Mobilité : le rectorat de Montpellier reconnait le télétravail mais pas pour tous·tes

Personnels administratifs, enseignants du second degré, ITRF, santé sociaux ou enseignants du premier degré : vous pensiez être logé à la même enseigne pour les mutations ? et bien non, la plupart d'entre vous ne bénéficie pas du rapprochement de conjoint·e lors des mutations !

L’UNSA Education est intervenue pour que les règles de mobilités intègrent pour tou·tes  la notion de télétravail et qu’elles permettent au collègues de bénéficier du rapprochement de conjoint·e.

Nous pensons que la crise sanitaire a imposé aux entreprises et aux administrations à recourir massivement à cette nouvelle forme d’activité. Cette organisation du travail relève de la négociation collective et n’est que très rarement à 100%. Par contre c’est un fonctionnement qui tend à se normaliser. L’administration ne peut donc pas fermer les yeux et ignorer ce changement sociétal qui concerne une partie de son personnel.  Aujourd’hui, de nombreux collègues ont un·e conjoint·e en distanciel  pour autant, cette situation ne doit pas les priver de la possibilité de muter et d’améliorer leurs conditions de vie. Ce n’est pas au rectorat de fixer les règles de fonctionnement interne d’une entreprise ou d’un service en ne reconnaissant qu’une seule forme d’activité.

Sur ce point, nous n’avons obtenu que partiellement satisfaction. Seul·es les enseignant·es du 2nd degré pourront désormais faire valoir le rapprochement de leur conjoint·e exerçant en distanciel.

Cette inégalité de traitement est inadmissible ! L’UNSA Education se battra pour obtenir la même prise en compte du télétravail pour l’ensemble des personnels de l’académie de Montpellier.