Le siège de l’AEFE se renforce : +7postes

Sept postes vont être créés au siège de l'Agence pour l'enseignement français à l'étranger. Nous avons salué en comité technique, le 16 juin, ces créations de poste qui feront passer l'effectif total de l'Agence sur ses deux sites (Nantes et Paris) de 164 à 171 postes.

Sept postes vont être créés au siège de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger. Nous avons salué en comité technique, le 16 juin, ces créations de poste qui feront passer l’effectif total de l’Agence sur ses deux sites (Nantes et Paris) de 164 à 171 postes.

Si nous déplorons, par ailleurs, la réduction globale du nombre de postes d’expatriés et de résidents qui touche les postes d’enseignants dans le réseau, alors que les effectifs scolaires augmentent, ces sept créations de postes viendront soulager les agents du siège soumis à une forte pression. Les remontées des collègues à Paris ou à Nantes sont toutes convergentes : Lourdeur des taches, horaires à rallonge, ambiance de travail parfois anxiogène, travailler pour l’AEFE n’est en rien une sinécure, même si les possibilités de postuler ensuite dans le réseau offrent des perspectives de carrière intéressantes.

Dans le service des affaires financières et du contrôle de gestion, ces postes étaient très attendus. Ce service était en difficulté depuis deux ans, du fait de problèmes de management qui ont entrainé d’ailleurs un licenciement pour faute.

Deux postes sont créés dans ce service, un poste vient également renforcer l’agence comptable principale.

Nous avons demandé en CT que ces créations de postes ne s’accompagnent pas d’un mouvement de « recentralisation » supplémentaire des décisions budgétaires; De nombreux Directeurs des Affaires Financières (DAF) en poste dans le réseau sont mal à l’aise face à des décisions budgétaires de plus en plus centralisées, avec une perte d’autonomie de gestion en conséquence, qui a accompagné l’introduction du contrôle de gestion (au niveau des EGD). La mise en place du logiciel AGE ne s’est pas faite non plus sans mal techniquement. Il y a donc une dégradation objective des conditions de travail face à l’empilement des procédures budgétaires, au contrôle de plus en plus tatillon de l’agence comptable, au défi de la mise en place du nouveau logiciel de gestion qui a connu des défaillances dans son déploiement.

Nous demandons donc une simplification des procédures budgétaires, un contrôle comptable « plus éclairé », et la résolution des problèmes informatiques sur AGE. Les agents qui vont être déployés en centrale devront, à notre sens, travailler dans cet esprit « facilitateur ».

La création d’un poste de conseiller sécurité auprès de la direction, dans un contexte sécuritaire sensible, nous semble une bonne chose :  Ce conseiller prendra ses fonctions au 1er juillet et devra notamment revoir l’ensemble des dispositifs de sécurité du réseau, en lien, en autre, avec le centre de crise et le ministère de l’intérieur. Il pourra participer à une cellule de crise sur place, en cas de problème local.

Deux postes d’IA IPR sont également créés au service pédagogiques qui correspondent à deux postes de coordonnateurs délégués qui ont été transformés ( EVS et EPS). Un poste à l’accueil est supprimé qui correspond à un départ à la retraite non remplacé. L’accueil est désormais fermé entre 13h et 14h à l’agence, ce qui ne semble pas poser de problème.

Enfin, lors du dernier CT, le directeur de l’agence, Christophe BOUCHARD, a insisté sur la plus grande cohésion à chercher entre les deux sites de Nantes et Paris, du fait de la distance géographique. Nous sommes particulièrement sensibles à ce point et nos représentants syndicaux feront le déplacement à Nantes pour aller à la rencontre des collègues sur place avant l’été.

Nous sommes par ailleurs représentés en CHSCT par Thierry Broudin-Caradec qui se tient à la disposition des collègues qui rencontreraient des difficultés au travail sur les sites parisiens ou nantais.

Pour l’UNSA Education
Boris Faure
Secrétaire National AetI « International et Europe »

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Sept postes vont être créés au siège de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger. Nous avons salué en comité technique, le 16 juin, ces créations de poste qui feront passer l’effectif total de l’Agence sur ses deux sites (Nantes et Paris) de 164 à 171 postes.

Si nous déplorons, par ailleurs, la réduction globale du nombre de postes d’expatriés et de résidents qui touche les postes d’enseignants dans le réseau, alors que les effectifs scolaires augmentent, ces sept créations de postes viendront soulager les agents du siège soumis à une forte pression. Les remontées des collègues à Paris ou à Nantes sont toutes convergentes : Lourdeur des taches, horaires à rallonge, ambiance de travail parfois anxiogène, travailler pour l’AEFE n’est en rien une sinécure, même si les possibilités de postuler ensuite dans le réseau offrent des perspectives de carrière intéressantes.

Dans le service des affaires financières et du contrôle de gestion, ces postes étaient très attendus. Ce service était en difficulté depuis deux ans, du fait de problèmes de management qui ont entrainé d’ailleurs un licenciement pour faute.

Deux postes sont créés dans ce service, un poste vient également renforcer l’agence comptable principale.

Nous avons demandé en CT que ces créations de postes ne s’accompagnent pas d’un mouvement de « recentralisation » supplémentaire des décisions budgétaires; De nombreux Directeurs des Affaires Financières (DAF) en poste dans le réseau sont mal à l’aise face à des décisions budgétaires de plus en plus centralisées, avec une perte d’autonomie de gestion en conséquence, qui a accompagné l’introduction du contrôle de gestion (au niveau des EGD). La mise en place du logiciel AGE ne s’est pas faite non plus sans mal techniquement. Il y a donc une dégradation objective des conditions de travail face à l’empilement des procédures budgétaires, au contrôle de plus en plus tatillon de l’agence comptable, au défi de la mise en place du nouveau logiciel de gestion qui a connu des défaillances dans son déploiement.

Nous demandons donc une simplification des procédures budgétaires, un contrôle comptable « plus éclairé », et la résolution des problèmes informatiques sur AGE. Les agents qui vont être déployés en centrale devront, à notre sens, travailler dans cet esprit « facilitateur ».

La création d’un poste de conseiller sécurité auprès de la direction, dans un contexte sécuritaire sensible, nous semble une bonne chose :  Ce conseiller prendra ses fonctions au 1er juillet et devra notamment revoir l’ensemble des dispositifs de sécurité du réseau, en lien, en autre, avec le centre de crise et le ministère de l’intérieur. Il pourra participer à une cellule de crise sur place, en cas de problème local.

Deux postes d’IA IPR sont également créés au service pédagogiques qui correspondent à deux postes de coordonnateurs délégués qui ont été transformés ( EVS et EPS). Un poste à l’accueil est supprimé qui correspond à un départ à la retraite non remplacé. L’accueil est désormais fermé entre 13h et 14h à l’agence, ce qui ne semble pas poser de problème.

Enfin, lors du dernier CT, le directeur de l’agence, Christophe BOUCHARD, a insisté sur la plus grande cohésion à chercher entre les deux sites de Nantes et Paris, du fait de la distance géographique. Nous sommes particulièrement sensibles à ce point et nos représentants syndicaux feront le déplacement à Nantes pour aller à la rencontre des collègues sur place avant l’été.

Nous sommes par ailleurs représentés en CHSCT par Thierry Broudin-Caradec qui se tient à la disposition des collègues qui rencontreraient des difficultés au travail sur les sites parisiens ou nantais.

Pour l’UNSA Education
Boris Faure
Secrétaire National AetI « International et Europe »