2014 : année réseaux ?

En 2013, la fréquentation des réseaux sociaux s’est encore accrue même si elle a légèrement changée de nature et n’est plébiscitée que par 60% des internautes. Que se passera-t-il en 2014 ? Il est bien évidemment trop tôt pour le dire – même avec une boule de cristal numérique. Mais l’évolution des usages, des outils et des réseaux laissent présager qu’un accompagnement éducatif des pratiques ne serait certainement pas superflu.

En 2013, la fréquentation des réseaux sociaux s’est encore accrue même si elle a légèrement changée de nature et n’est plébiscitée que par 60% des internautes. Que se passera-t-il en 2014 ? Il est bien évidemment trop tôt pour le dire – même avec une boule de cristal numérique. Mais l’évolution des usages, des outils et des réseaux laissent présager qu’un accompagnement éducatif des pratiques ne serait certainement pas superflu.

Ainsi que le montre le site Eduscol, l’Observatoire des réseaux sociaux de l’IFOP comme l’analyse « Les réseaux sociaux : panorama, usages, perspectives, bonnes pratiques » de Médiaculture confirment tous deux le développement en 2013 de l’usage en France des réseaux sociaux. Ainsi ce serait 86 à 89% des internautes français qui posséderaient au moins un compte sur l’un de ces réseaux.

Facebook, Skyrock, Twitter, Linkedin et Viadeo occupent les 5 premiers rangs en nombre de visite. Le premier étant loin en tête avec 26 millions d’utilisateurs et 90% du temps passé sur les réseaux sociaux.

Consacrant aux réseaux sociaux, 1 minute sur 3 au cours de leurs sessions de navigation en ligne, les internautes français semblent orienter leur utilisation de plus en plus vers « un caractère passif ». Pour autant – et même si 40% disent regretter la période où les réseaux sociaux n’existaient pas -, ils y sont attachés (seules 6% des personnes sondées par l’IFOP envisageraient de se désinscrire de la totalité des services en question).

Parmi les tendances nouvelles, Cyrille Frank pour Médiaculture indique que 7,3 % du trafic Internet s’effectue désormais depuis un appareil mobile c’est le cas pour 78% des abonnés à Facebook ce qui est à mettre en lien avec l’évolution de l’équipement (progression des ventes des tablettes) et des usages des internautes (« explosion de la vidéo mobile », développement du blogging vidéo via Twitter Vine ou InstaVideo, recours aux applications de messagerie instantanée comme Snapchat, utilisation des services de microblogging tels que Tumblr).

« La fragmentation croissante des usages » est aussi une des tendances observées. Elle se traduit par l’ouverture de réseaux communautaires (comme Badoo ou Attractive World dédiés aux rencontres) et le développement de plateformes de réseautage social privées et restreintes telles que Yammer (réseau internet pour entreprises) ou Path (réseau personnel limité à 150 amis).

Nul doute que le développement de ces usages va encore s’accroitre dans l’année qui débute, renforçant l’idée d’une utilisation plus spécialisée, d’un maillage resserré et d’une exposition intime moins forte.

Raison de plus pour – au-delà du caractère intuitif de certaines fonctionnalités accompagner l’évolution de ces pratiques, en particulier pour les jeunes. Il ne s’agit pas uniquement de former aux usages des réseaux sociaux mais d’en faire également des éléments de démarches pédagogiques.

Laisser aujourd’hui les réseaux sociaux aux portes des lieux d’Éducation n’est-ce pas similaire à se priver, hier, de la correspondance ou des journaux scolaires, l’interactivité et l’immédiateté en plus (avec leurs avantages et leurs inconvénients, qui – eux aussi doivent être connus) ?

Si Célestin Freinet enseignait aujourd’hui, utiliserait-il Facebook dans sa classe ? Peut-être. Mais nul doute que celle-ci serait en réseaux…

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En 2013, la fréquentation des réseaux sociaux s’est encore accrue même si elle a légèrement changée de nature et n’est plébiscitée que par 60% des internautes. Que se passera-t-il en 2014 ? Il est bien évidemment trop tôt pour le dire – même avec une boule de cristal numérique. Mais l’évolution des usages, des outils et des réseaux laissent présager qu’un accompagnement éducatif des pratiques ne serait certainement pas superflu.

Ainsi que le montre le site Eduscol, l’Observatoire des réseaux sociaux de l’IFOP comme l’analyse « Les réseaux sociaux : panorama, usages, perspectives, bonnes pratiques » de Médiaculture confirment tous deux le développement en 2013 de l’usage en France des réseaux sociaux. Ainsi ce serait 86 à 89% des internautes français qui posséderaient au moins un compte sur l’un de ces réseaux.

Facebook, Skyrock, Twitter, Linkedin et Viadeo occupent les 5 premiers rangs en nombre de visite. Le premier étant loin en tête avec 26 millions d’utilisateurs et 90% du temps passé sur les réseaux sociaux.

Consacrant aux réseaux sociaux, 1 minute sur 3 au cours de leurs sessions de navigation en ligne, les internautes français semblent orienter leur utilisation de plus en plus vers « un caractère passif ». Pour autant – et même si 40% disent regretter la période où les réseaux sociaux n’existaient pas -, ils y sont attachés (seules 6% des personnes sondées par l’IFOP envisageraient de se désinscrire de la totalité des services en question).

Parmi les tendances nouvelles, Cyrille Frank pour Médiaculture indique que 7,3 % du trafic Internet s’effectue désormais depuis un appareil mobile c’est le cas pour 78% des abonnés à Facebook ce qui est à mettre en lien avec l’évolution de l’équipement (progression des ventes des tablettes) et des usages des internautes (« explosion de la vidéo mobile », développement du blogging vidéo via Twitter Vine ou InstaVideo, recours aux applications de messagerie instantanée comme Snapchat, utilisation des services de microblogging tels que Tumblr).

« La fragmentation croissante des usages » est aussi une des tendances observées. Elle se traduit par l’ouverture de réseaux communautaires (comme Badoo ou Attractive World dédiés aux rencontres) et le développement de plateformes de réseautage social privées et restreintes telles que Yammer (réseau internet pour entreprises) ou Path (réseau personnel limité à 150 amis).

Nul doute que le développement de ces usages va encore s’accroitre dans l’année qui débute, renforçant l’idée d’une utilisation plus spécialisée, d’un maillage resserré et d’une exposition intime moins forte.

Raison de plus pour – au-delà du caractère intuitif de certaines fonctionnalités accompagner l’évolution de ces pratiques, en particulier pour les jeunes. Il ne s’agit pas uniquement de former aux usages des réseaux sociaux mais d’en faire également des éléments de démarches pédagogiques.

Laisser aujourd’hui les réseaux sociaux aux portes des lieux d’Éducation n’est-ce pas similaire à se priver, hier, de la correspondance ou des journaux scolaires, l’interactivité et l’immédiateté en plus (avec leurs avantages et leurs inconvénients, qui – eux aussi doivent être connus) ?

Si Célestin Freinet enseignait aujourd’hui, utiliserait-il Facebook dans sa classe ? Peut-être. Mais nul doute que celle-ci serait en réseaux…