En lien avec l'actualité

Non à la remise en cause du droit du sol !

Dans le cadre des débats parlementaires au sujet du projet de loi sur l’immigration, nous assistons à la remise en cause du droit du sol. L’UNSA Éducation, par l’intermédiaire de son secrétaire général, Frédéric Marchand, a signé un courrier à la Première ministre avec des associations, des syndicats et des universitaires pour demander la suppression des amendements remettant en cause le droit du sol.

Le Sénat examine actuellement le projet de loi pour contrôler l’immigration et améliorer l’intégration. Dans ce cadre, plusieurs associations, syndicats et universitaires, à l’initiative de SOS Racisme, ont signé une lettre commune pour demander à Elisabeth Borne la suppression des amendements remettant la remise en cause du droit du sol pour les enfants nés en France de parents étrangers. Frédéric Marchand, secrétaire général de l’UNSA Education a signé ce courrier.

Toutefois, le Sénat vient d’approuver cette remise en cause, après de nombreux débats houleux. Le sénateur Reconquête Stéphane Ravier a pu ainsi dire dans son intervention : « Un veau qui naît dans une écurie ne sera jamais un cheval. Les Français le savent, il faut maintenant que les parlementaires le réalisent. » Ces propos nauséabonds illustrent bien les idées de l’extrême droite qui malheureusement influencent de plus en plus d’autres parlementaires. L’UNSA Éducation espère qu’après ce premier examen au Sénat, les députés sauront réagir et supprimer de tels amendements qui remettent en cause les droits fondamentaux et le modèle républicain d’intégration.

Pour lire le courrier adressé à Madame la Première ministre, c’est ici

Sélectionnés pour vous
+ d’actualités nationales