Vibre livre !

Interdire un livre, ou tout au moins le faire retirer, des rayons de certaines bibliothèques publiques et scolaires : une démarche lointaine, il y a longtemps dans quelques états totalitaires ? Non, ça se passe aujourd’hui et chez nous.

Interdire un livre, ou tout au moins le faire retirer, des rayons de certaines bibliothèques publiques et scolaires : une démarche lointaine, il y a longtemps dans quelques états totalitaires ? Non, ça se passe aujourd’hui et chez nous.

Il est « un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître », bien qu’il ne soit pas si ancien que cela, entre 1997 et 2002 où à Vitrolles, Orange… des mairies d’extrême droite faisaient retirer des livres des rayons des bibliothèques municipales, interdire certains spectacles, fermer des lieux culturels.
On croyait ce temps révolu. Il semble que le voici revenu. Sans attendre cette fois le résultat des élections municipales. Ce qui laisse craindre le pire pour dans quelques mois, dans certaines communes.

Alors même que l’UMP met à l’index un album pour enfant, sort au cinéma le film de Brian Percival, tiré du best-seller de l’Australien Markus Zusak, « La voleuse de livres » qui traite de la littérature comme d’un moyen unique de lutter contre la barbarie.
Pour Liesel -petite fille en Allemagne pendant la montée du nazisme- la seule échappatoire, lui permettant de supporter la contrainte d’avoir dû quitter sa famille pour avoir la vie sauve et les manières rudes du couple qui l’a adoptée, ce sont les livres.
Le personnage interprété par Sophie Nelisse découvre l’immense bonheur d’apprendre à lire et de pouvoir ainsi connaître le pouvoir salvateur des mots. Parce qu’ils sont la vie et la pensée, elle volera des livres et en sauvera d’autres de l’interdit, de la poubelle ou des flammes. (cf http://www.pointscommuns.com/la-voleuse-de-livres—-commentaire-cinema-109424.html)

Drôle d’époque que la nôtre capable de poésie et d’images émouvantes pour dire combien les livres peuvent sauver la vie, donner la vie et pour dénoncer les totalitarismes coupables de les détruire.

Drôle d’époque que la nôtre, dans laquelle ceux qui entendent limiter le rôle de l’école au lire, écrire, compter (et apprendre l’anglais) sont les premiers à interdire les livres

Drôle d’époque que la nôtre, dans laquelle les chantres de la liberté individuelle battent le pavé pour revendiquer des interdits et interdire de nouveaux droits.

Drôle d’époque… à moins que ce ne soit « bonjour tristesse » et que les « tristes tropiques » aient changé de latitude.

Espérons que l’on trouve toujours dans les rayons de toutes les bibliothèques publiques et scolaires les livres de Françoise Sagan, de Claude Lévi-Strauss, et d’autres… des livres qui vibrent pour nous aider à vivre libres !

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Interdire un livre, ou tout au moins le faire retirer, des rayons de certaines bibliothèques publiques et scolaires : une démarche lointaine, il y a longtemps dans quelques états totalitaires ? Non, ça se passe aujourd’hui et chez nous.

Il est « un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître », bien qu’il ne soit pas si ancien que cela, entre 1997 et 2002 où à Vitrolles, Orange… des mairies d’extrême droite faisaient retirer des livres des rayons des bibliothèques municipales, interdire certains spectacles, fermer des lieux culturels.
On croyait ce temps révolu. Il semble que le voici revenu. Sans attendre cette fois le résultat des élections municipales. Ce qui laisse craindre le pire pour dans quelques mois, dans certaines communes.

Alors même que l’UMP met à l’index un album pour enfant, sort au cinéma le film de Brian Percival, tiré du best-seller de l’Australien Markus Zusak, « La voleuse de livres » qui traite de la littérature comme d’un moyen unique de lutter contre la barbarie.
Pour Liesel -petite fille en Allemagne pendant la montée du nazisme- la seule échappatoire, lui permettant de supporter la contrainte d’avoir dû quitter sa famille pour avoir la vie sauve et les manières rudes du couple qui l’a adoptée, ce sont les livres.
Le personnage interprété par Sophie Nelisse découvre l’immense bonheur d’apprendre à lire et de pouvoir ainsi connaître le pouvoir salvateur des mots. Parce qu’ils sont la vie et la pensée, elle volera des livres et en sauvera d’autres de l’interdit, de la poubelle ou des flammes. (cf http://www.pointscommuns.com/la-voleuse-de-livres—-commentaire-cinema-109424.html)

Drôle d’époque que la nôtre capable de poésie et d’images émouvantes pour dire combien les livres peuvent sauver la vie, donner la vie et pour dénoncer les totalitarismes coupables de les détruire.

Drôle d’époque que la nôtre, dans laquelle ceux qui entendent limiter le rôle de l’école au lire, écrire, compter (et apprendre l’anglais) sont les premiers à interdire les livres

Drôle d’époque que la nôtre, dans laquelle les chantres de la liberté individuelle battent le pavé pour revendiquer des interdits et interdire de nouveaux droits.

Drôle d’époque… à moins que ce ne soit « bonjour tristesse » et que les « tristes tropiques » aient changé de latitude.

Espérons que l’on trouve toujours dans les rayons de toutes les bibliothèques publiques et scolaires les livres de Françoise Sagan, de Claude Lévi-Strauss, et d’autres… des livres qui vibrent pour nous aider à vivre libres !