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Grenelle de l’Éducation : Une marche supplémentaire qui permet des discussions, une grande vigilance sur les détails des engagements

Grenelle de l’Éducation : Une marche supplémentaire qui permet des discussions,  une grande vigilance sur les détails des engagements

Jean-Michel Blanquer a présenté ce jour ses conclusions du Grenelle de l’Éducation en recevant les organisations syndicales puis dans une conférence de presse au CESE.
Le ministre a annoncé une hausse de 500 millions d’euros pour 2022 (dont 400 millions pour de nouvelles mesures) à laquelle s’ajoutent aussi 200 millions pour participer au financement de la Protection sociale complémentaire des collègues.
Pour l’UNSA Éducation cette marche supplémentaire qui vient s’ajouter à celle de 2021 est une nouvelle étape de revalorisation importante. En revanche, des marches supplémentaires resteront nécessaires pour permettre la revalorisation de tous les personnels de l’Éducation, revalorisation qui est indispensable. En ce sens l’absence de Loi de Programmation est une déception et une occasion ratée pour inscrire solidement les perspectives dans la durée.

Le ministre a présenté 12 engagements qui recouvrent différents aspects : revalorisation, parcours professionnels, accompagnement, RH de proximité, lien entre l’employeur et les personnels, protection des personnels, action sociale, pilotage des établissements, direction d’école, esprit d’équipe, collectifs pédagogiques, continuité pédagogique, observatoire des rémunérations et du bien-être professionnel, remplacement, formation continue.

Par cette séquence, le ministre clôt le Grenelle et renvoie, sur plusieurs sujets, à des discussions avec les organisations syndicales pendant le mois de juin. Il s’est engagé à la poursuite de la revalorisation des débuts de carrière enseignantes, la fluidification des parcours par de meilleurs taux promotions, la revalorisation de la direction d’école, des AESH, des professeur·es formateur·rices, de la filière administrative, des personnels de santé, des inspecteur·rices.

Notre fédération s’est exprimée depuis des mois sur la nécessité d’un Grenelle pour l’ensemble des personnels. Aujourd’hui de nombreux champs sont couverts par les annonces. Il faut maintenant que ces annonces se traduisent par des mesures concrètes avec une projection pluriannuelle.  Des personnels sont oubliés dans les annonces de ce soir : Assistant·es de service social, les AED, les DDFPT, personnels techniques. Nous demandons à ce que des mesures viennent reconnaître leur travail.

L’UNSA Éducation participera activement à l’ensemble des sujets qui seront ouverts au dialogue social en juin. Elle sera très attentive à ce que ce dialogue ne soit pas l’occasion de voir réapparaitre discrètement des chiffons rouges ou des contreparties qui viendraient alourdir la charge de travail de nos collègues ou instaurer des mesures idéologiques comme la rémunération au mérite des enseignant·es. L’UNSA Éducation s’y est opposée depuis plusieurs mois et continuera à le faire si nécessaire.

Au-delà des mesures de revalorisation le ministre a également évoqué avec les organisations syndicales des possibilités d’ajustements pour la rentrée 2021. L’UNSA Éducation renouvelle sa demande forte de moyens supplémentaires notamment pour les collèges et les lycées qui subissent une suppression de 1800 postes.

Ivry Sur Seine le 26 mai 2021
Frédéric MARCHAND

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Grenelle de l’Éducation :

Une marche supplémentaire qui permet des discussions,  une grande vigilance sur les détails des engagements


Jean-Michel Blanquer a présenté ce jour ses conclusions du Grenelle de l’Éducation en recevant les organisations syndicales puis dans une conférence de presse au CESE.
Le ministre a annoncé une hausse de 500 millions d’euros pour 2022 (dont 400 millions pour de nouvelles mesures) à laquelle s’ajoutent aussi 200 millions pour participer au financement de la Protection sociale complémentaire des collègues.
Pour l’UNSA Éducation cette marche supplémentaire qui vient s’ajouter à celle de 2021 est une nouvelle étape de revalorisation importante. En revanche, des marches supplémentaires resteront nécessaires pour permettre la revalorisation de tous les personnels de l’Éducation, revalorisation qui est indispensable. En ce sens l’absence de Loi de Programmation est une déception et une occasion ratée pour inscrire solidement les perspectives dans la durée.


Le ministre a présenté 12 engagements qui recouvrent différents aspects : revalorisation, parcours professionnels, accompagnement, RH de proximité, lien entre l’employeur et les personnels, protection des personnels, action sociale, pilotage des établissements, direction d’école, esprit d’équipe, collectifs pédagogiques, continuité pédagogique, observatoire des rémunérations et du bien-être professionnel, remplacement, formation continue.

Par cette séquence, le ministre clôt le Grenelle et renvoie, sur plusieurs sujets, à des discussions avec les organisations syndicales pendant le mois de juin. Il s’est engagé à la poursuite de la revalorisation des débuts de carrière enseignantes, la fluidification des parcours par de meilleurs taux promotions, la revalorisation de la direction d’école, des AESH, des professeur·es formateur·rices, de la filière administrative, des personnels de santé, des inspecteur·rices.

Notre fédération s’est exprimée depuis des mois sur la nécessité d’un Grenelle pour l’ensemble des personnels. Aujourd’hui de nombreux champs sont couverts par les annonces. Il faut maintenant que ces annonces se traduisent par des mesures concrètes avec une projection pluriannuelle.  Des personnels sont oubliés dans les annonces de ce soir : Assistant·es de service social, les AED, les DDFPT, personnels techniques. Nous demandons à ce que des mesures viennent reconnaître leur travail.

L’UNSA Éducation participera activement à l’ensemble des sujets qui seront ouverts au dialogue social en juin. Elle sera très attentive à ce que ce dialogue ne soit pas l’occasion de voir réapparaitre discrètement des chiffons rouges ou des contreparties qui viendraient alourdir la charge de travail de nos collègues ou instaurer des mesures idéologiques comme la rémunération au mérite des enseignant·es. L’UNSA Éducation s’y est opposée depuis plusieurs mois et continuera à le faire si nécessaire.

Au-delà des mesures de revalorisation le ministre a également évoqué avec les organisations syndicales des possibilités d’ajustements pour la rentrée 2021. L’UNSA Éducation renouvelle sa demande forte de moyens supplémentaires notamment pour les collèges et les lycées qui subissent une suppression de 1800 postes.

Ivry Sur Seine le 26 mai 2021
Frédéric MARCHAND