Le Service public au cœur !

Cure forcée d’amaigrissement, dénigrement systématique des fonctionnaires, la campagne orchestrée lors des deux précédents quinquennats contre les services publics et leurs agents laisse un souvenir aussi vif que douloureux. Les mots de soutien, de respect, d’ambitions républicaines sont venus, depuis, reconnaître l’engagement de nos collègues et l’utilité sociale de nos missions, mais les mots ne suffisent plus. La considération affichée pour toutes celles et tous ceux qui vont vivre le Service public doit se traduire dans un acte depuis trop longtemps attendu : la revalorisation du point d’indice.

Sortir du blocage devient urgent même si, pour nous, une partie du « grain à moudre » doit continuer à être consacrée à la revalorisation des plus faibles rémunérations. Mais sur ce plan, l’horizon ne semble pas à l’embellie. En effet, les annonces du Président de la République de 50 milliards d’économies supplémentaires dans les dépenses publiques, à trouver en 3 ans, impacteront obligatoirement les services publics et ne peuvent que nous alarmer. Outre la promesse d’une réduction des marges de manœuvres pour négocier, c’est le périmètre même de la Fonction publique qui devrait être impacté. Qu’on ne s’y trompe pas, après la purge des années 2002-2012, ce sont des missions entières qui pourraient se trouver externalisées. Il faudrait donc que le gouvernement explique aux agents, mais également à l’opinion publique, lesquelles et quelles structures les rempliraient.

Avec toute l’UNSA, nous nous battrons pour rappeler que des services publics forts sont indispensables au maintien de notre pacte social et qu’ils contribuent, en outre, à l’attractivité et à la compétitivité de  la France. Avant d’être un coût, c’est un investissement pour notre économie et les transitions qu’elle doit accomplir. Les prochains mois seront décisifs; nos militantes et nos militants seront mobilisés car, à l’UNSA, nous avons, le Service public au cœur.

Laurent Escure
Secrétaire général de l’UNSA Éducation

 

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Cure forcée d’amaigrissement, dénigrement systématique des fonctionnaires, la campagne orchestrée lors des deux précédents quinquennats contre les services publics et leurs agents laisse un souvenir aussi vif que douloureux. Les mots de soutien, de respect, d’ambitions républicaines sont venus, depuis, reconnaître l’engagement de nos collègues et l’utilité sociale de nos missions, mais les mots ne suffisent plus. La considération affichée pour toutes celles et tous ceux qui vont vivre le Service public doit se traduire dans un acte depuis trop longtemps attendu : la revalorisation du point d’indice.

Sortir du blocage devient urgent même si, pour nous, une partie du « grain à moudre » doit continuer à être consacrée à la revalorisation des plus faibles rémunérations. Mais sur ce plan, l’horizon ne semble pas à l’embellie. En effet, les annonces du Président de la République de 50 milliards d’économies supplémentaires dans les dépenses publiques, à trouver en 3 ans, impacteront obligatoirement les services publics et ne peuvent que nous alarmer. Outre la promesse d’une réduction des marges de manœuvres pour négocier, c’est le périmètre même de la Fonction publique qui devrait être impacté. Qu’on ne s’y trompe pas, après la purge des années 2002-2012, ce sont des missions entières qui pourraient se trouver externalisées. Il faudrait donc que le gouvernement explique aux agents, mais également à l’opinion publique, lesquelles et quelles structures les rempliraient.

Avec toute l’UNSA, nous nous battrons pour rappeler que des services publics forts sont indispensables au maintien de notre pacte social et qu’ils contribuent, en outre, à l’attractivité et à la compétitivité de  la France. Avant d’être un coût, c’est un investissement pour notre économie et les transitions qu’elle doit accomplir. Les prochains mois seront décisifs; nos militantes et nos militants seront mobilisés car, à l’UNSA, nous avons, le Service public au cœur.

Laurent Escure
Secrétaire général de l’UNSA Éducation