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Situation sanitaire : les contaminations toujours plus nombreuses amènent à repenser le calendrier du baccalauréat

Les enseignants ont fait preuve d’adaptation et de beaucoup de souplesse face à des conditions de travail dégradées mais la désorganisation des classes et des apprentissages se constate dans tous les territoires. S’assurer de la transmission des connaissances et mettre en place des évaluations équitables devient impossible.

Face à ce constat, l’UNSA Éducation propose de décaler au retour des vacances de printemps (9 mai) les épreuves de spécialités. Ce délai nécessaire permettrait plus de sérénité pour les élèves et les professeurs, sans reporter trop loin dans le temps deux épreuves basées sur un programme limitatif prévu pour des épreuves en mars permettrait aussi aux personnels administratifs des divisions examens et concours des rectorats (DEC) de mieux absorber la réorganisation de leur travail en amont des épreuves déplacées.
Des épreuves en mai permettent également de ne pas modifier le calendrier de fin d’année et d’éviter de multiplier les tâches des personnels qui seront déjà mobilisés pour les jurys du Grand Oral.
La possibilité de conserver la meilleure des deux notes, entre le contrôle continu et les épreuves ponctuelles nous apparait comme une option qui tiendrait compte de situations très disparates au niveau national.

Alors que le ministre a ouvert la porte au report de ces évaluations des enseignements de spécialités (EDS), les lycéens seront consultés par le biais de leur instance représentative (CNVL), les organisations syndicales des personnels en attendent de même. Rappelons que les examens et concours mobilisent de nombreux métiers de l’éducation, tant en personnels administratifs qu’en encadrement et en enseignants en amont et en aval des épreuves pour les organiser, les faire passer, les corriger et rendre leurs résultats.

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