« Le gel du point d’indice n’est satisfaisant pour personne » estime la commission des finances du Sénat

Le 13 janvier dernier, Albéric de MONTGOLFIER, Sénateur Les Républicains, communiquait sur un rapport d’information sénatorial sur « les enjeux du temps de travail pour la compétitivité, l'emploi et les finances publiques ».

Le 13 janvier dernier, Albéric de MONTGOLFIER, Sénateur Les Républicains, communiquait  sur un rapport d’information sénatorial sur « les enjeux du temps de travail pour la compétitivité, l’emploi et les finances publiques ».

Une part importante du document est consacrée au temps de travail dans la Fonction publique et s’appuie sur des recommandations que l’UNSA Education avait déjà dénoncées.

Dans un paragraphe ce rapport aborde la question du gel du point d’indice :
« Alors que le «gel» du point d’indice ne constitue en rien une mesure structurelle, dès lors qu’il reste sans incidence sur la «dynamique» de la masse salariale publique, une telle décision n’est satisfaisante ni pour les agents publics eux-mêmes, qui voient leurs rémunérations stagner, ni pour les gestionnaires et les usagers des services publics, dès lors que la fonction publique perd en attractivité. » (page 42 du rapport)

Nous notons que la majorité sénatoriale de droite remet (enfin) en cause le principe du gel du point d’indice qu’elle a elle-même soutenu depuis son instauration …
Mieux vaut tard que jamais !

Pour autant, cela ne peut constituer une contrepartie à une augmentation du temps de travail ou des suppressions de postes. La première partie de la phrase et le reste du rapport pourraient le laisser penser.
 

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Le 13 janvier dernier, Albéric de MONTGOLFIER, Sénateur Les Républicains, communiquait  sur un rapport d’information sénatorial sur « les enjeux du temps de travail pour la compétitivité, l’emploi et les finances publiques ».

Une part importante du document est consacrée au temps de travail dans la Fonction publique et s’appuie sur des recommandations que l’UNSA Education avait déjà dénoncées.

Dans un paragraphe ce rapport aborde la question du gel du point d’indice :
« Alors que le «gel» du point d’indice ne constitue en rien une mesure structurelle, dès lors qu’il reste sans incidence sur la «dynamique» de la masse salariale publique, une telle décision n’est satisfaisante ni pour les agents publics eux-mêmes, qui voient leurs rémunérations stagner, ni pour les gestionnaires et les usagers des services publics, dès lors que la fonction publique perd en attractivité. » (page 42 du rapport)

Nous notons que la majorité sénatoriale de droite remet (enfin) en cause le principe du gel du point d’indice qu’elle a elle-même soutenu depuis son instauration …
Mieux vaut tard que jamais !

Pour autant, cela ne peut constituer une contrepartie à une augmentation du temps de travail ou des suppressions de postes. La première partie de la phrase et le reste du rapport pourraient le laisser penser.