Baromètre : enquête annuelle

Baromètre UNSA 2020 : Les agent·es ont été au rendez-vous, et la reconnaissance c’est pour quand ?

Communiqué de presse. Plus de 9500 collègues ont participé à la 8ème édition du Baromètre des métiers de l’éducation de l’UNSA. Chaque année, nous donnons la parole aux différents professionnels de l’éducation sur les enjeux d’actualité et d’exercice de leur métier.

Communiqué : Baromètre UNSA des métiers de l’éducation 2020.
Les agent·es ont été au rendez-vous, et la reconnaissance c’est pour quand ?

Plus de 9500 collègues dont 65% sont enseignant.es, ont participé à la 8ème édition du Baromètre des métiers de l’éducation de l’UNSA. Chaque année, nous donnons la parole aux différents professionnels de l’éducation sur les enjeux d’actualité et d’exercice de leur métier. Une participation bien moins importante cette année, qui s’explique par la crise, le confinement et au final une suspension de la campagne.

Alors que la catastrophe sanitaire a confirmé combien la continuité des services publics était vitale, il est temps que le gouvernement prenne conscience que les femmes et hommes qui les font vivre ont besoin de reconnaissance. Cette nouvelle édition du Baromètre confirme qu’il en est de même sur le champ éducatif.

L’UNSA Éducation réitère son alerte auprès des responsables politiques. Cette enquête montre en effet le malaise grandissant qui touche la profession, une tendance accrue depuis 3 ans.
Seul 1 professionnel de l’éducation sur 5, conseillerait son métier à son entourage.
Ils sont plus nombreux à vouloir quitter leur métier notamment par une mobilité vers le secteur privé, les résultats sont sans appel sur l’état d’exaspération et d’épuisement quel que soit le métier exercé. Quelques semaines après le faux procès qui a été fait aux enseignant.es et plus largement à l’ensemble des professionnels de l’éducation, il est temps d’inverser cette tendance en proposant une politique de ressources humaines qui tienne compte de la réalité des métiers et des aspirations, en proposant une politique des ressources humaines plus humaine.

Si le pouvoir d’achat reste toujours la première préoccupation, le sentiment de dégradation des conditions d’exercice s’exprime de plus en plus. Manque de reconnaissance professionnelle (68%), charge de travail trop importante (57%), perte de sens des misions (46%), par ces réponses d’avant la crise, la souffrance au travail s’imposait déjà comme un sujet clé.

Pour l’UNSA Éducation, les personnels ont su répondre présents pendant la crise. Ils le sont encore. Et maintenant seront-ils reconnu.es et respecté.es ?
Premier élément d’explication de ce malaise grandissant : les réformes se succèdent à un rythme trop élevé. Les personnels réclament davantage de temps pour les intégrer dans leurs pratiques et les travailler en équipe. Plus des trois quarts estiment ne pas avoir eu assez d’informations, de formation ou de moments collectifs pour mettre les réformes en œuvre.
Au-delà du manque d’accompagnement, la défiance vis-à-vis du gouvernement se confirme. Comme en 2019, seulement 10% sont en accord avec les choix politiques, et cette proportion est en forte baisse chez les personnels de direction par exemple, passant de 34% à 24% en un an. La rupture de confiance constatée en 2019 se confirme donc.

Alors qu’une très grande majorité (91%) des personnels de l’éducation aime son métier et est heureuse de l’exercer, les collègues expriment un appel au changement. Le message est clair, l’UNSA Éducation continue de s’en faire l’écho pour qu’il soit entendu. La Fédération des métiers de l’éducation appelle l’institution à y apporter des réponses afin d’aller vers un système éducatif plus serein pour les personnels et les élèves. Parce qu’il s’agit bien là, d’une condition pour la réussite éducative du plus grand nombre.

Être reconnu.es et respectées c’est ce que demandent les personnels. Leur accorder des vacances reposantes et qu’il nous soit communiqué l’organisation de la rentrée scolaire, serait déjà une première étape.

Ivry sur Seine le 29 juin 2020
Frédéric MARCHAND

Retrouvez ici les fiches infographiques et les résultats détaillés

Pour ma carrière, pour ma mutation, je veux des représentant·es du personnels : participez à la pétition

Les participants, en quelques chiffres
9 573 personnels de l’éducation ont participé à cette 8ème édition du Baromètre de l’éducation. L’ensemble des métiers de l’éducation des ministères de l’Éducation nationale et de la jeunesse, de l’enseignement supérieur, de l’agriculture et des sports sont représentés, que ce soit en école, en EPLE ou en services. Pour retrouver l’ensemble des résultats, incluant des analyses par âge, par genre, par métier : rendez-vous sur l’espace Baromètre 2020 du site UNSA Éducation.

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Communiqué : Baromètre UNSA des métiers de l’éducation 2020.
Les agent·es ont été au rendez-vous, et la reconnaissance c’est pour quand ?

Plus de 9500 collègues dont 65% sont enseignant.es, ont participé à la 8ème édition du Baromètre des métiers de l’éducation de l’UNSA. Chaque année, nous donnons la parole aux différents professionnels de l’éducation sur les enjeux d’actualité et d’exercice de leur métier. Une participation bien moins importante cette année, qui s’explique par la crise, le confinement et au final une suspension de la campagne.

Alors que la catastrophe sanitaire a confirmé combien la continuité des services publics était vitale, il est temps que le gouvernement prenne conscience que les femmes et hommes qui les font vivre ont besoin de reconnaissance. Cette nouvelle édition du Baromètre confirme qu’il en est de même sur le champ éducatif.

L’UNSA Éducation réitère son alerte auprès des responsables politiques. Cette enquête montre en effet le malaise grandissant qui touche la profession, une tendance accrue depuis 3 ans.
Seul 1 professionnel de l’éducation sur 5, conseillerait son métier à son entourage.
Ils sont plus nombreux à vouloir quitter leur métier notamment par une mobilité vers le secteur privé, les résultats sont sans appel sur l’état d’exaspération et d’épuisement quel que soit le métier exercé. Quelques semaines après le faux procès qui a été fait aux enseignant.es et plus largement à l’ensemble des professionnels de l’éducation, il est temps d’inverser cette tendance en proposant une politique de ressources humaines qui tienne compte de la réalité des métiers et des aspirations, en proposant une politique des ressources humaines plus humaine.

Si le pouvoir d’achat reste toujours la première préoccupation, le sentiment de dégradation des conditions d’exercice s’exprime de plus en plus. Manque de reconnaissance professionnelle (68%), charge de travail trop importante (57%), perte de sens des misions (46%), par ces réponses d’avant la crise, la souffrance au travail s’imposait déjà comme un sujet clé.

Pour l’UNSA Éducation, les personnels ont su répondre présents pendant la crise. Ils le sont encore. Et maintenant seront-ils reconnu.es et respecté.es ?
Premier élément d’explication de ce malaise grandissant : les réformes se succèdent à un rythme trop élevé. Les personnels réclament davantage de temps pour les intégrer dans leurs pratiques et les travailler en équipe. Plus des trois quarts estiment ne pas avoir eu assez d’informations, de formation ou de moments collectifs pour mettre les réformes en œuvre.
Au-delà du manque d’accompagnement, la défiance vis-à-vis du gouvernement se confirme. Comme en 2019, seulement 10% sont en accord avec les choix politiques, et cette proportion est en forte baisse chez les personnels de direction par exemple, passant de 34% à 24% en un an. La rupture de confiance constatée en 2019 se confirme donc.

Alors qu’une très grande majorité (91%) des personnels de l’éducation aime son métier et est heureuse de l’exercer, les collègues expriment un appel au changement. Le message est clair, l’UNSA Éducation continue de s’en faire l’écho pour qu’il soit entendu. La Fédération des métiers de l’éducation appelle l’institution à y apporter des réponses afin d’aller vers un système éducatif plus serein pour les personnels et les élèves. Parce qu’il s’agit bien là, d’une condition pour la réussite éducative du plus grand nombre.

Être reconnu.es et respectées c’est ce que demandent les personnels. Leur accorder des vacances reposantes et qu’il nous soit communiqué l’organisation de la rentrée scolaire, serait déjà une première étape.
 

Ivry sur Seine le 29 juin 2020
Frédéric MARCHAND

 


Retrouvez ici les fiches infographiques et les résultats détaillés

Pour ma carrière, pour ma mutation, je veux des représentant·es du personnels : participez à la pétition

Les participants, en quelques chiffres
9 573 personnels de l’éducation ont participé à cette 8ème édition du Baromètre de l’éducation. L’ensemble des métiers de l’éducation des ministères de l’Éducation nationale et de la jeunesse, de l’enseignement supérieur, de l’agriculture et des sports sont représentés, que ce soit en école, en EPLE ou en services. Pour retrouver l’ensemble des résultats, incluant des analyses par âge, par genre, par métier : rendez-vous sur l’espace Baromètre 2020 du site UNSA Éducation.