Une seconde vie pour des espaces désertés

On trouve sur le territoire français de nombreux lieux de culte, en majorité chrétien, et de moins en moins de croyants les fréquentent. Alors les communes doivent prendre des décisions : entretenir ? vendre ? laisser à l’abandon ?De nombreuses églises ou chapelles sont désacralisées puis vendues. Ces bâtiments qui ont une valeur patrimoniale, accueillent alors de nouvelles fonctions : salles de concerts, caves à vins, boites de nuits, restaurants… ou même habitation !
Reconversion
Ce n’est pas encore un phénomène de masse ! De 1905 à 2017, 250 églises ont été désacralisées selon le responsable du dossier à la Conférence des évêques. Mais pour autant, c’est de plus en plus commun, et cela touche de nombreuses communes rurales ou urbaines. Ces lieux sont soit achetés par des particuliers qui en font un usage le plus souvent commercial, ou soit repris par des collectifs de citoyens qui les font revivre sous des formes culturelles variées.
Quelques exemples
A Annonay (Ardèche), la chapelle Sainte Marie devient un espace de création pour la compagnie de danse d’Abou Lagraa (La Baraka). Le chorégraphe veut en faire un studio de danse mais aussi un espace d’accueil mondial de toutes sortes de compagnie, et de spectacles.
A Angers, l’église de la communauté religieuse des servantes du saint Sacrement a déjà connu de nombreuses reconversions, de magasin de vêtements à bar de nuit, pour finalement devenir une discothèque.
A Cornimont (Vosges), la chapelle de Travexin est désormais un lieu de fêtes privées ou publiques : mariages, anniversaires, club de retraités pour une après- midi de danse, expositions, concerts… une église de village transformée en salle polyvalente.
La France est un  pays laïc, pour autant les églises participent de l’imaginaire national, que l’on soit chrétien ou non. Et parfois elles font office de maisons du peuple et de symboles identitaires. Certains rituels s’y déroulent sans grande engagement religieux : enterrer un proche ou célébrer un mariage. En outre, elles sont souvent, des œuvres d’art de première importance –parfois unique manifestation artistique- dans bien des localités. Qu’une seconde vie soit envisagée en dehors de toute fonction cultuelle est une évolution culturelle, positive !

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On trouve sur le territoire français de nombreux lieux de culte, en majorité chrétien, et de moins en moins de croyants les fréquentent. Alors les communes doivent prendre des décisions : entretenir ? vendre ? laisser à l’abandon ?De nombreuses églises ou chapelles sont désacralisées puis vendues. Ces bâtiments qui ont une valeur patrimoniale, accueillent alors de nouvelles fonctions : salles de concerts, caves à vins, boites de nuits, restaurants… ou même habitation !
Reconversion
Ce n’est pas encore un phénomène de masse ! De 1905 à 2017, 250 églises ont été désacralisées selon le responsable du dossier à la Conférence des évêques. Mais pour autant, c’est de plus en plus commun, et cela touche de nombreuses communes rurales ou urbaines. Ces lieux sont soit achetés par des particuliers qui en font un usage le plus souvent commercial, ou soit repris par des collectifs de citoyens qui les font revivre sous des formes culturelles variées.
Quelques exemples
A Annonay (Ardèche), la chapelle Sainte Marie devient un espace de création pour la compagnie de danse d’Abou Lagraa (La Baraka). Le chorégraphe veut en faire un studio de danse mais aussi un espace d’accueil mondial de toutes sortes de compagnie, et de spectacles.
A Angers, l’église de la communauté religieuse des servantes du saint Sacrement a déjà connu de nombreuses reconversions, de magasin de vêtements à bar de nuit, pour finalement devenir une discothèque.
A Cornimont (Vosges), la chapelle de Travexin est désormais un lieu de fêtes privées ou publiques : mariages, anniversaires, club de retraités pour une après- midi de danse, expositions, concerts… une église de village transformée en salle polyvalente.
La France est un  pays laïc, pour autant les églises participent de l’imaginaire national, que l’on soit chrétien ou non. Et parfois elles font office de maisons du peuple et de symboles identitaires. Certains rituels s’y déroulent sans grande engagement religieux : enterrer un proche ou célébrer un mariage. En outre, elles sont souvent, des œuvres d’art de première importance –parfois unique manifestation artistique- dans bien des localités. Qu’une seconde vie soit envisagée en dehors de toute fonction cultuelle est une évolution culturelle, positive !