La CNCDH vient de publier son 27ème rapport annuel sur la lutte contre le racisme, la xénophobie et l’antisémitisme.
Ce rapport s’appuie sur des études de l’institut Ipsos, de chercheurs de Sciences Po, de l’Insee, sur des déclarations d’associations et sur les chiffres des plaintes en commissariat ou gendarmerie.
Les grandes lignes:
- Après trois années de hausse consécutives, l’indice de tolérance qui va de 0 à 100 ( 100 correspondant à un haut niveau de tolérance) se stabilise en 2017 à 64. La hiérarchie des rejets demeure: les minorités juives, noires et asiatiques restent les mieux acceptées, les maghrébins et les musulmans les moins acceptés. Les minorités roms et des gens du voyage sont de très loin les plus rejetées…
- La tendance à la baisse des actes racistes constatés se confirme mais on note une progression inquiétante des actes les plus violents.. La minorité juive semble particulièrement touchée!
- Le « chiffre noir » est toujours massif! Il s’agit du chiffre mesurant le taux de non déclaration d’actes racistes. La CNCDH recommande la nomination dans les commissariats et les gendarmeries d’enquêteurs référents ou d’étendre le périmètre d’actions des référents LGBT déjà nommés. En matière d’enregistrements, la CNCDH préconise de privilégier le dépôt de plainte à la main courante.
- La CNCDH fait état d’une « banalisation du racisme ordinaire » et invite les pouvoirs publics à prendre sans plus attendre la pleine mesure de ce phénomène notamment en promouvant un apprentissage actif de la citoyenneté à l’école et à lutter « contre le déferlement de haine sur Internet ».
La lutte contre le racisme, la xénophobie et l’antisémitisme doit être une priorité nationale.
Pour l’Unsa Éducation c’est une obligation et nous en ferons partout et toujours la promotion.
Pour en lire plus:
lire le communiqué de presse de la CNCDH
lire le rapport 2017 de la CNCDH
