Le harcèlement de rue : enfin des propositions concrètes !
Une récente enquête a révélé que plus de 8 femmes sur 10 se sentaient en insécurité dans les rues et les transports en commun.*
Pour l’Unsa Éducation, il était temps d’agir.
Un rapport parlementaire remis ce mercredi 28 février 2018 aux Ministres de l’Intérieur, de la Justice et à la Secrétaire d’État chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes présente enfin des pistes concrètes.
Ce rapport propose un ensemble de préconisations, qui pourraient bien entrer en vigueur dès l’été 2018. Il est recommandé, entre autres, des contraventions «d’outrage sexiste et sexuel» dont le montant irait de 90 à 750 euros, ou bien encore, la création d’une attestation scolaire de prévention des violences et de l’égalité filles-garçons.
Mais le harcèlement de rue n’est pas un phénomène nouveau.
Où commence-t-il et comment le différencier du simple compliment ?
Si le harcèlement de rue se différencie de la drague, c’est parce qu’il est subi, insistant et oppressant. Sur le site de l’association Stop harcèlement de rue (sur Twitter @stophdr), vous trouverez un ensemble de réponses et de pistes de réflexions sur le sujet.
L’Unsa Éducation l’avait évoqué il y a plus d’un an : Harcèlement de rue : ça suffit! Et déjà, nous avancions l’idée que la seule manière de lutter pour l’égalité et le respect des femmes passe par le biais de l’information et de l’éducation à l’égalité filles-garçons dès le plus jeune âge.
C’est pourquoi notre fédération accueille favorablement les propositions de ce rapport qui répond à une partie de nos attentes et est un premier pas encourageant.
Pour l’Unsa Éducation, le quotidien des femmes doit changer à tout prix. Compte tenu des récentes enquêtes et des témoignages accablants qui continuent d’affluer sur les réseaux sociaux, il n’est plus possible dorénavant de fermer les yeux !
L’Unsa Éducation continuera d’agir et sera force de propositions dans le domaine éducatif et syndical en faveur de l’égalité femmes hommes.