Action sociale interministérielle : nuages sur la restauration et les Chèques-vacances

 

Lors du comité interministériel d’action sociale (CIAS) du 14 avril, l’UNSA  a de nouveau demandé à l’administration une attention particulière quant à la situation financière des RIA. Elle s’inquiète également fortement de la chute du nombre d’ouverture de plans d’épargne Chèques-vacances. Nous demandons une mesure financière en faveur de tous les agent.es pour 2021 et un plan de communication spécifique.

Avis de tempête sur les Chèques-vacances
Le nombre de plans d’épargne Chèques-vacances qui seront abondés en 2021 est en diminution de 14 % par rapport à 2020. Le nombre de plans ouverts en 2021 pour être abondés en 2022 est lui en diminution de 54 % par rapport à la même période de 2020. La situation sanitaire et les mesures de restriction de déplacement n’encouragent pas les agent.es à se projeter sur des vacances prochaines. Ces raisons expliquent en partie la chute de cette prestation mais son manque de promotion par l’administration l’aggrave. Il y a urgence : les budgets prévus doivent permettre à nos collègues de bénéficier de cette prestation
Pour l’UNSA, une mesure exceptionnelle sera nécessaire cette année pour respecter le budget. L’UNSA revendique une aide supplémentaire pour tous les agent.es en 2021. Nous refusons un abondement sélectif par l’âge, comme en 2020. Pour relancer cette prestation, l’UNSA a demandé un plan exceptionnel de communication, notamment en faveur des personnels n’ayant jamais utilisé le Chèque-vacances. Le Chèque-vacances, doit être un moyen de favoriser le départ en vacances du plus grand nombre.

Nuages noirs sur les restaurants interadministratifs (RIA)
La crise sanitaire a un impact financier fort sur les RIA, du moins pour la grande majorité qui est restée ouverte. Les différentes jauges obligatoires réduisent le nombre de convives assis. Le coût plus élevé de fabrication d’un panier repas à emporter qu’un repas sur place plombe un peu plus les finances des RIA. Le renforcement du télétravail mis en place depuis plus d’un an entraîne aussi une chute de la fréquentation. Par ailleurs, la mise en place à marche forcée des secrétariats généraux communs a parfois entraîné un retard des versements des subventions de fonctionnement des administrations. Certains RIA pourraient être condamnés à court ou moyen terme.
 
L’UNSA  demande un examen de la situation financière des RIA. Après étude de la situation au cas par cas, des réponses en termes d’aides juridiques ou financières pourront être apportées aux agent.es bénévoles des associations de gestion de RIA. Ce qui est en jeu, c’est la restauration des agent.es et par conséquent leur qualité de vie au travail. Depuis le début de la crise sanitaire, nos représentant.es sont intervenus auprès de l’administration pour qu’elle se saisisse de cette problématique et nous poursuivrons nos actions.


Encore des inquiétudes quant au CESU garde d’enfants 0-6 ans
Cette prestation est destinée à aider les agent.es parents à financer la garde d’enfants de 0 à 6 ans (paiement des factures de crèches, du salaire des assistantes maternelles…) En 2020, cette prestation n’a été utilisée qu’à hauteur de 78 % du budget prévu. Pour 2021, l’administration a déjà annoncé que le budget de 37 millions d’euros ne serait probablement pas consommé. L’accès à cette prestation pour tous les agent.es parents est une nécessité. Pour l’UNSA, seul le déplafonnement (accès à toutes les familles)  de la tranche d’aide de 200 € le permettra : nous revendiquons que chaque famille puisse bénéficier d’un aide en fonction de sa situation (monoparentale, revenus..).

L’action sociale, qu’elle soit interministérielle ou ministérielle, participe directement à la qualité de vie au travail des agent.es, mais également au mieux-vivre de l’agent.e et de sa famille. Ce n’est toutefois pas un élément de rémunération. Pour l’UNSA qui fait des propositions concrètes et agit dans les instances, il est maintenant de la responsabilité des employeurs publics, en cette période de crise, d’engager des actions pour que le budget prévu soit entièrement utilisé.

 

Consultez ici notre déclaration du dernier CIAS

 

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Lors du comité interministériel d’action sociale (CIAS) du 14 avril, l’UNSA  a de nouveau demandé à l’administration une attention particulière quant à la situation financière des RIA. Elle s’inquiète également fortement de la chute du nombre d’ouverture de plans d’épargne Chèques-vacances. Nous demandons une mesure financière en faveur de tous les agent.es pour 2021 et un plan de communication spécifique.

Avis de tempête sur les Chèques-vacances
Le nombre de plans d’épargne Chèques-vacances qui seront abondés en 2021 est en diminution de 14 % par rapport à 2020. Le nombre de plans ouverts en 2021 pour être abondés en 2022 est lui en diminution de 54 % par rapport à la même période de 2020. La situation sanitaire et les mesures de restriction de déplacement n’encouragent pas les agent.es à se projeter sur des vacances prochaines. Ces raisons expliquent en partie la chute de cette prestation mais son manque de promotion par l’administration l’aggrave. Il y a urgence : les budgets prévus doivent permettre à nos collègues de bénéficier de cette prestation
Pour l’UNSA, une mesure exceptionnelle sera nécessaire cette année pour respecter le budget. L’UNSA revendique une aide supplémentaire pour tous les agent.es en 2021. Nous refusons un abondement sélectif par l’âge, comme en 2020. Pour relancer cette prestation, l’UNSA a demandé un plan exceptionnel de communication, notamment en faveur des personnels n’ayant jamais utilisé le Chèque-vacances. Le Chèque-vacances, doit être un moyen de favoriser le départ en vacances du plus grand nombre.

Nuages noirs sur les restaurants interadministratifs (RIA)
La crise sanitaire a un impact financier fort sur les RIA, du moins pour la grande majorité qui est restée ouverte. Les différentes jauges obligatoires réduisent le nombre de convives assis. Le coût plus élevé de fabrication d’un panier repas à emporter qu’un repas sur place plombe un peu plus les finances des RIA. Le renforcement du télétravail mis en place depuis plus d’un an entraîne aussi une chute de la fréquentation. Par ailleurs, la mise en place à marche forcée des secrétariats généraux communs a parfois entraîné un retard des versements des subventions de fonctionnement des administrations. Certains RIA pourraient être condamnés à court ou moyen terme.
 
L’UNSA  demande un examen de la situation financière des RIA. Après étude de la situation au cas par cas, des réponses en termes d’aides juridiques ou financières pourront être apportées aux agent.es bénévoles des associations de gestion de RIA. Ce qui est en jeu, c’est la restauration des agent.es et par conséquent leur qualité de vie au travail. Depuis le début de la crise sanitaire, nos représentant.es sont intervenus auprès de l’administration pour qu’elle se saisisse de cette problématique et nous poursuivrons nos actions.


Encore des inquiétudes quant au CESU garde d’enfants 0-6 ans
Cette prestation est destinée à aider les agent.es parents à financer la garde d’enfants de 0 à 6 ans (paiement des factures de crèches, du salaire des assistantes maternelles…) En 2020, cette prestation n’a été utilisée qu’à hauteur de 78 % du budget prévu. Pour 2021, l’administration a déjà annoncé que le budget de 37 millions d’euros ne serait probablement pas consommé. L’accès à cette prestation pour tous les agent.es parents est une nécessité. Pour l’UNSA, seul le déplafonnement (accès à toutes les familles)  de la tranche d’aide de 200 € le permettra : nous revendiquons que chaque famille puisse bénéficier d’un aide en fonction de sa situation (monoparentale, revenus..).

L’action sociale, qu’elle soit interministérielle ou ministérielle, participe directement à la qualité de vie au travail des agent.es, mais également au mieux-vivre de l’agent.e et de sa famille. Ce n’est toutefois pas un élément de rémunération. Pour l’UNSA qui fait des propositions concrètes et agit dans les instances, il est maintenant de la responsabilité des employeurs publics, en cette période de crise, d’engager des actions pour que le budget prévu soit entièrement utilisé.

 

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