Violence à l’égard des femmes, en France et dans l’UE

Un nouveau rapport, publié par l’Agence des droits fondamentaux de l’Union européenne (FRA) présente les résultats de la plus grande enquête mondiale sur la violence à l’égard des femmes que ce soit chez elles, au travail, en public ou en ligne. Il démontre que la violence reste un phénomène omniprésent dans l’Union européenne.

Cette problématique est d’autant plus importante que le rapport démontre que la violence à l’égard des femmes ne touche pas seulement les victimes, mais a aussi des répercussions sur la société.
Une enquête qui entend sensibiliser les décideurs politiques, la société civile afin qu’ils revoient les mesures permettant de traiter toutes les formes de violence à l’égard des femmes, quel que soit l’endroit où elle se produit.
À la suite des résultats de l’enquête, la FRA a formulé plusieurs propositions pour améliorer la situation et soutenir les décideurs politiques à l’échelle de l’UE et au niveau des États membres dans l’introduction et la mise en œuvre de mesures exhaustives. Parmi celles-ci : une formation spécifique des professionnels de santé, de la Police, des employeurs et services spécialisés d’aides aux victimes ; des campagnes qui doivent s’adresser tant aux hommes qu’aux femmes ; améliorer la collecte des données sur la violence à l’égard des femmes tant dans les États membres qu’entre les États membres.

Pour la France, Najat Vallaud Belkacem a réaffirmé le 14 mars dernier, lors d’un colloque organisé par la MGEN et la Chaire santé de Sciences Po, « Violences faites aux femmes et Santé », auquel l’UNSA Éducation était présente, que Les violences faites aux femmes sont une priorité de santé publique. En réaffirmant la nécessité d’un travail interministériel à ce sujet, elle a rappelé que la France s’était fixé l’objectif de doubler le nombre des intervenants sociaux sur l’ensemble du territoire, qu’elle avait renforcé la ligne nationale, le n° 3919, pour qu’elle soit ouverte 7 jours sur 7. Elle a précisé qu’elle avait demandé à la Mission Interministérielle de Protection des femmes contre les violences et de lutte contre la traite des êtres humains (MIPROF) d’élaborer des outils de formation.

Voir ici également l’infographie du ministère sur les mesures mises en place en France, pour lutter contre les violences faites aux femmes.

Pour en savoir plus sur l’enquête de la FRA lire ici.

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Cette problématique est d’autant plus importante que le rapport démontre que la violence à l’égard des femmes ne touche pas seulement les victimes, mais a aussi des répercussions sur la société.
Une enquête qui entend sensibiliser les décideurs politiques, la société civile afin qu’ils revoient les mesures permettant de traiter toutes les formes de violence à l’égard des femmes, quel que soit l’endroit où elle se produit.
À la suite des résultats de l’enquête, la FRA a formulé plusieurs propositions pour améliorer la situation et soutenir les décideurs politiques à l’échelle de l’UE et au niveau des États membres dans l’introduction et la mise en œuvre de mesures exhaustives. Parmi celles-ci : une formation spécifique des professionnels de santé, de la Police, des employeurs et services spécialisés d’aides aux victimes ; des campagnes qui doivent s’adresser tant aux hommes qu’aux femmes ; améliorer la collecte des données sur la violence à l’égard des femmes tant dans les États membres qu’entre les États membres.

Pour la France, Najat Vallaud Belkacem a réaffirmé le 14 mars dernier, lors d’un colloque organisé par la MGEN et la Chaire santé de Sciences Po, « Violences faites aux femmes et Santé », auquel l’UNSA Éducation était présente, que Les violences faites aux femmes sont une priorité de santé publique. En réaffirmant la nécessité d’un travail interministériel à ce sujet, elle a rappelé que la France s’était fixé l’objectif de doubler le nombre des intervenants sociaux sur l’ensemble du territoire, qu’elle avait renforcé la ligne nationale, le n° 3919, pour qu’elle soit ouverte 7 jours sur 7. Elle a précisé qu’elle avait demandé à la Mission Interministérielle de Protection des femmes contre les violences et de lutte contre la traite des êtres humains (MIPROF) d’élaborer des outils de formation.

Voir ici également l’infographie du ministère sur les mesures mises en place en France, pour lutter contre les violences faites aux femmes.

Pour en savoir plus sur l’enquête de la FRA lire ici.