Rémunération : les nouveautés « salées » de Janvier !!!

« J’augmenterai votre pouvoir d’achat, comme celui des salariés des entreprises : vous paierez moins de cotisations et votre salaire net sera augmenté d’autant ». C’est ce que les fonctionnaires ont entendu, du candidat élu, quelques jours avant le premier tour des présidentielles. Et bien, les fonctionnaires devront attendre avant de voir cette augmentation et constatent même une baisse sur leur bulletin de salaire de janvier.

Les causes :

– La hausse de la CSG ? Non mais….
Cette hausse est compensée par la suppression de la contribution exceptionnelle de solidarité (CES) et par le versement d’une indemnité compensatrice, obtenue pour deux ans pour l’instant et pour tous les agents publics. Pour 2020, le sujet devrait être réétudié. Pour rappel, ce dispositif avait été arraché lors du rendez-vous salarial d’octobre 2017, notamment grâce à la journée d’action du 10 octobre et la signature de notre pétition UNSA.
La ligne « IND. COMPENSATRICE CSG » apparaît normalement sur la fiche de paie du mois de janvier. Cette indemnité, dont le montant est calculé à partir des éléments de rémunération versés en 2017, ne sera recalculée qu’une seule fois, au 1er janvier 2019, ce qui implique que les changements de rémunération dans l’année 2018 ne seront pas compensés intégralement.

– La hausse des cotisations retraites ? Oui
Cette baisse de salaire à partir du mois de janvier s’explique, comme tous les mois de janvier depuis 2012, par la hausse des cotisations retraite. En effet le taux de cotisation retraite des fonctionnaires passe de 10,29 % à 10,56 % soit une augmentation de 2,6 % de cette cotisation. Pour plus de détails sur l’accroissement progressif du taux de retenue pour pension civile depuis 2012 suite aux réformes sur les retraites cliquez ici

Cette baisse de salaire visible tous les mois s’accompagne aussi du rétablissement du jour de carence (lire ici), du gel du point d’indice et du report du PPCR. L’UNSA dénonce ces mesures injustes qui impactent négativement le pouvoir d’achat de plus de 5,4 millions d’agents publics dès le mois de janvier 2018.

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« J’augmenterai votre pouvoir d’achat, comme celui des salariés des entreprises : vous paierez moins de cotisations et votre salaire net sera augmenté d’autant ». C’est ce que les fonctionnaires ont entendu, du candidat élu, quelques jours avant le premier tour des présidentielles. Et bien, les fonctionnaires devront attendre avant de voir cette augmentation et constatent même une baisse sur leur bulletin de salaire de janvier.

Les causes :

– La hausse de la CSG ? Non mais….
Cette hausse est compensée par la suppression de la contribution exceptionnelle de solidarité (CES) et par le versement d’une indemnité compensatrice, obtenue pour deux ans pour l’instant et pour tous les agents publics. Pour 2020, le sujet devrait être réétudié. Pour rappel, ce dispositif avait été arraché lors du rendez-vous salarial d’octobre 2017, notamment grâce à la journée d’action du 10 octobre et la signature de notre pétition UNSA.
La ligne « IND. COMPENSATRICE CSG » apparaît normalement sur la fiche de paie du mois de janvier. Cette indemnité, dont le montant est calculé à partir des éléments de rémunération versés en 2017, ne sera recalculée qu’une seule fois, au 1er janvier 2019, ce qui implique que les changements de rémunération dans l’année 2018 ne seront pas compensés intégralement.

– La hausse des cotisations retraites ? Oui
Cette baisse de salaire à partir du mois de janvier s’explique, comme tous les mois de janvier depuis 2012, par la hausse des cotisations retraite. En effet le taux de cotisation retraite des fonctionnaires passe de 10,29 % à 10,56 % soit une augmentation de 2,6 % de cette cotisation. Pour plus de détails sur l’accroissement progressif du taux de retenue pour pension civile depuis 2012 suite aux réformes sur les retraites cliquez ici

Cette baisse de salaire visible tous les mois s’accompagne aussi du rétablissement du jour de carence (lire ici), du gel du point d’indice et du report du PPCR. L’UNSA dénonce ces mesures injustes qui impactent négativement le pouvoir d’achat de plus de 5,4 millions d’agents publics dès le mois de janvier 2018.