Les personnels administratifs dans leur ensemble produisent depuis le début de la crise les efforts nécessaires pour assurer la continuité des services, en fonction de leurs missions, de leur situation personnelle, et surtout en fonction des moyens qui ont pu être mis à disposition par leur employeur.
A&I Unsa note de très fortes disparités au sein des académies dans la mise en œuvre des consignes relatives aux congés. Leur application varie grandement d’un établissement à l’autre, d’une structure à l’autre, d’une division à l’autre, d’un bureau à l’autre, voire au sein d’un même bureau. Nous pouvons comprendre qu’à situation exceptionnelle, il puisse y avoir des mesures qui le soient également, mais encore faudrait-il que l’équité soit de mise sur tout le territoire.
Tous les personnels administratifs concourent directement à la continuité actuelle du service dans des conditions particulières et difficiles, trop souvent en absence de connaissance du plan de continuité d’activité.
C’est pourquoi A&I Unsa exige :
- Que l’employeur n’exerce aucune pression pour imposer des jours de congés : l’incitation au nom du bon fonctionnement du service ne doit pas se transformer en obligation fût-elle déguisée, imputant significativement le nombre de jours de congés restant à prendre ;
- Que l’employeur notifie à chaque agent sa situation administrative ; (ASA, télétravail, travail à distance…) ;
- Qu’aucun agent ne soit perdant sur sa situation concernant les jours de repos qui lui resteront à l’issue du confinement. Les collègues en ASA (autorisation spéciale d’absence) en particulier n’ont pas à être pointés du doigt, et encore moins pénalisés par un retrait de jours de RTT.
Les personnels administratifs quel que soit leur lieu d’exercice savent où est leur devoir. Ils ont besoin, comme toutes et tous en ce moment, d’accompagnement et de bienveillance, pas d’injonctions qui ne font que mettre cruellement en lumière, toutes proportions gardées, les failles et impérities de leur employeur.