Non le FN n’est pas le parti du peuple !

Dans ses discours, dans ses interviews, Marine Le Pen invoque en permanence le peuple. Selon ces membres, le FN serait devenu le parti qui s’occupe, s’intéresse aux problèmes des classes populaires, des ouvriers des salariés.

Dans ses discours, dans ses interviews, Marine Le Pen invoque en permanence le peuple. Selon ses membres, le FN serait devenu le parti qui s’occupe, s’intéresse aux problèmes des classes populaires, des ouvriers des salariés.

L’UNSA Éducation le répète : encore une des grandes impostures du FN !

Les propositions de Marine Le Pen ne sont en aucun cas sociales. Et les premières victimes de son programme économique seront celles à qui elle fait des promesses.

Derrière l’utilisation de « mots qui font de gauche » (soutenir les services publics, les bas salaires, le retour de la retraite à 60 ans, …), l’UNSA l’a rappelé, c’est bien une rengaine néo libérale que l’ont doit entendre : « la mise en œuvre des ses promesses, c’est une France isolée et repliée sur ses frontières, grevée par une dette, publique comme privée, abyssale, désertée par les investisseurs, en proie à l’inflation avec des Français au pouvoir d’achat affaibli, en difficulté d’emploi avec des entre-prises clouées sur le marché national. »

Au delà des mots, les actes dans les municipalités :

Une journaliste de médiapart revenait sur un exemple emblématique, parmi d’autres, de ce que sont les prises de postion du FN : « les 24 élus frontistes du conseil régional Provence-Alpes-Côte d’Azur, dont Jean-Marie Le Pen, ont refusé de voter une motion de « solidarité » avec les 182 salariés de l’usine de thés Fralib, sacrifiés par le géant Unilever qui verse des milliards à ses actionnaires… »

Pour compléter voici une liste d’exemple non exhaustif que l’UNSA a publié en janvier dernier…

À Hayange, le maire FN, après avoir supprimé les subventions du Secours populaire qu’il juge « politisé », « voire d’extrême gauche », essaye par tous les moyens d’expulser l’association de son local.

Dans les premiers mois de son mandat, le maire d’Hénin-Beaumont s’en est pris à la Ligue des droits de l’homme en supprimant locaux et subventions.

La municipalité FN de Fréjus a diminué les aides pour les centres sociaux.

Au Pontet, la mairie a décidé de supprimer la gratuité de la cantine dont bénéficiaient 65 enfants de familles modestes. A Villers-Cotterêts les tarifs ont augmenté d’un euro pour les familles bénéficiant du RSA au motif qu’elles peuvent venir chercher leurs enfants.

À Béziers, la garderie municipale est désormais réservée aux familles dont les deux parents travaillent, l’épicerie sociale demande désormais un minimum d’ancienneté sur le territoire pour y avoir accès.

Des refus qui en disent long…

Aujourd’hui encore, le FN s’oppose à la fixation d’un salaire maximum pour les grands patrons. Comme il s’oppose à l’augmentation du Smic, alors qu’il martèle qu’il est le parti du « redressement du pouvoir d’achat des Français ». 

Et dans son programme…

En outre, le programme de Marine Le Pen prévoit de « renforcer la solidarité intergénérationnelle en permettant à chaque parent de transmettre sans taxation 100 000 euros à chaque enfant tous les cinq ans (au lieu de quinze ans actuellement) et en augmentant le plafond des donations sans taxation aux petits-enfants à 50 000 euros, également tous les cinq ans.) »
Une mesure qui ne bénéficie en aucun cas aux plus bas salaires !

Ne soyons pas dupes ! En 2017 comme en 2002, le FN n’est pas le parti du peuple !

Aujourd’hui comme hier, les solutions de l’extrême droite sont à la fois dangereuses et inefficaces sur les plans économique, social, fiscal, éducatif comme sur ceux de la sécurité et des libertés.

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L’UNSA Éducation le répète : encore une des grandes impostures du FN !

Les propositions de Marine Le Pen ne sont en aucun cas sociales. Et les premières victimes de son programme économique seront celles à qui elle fait des promesses.

Derrière l’utilisation de « mots qui font de gauche » (soutenir les services publics, les bas salaires, le retour de la retraite à 60 ans, …), l’UNSA l’a rappelé, c’est bien une rengaine néo libérale que l’ont doit entendre : « la mise en œuvre des ses promesses, c’est une France isolée et repliée sur ses frontières, grevée par une dette, publique comme privée, abyssale, désertée par les investisseurs, en proie à l’inflation avec des Français au pouvoir d’achat affaibli, en difficulté d’emploi avec des entre-prises clouées sur le marché national. »

Au delà des mots, les actes dans les municipalités :

Une journaliste de médiapart revenait sur un exemple emblématique, parmi d’autres, de ce que sont les prises de postion du FN : « les 24 élus frontistes du conseil régional Provence-Alpes-Côte d’Azur, dont Jean-Marie Le Pen, ont refusé de voter une motion de « solidarité » avec les 182 salariés de l’usine de thés Fralib, sacrifiés par le géant Unilever qui verse des milliards à ses actionnaires… »

Pour compléter voici une liste d’exemple non exhaustif que l’UNSA a publié en janvier dernier…

À Hayange, le maire FN, après avoir supprimé les subventions du Secours populaire qu’il juge « politisé », « voire d’extrême gauche », essaye par tous les moyens d’expulser l’association de son local.

Dans les premiers mois de son mandat, le maire d’Hénin-Beaumont s’en est pris à la Ligue des droits de l’homme en supprimant locaux et subventions.

La municipalité FN de Fréjus a diminué les aides pour les centres sociaux.

Au Pontet, la mairie a décidé de supprimer la gratuité de la cantine dont bénéficiaient 65 enfants de familles modestes. A Villers-Cotterêts les tarifs ont augmenté d’un euro pour les familles bénéficiant du RSA au motif qu’elles peuvent venir chercher leurs enfants.

À Béziers, la garderie municipale est désormais réservée aux familles dont les deux parents travaillent, l’épicerie sociale demande désormais un minimum d’ancienneté sur le territoire pour y avoir accès.

Des refus qui en disent long…

Aujourd’hui encore, le FN s’oppose à la fixation d’un salaire maximum pour les grands patrons. Comme il s’oppose à l’augmentation du Smic, alors qu’il martèle qu’il est le parti du « redressement du pouvoir d’achat des Français ». 

Et dans son programme…

En outre, le programme de Marine Le Pen prévoit de « renforcer la solidarité intergénérationnelle en permettant à chaque parent de transmettre sans taxation 100 000 euros à chaque enfant tous les cinq ans (au lieu de quinze ans actuellement) et en augmentant le plafond des donations sans taxation aux petits-enfants à 50 000 euros, également tous les cinq ans.) »
Une mesure qui ne bénéficie en aucun cas aux plus bas salaires !

Ne soyons pas dupes ! En 2017 comme en 2002, le FN n’est pas le parti du peuple !

Aujourd’hui comme hier, les solutions de l’extrême droite sont à la fois dangereuses et inefficaces sur les plans économique, social, fiscal, éducatif comme sur ceux de la sécurité et des libertés.