, cela ne peut se réduire à un plan concentré sur les mercredis de certains enfants et pas d’autres.
 

Sélectionnés pour vous
+ d’actualités nationales

Le COJ (Conseil d’Orientation des politiques de Jeunesse) a publié ce bilan. Financements insuffisants, 45% des enfants scolarisés en sont bénéficiaires, majoritairement des enfants urbains, grande disparité d’accueil entre communes et départements. Bref, un bilan, qui sans surprise, montre que cet enième dispositif n’a pas permis d’améliorer l’équité éducative sur tous les temps de l’enfant.

Disparités de territoires
Le bilan du COJ note que l’Ile de France concentre 1/3 des enfants accueillis avec des financements du Plan Mercredi. Rappelons que ce plan devait se substituer aux fonds d’aide donnés aux communes pour organiser l’accueil périscolaire lors de l’extension de la semaine de classe à 4,5 jours, lorsque le Ministre JM Blanquer a ouvert la possibilité de retour à 4 jours. Déjà lors de la réforme des rythmes scolaires, les communes rurales avaient éprouvé des difficultés à déployer un accueil périscolaire avec activités éducatives de qualité, ce plan n’a rien arrangé.
Difficultés à co-éduquer
Le rapport insiste également sur le manque de temps dédié à la préparation, à la discussion entre équipes d’animation et équipes enseignantes. Mais évidemment, sur quel temps de service cette concertation se ferait-elle ? Un impensé du plan Mercredi! Comment pourrait-on contraindre des équipes à partager autre chose que leurs lieux de travail si on ne les rémunère pas, en temps ou en HS? Les PEDT signés sous la loi de Refondation ont permis souvent l’embauche de coordinateurs des temps de l’enfant, mais le massif retour à la semaine de 4 jours a rendu ces postes moins nécessaires, et ils ne sont pas pérennisés.
Préconisations
La commission a élaboré des recommandations pour améliorer la mise en œuvre du plan et la formation des animateurs, jugée encore trop faible sur sa dimension éducative.
L’UNSA Education a toujours insisté sur la nécessité d’une politique éducative globale pour l’enfance et la jeunesse. Nous constatons avec regret que nos alertes sur les faiblesses de ce plan Mercredi sont la réalité d’une première année disparate. Pas d’équité territoriale, 55% des enfants écartés de cette offre éducative, co-éducation quasi inexistante. Nous voulons de l’ambition pour le temps et l’espace éducatifs, cela ne peut se réduire à un plan concentré sur les mercredis de certains enfants et pas d’autres.