Résultats du baromètre dans l’académie de Lille
ACADEMIE DE LILLE :
Le défi de l’attractivité passe par la Qualité de vie et les conditions de travail (QVCT) !
Les répondants de l’Académie sont 77,3% à nous dire de ne pas conseiller leur métier à un jeune de leur entourage !
La désillusion et la défiance s’installent !
Des scores en hausse pour les items « manque de reconnaissance et de respect (71,6%) et pour le désaccord avec les choix politiques du gouvernement (85,1%).
Les personnels aiment leur métier (à 90,3%) mais il ne les fait plus rêver .
Parlons RH et osons les repenser : Un nouveau rapport au travail
Travailler plus pour gagner plus, c’est « l’ancien monde » : à la question de savoir quel mot peut le mieux définir les attentes envers le travail, le salaire arrive en 3ème position (43%) après Épanouissement à 59%, Équilibre vie pro/perso à 44%.
Pouvoir d’achat : ça ne va pas suffire
Le trio de tête dans les domaines où les personnels attendent des améliorations : en 2024 le pouvoir d’achat régresse à 62,2%, la charge de travail stagne à 51,4% et la santé au travail augmente 24,5%.
Les nouveaux personnels veulent une reconnaissance salariale : la priorité pour améliorer leur quotidien est d’avoir des moyens supplémentaires, pour 69,5% des répondants qui ont moins de 35 ans.
La « responsabilité employeur » en question dans nos ministères. Parmi les répondants qui ont dit vouloir quitter leur métier dans le public, voici le podium de ce qu’ils voudraient voir en priorité s’améliorer dans leur quotidien : avoir des moyens supplémentaires à 55,3%, équilibre vie pro-perso à 48,3%, le pilotage et le management à 42%. Voilà des horizons pour une véritable gestion des ressources humaines !
Reconnaissance et respect dans nos métiers
88,9% des répondant·es nous disent qu’ils trouvent que leurs conditions de travail ne se sont pas améliorées.
Améliorer les conditions de travail
Les enseignements de ce baromètre, qui offrent un éclairage unique sur les besoins et les ressentis des agents du service public, doivent urgemment être pris en compte. Où peut-on accéder à la médecine du travail ? Comment les outils numériques sont-ils pensés ? Quelle attention pour les cadres dans notre système ? Quelle mobilité au sein de la fonction publique ? A-t-on le droit à une formation continue ?
Toutes ces questions constituent des impensés de nos politiques éducatives que l’UNSA Éducation veut mettre au cœur du dialogue social dans les prochaines semaines.