Génération WHAT ?

Génération What ?, c’est une consultation ouverte en ligne aux 18/34ans dans 13 pays européens. On peut y exprimer son point de vue sur la politique, la société, l’économie, le monde du travail, les pratiques culturelles,  les relations familiales et amoureuses. C’est une base de données bien plus large que les enquêtes sociologiques classiques. Jusqu’alors 979000 personnes ont répondu aux questions dont 335000 en France.
Anne Muxel, chercheuse CNRS et directrice de recherche au Cevipof/Sciences Po Paris a analysé les résultats français en fin d’année 2016. Ils nous donnent un portrait de la jeune génération.

73% pensent qu’ils vivront moins bien que leurs parents et se désignent comme génération sacrifiée. 93%estiment que les hommes politiques sont plus ou moins corrompus, 91% pensent que la finance commande le monde et 65% déclarent être heureux au jour le jour même sans travail et sans famille.
Concernant le système éducatif, le jugement est sévère : 87% le jugent inefficace pour affronter le monde du travail, 68% pensent qu’il ne donne pas sa chance à tous. Un jeune sur 5 s’y est senti méprisé, et 27% y ont vécu des situations de souffrance.
Du côté des pratiques culturelles, certaines sont constantes : les sorties, les pratiques numériques (16 heures par semaine en moyenne sur les réseaux sociaux), les pratiques  amateures (musique). D’autres sont en déclin : radio, télévision et lecture.
Du pont de vue de la citoyenneté et des relations sociales, 90% affirment ne pas être heureux sans amis, 82% sont favorables à un service civil obligatoire et 54% vont voter tout en se méfiant des politiques et des médias.
Finalement, si l’on lit l’ensemble des résultats on voit apparaître une génération de l’incertitude qui compose avec. Ce portrait reflète peurs et dysfonctionnements sociétaux mais aussi échappatoires, espoirs et possibles.
L’interview d’ Anne Muxel:ICI

L’enquête continuePAR LA!

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Anne Muxel, chercheuse CNRS et directrice de recherche au Cevipof/Sciences Po Paris a analysé les résultats français en fin d’année 2016. Ils nous donnent un portrait de la jeune génération.

73% pensent qu’ils vivront moins bien que leurs parents et se désignent comme génération sacrifiée. 93%estiment que les hommes politiques sont plus ou moins corrompus, 91% pensent que la finance commande le monde et 65% déclarent être heureux au jour le jour même sans travail et sans famille.
Concernant le système éducatif, le jugement est sévère : 87% le jugent inefficace pour affronter le monde du travail, 68% pensent qu’il ne donne pas sa chance à tous. Un jeune sur 5 s’y est senti méprisé, et 27% y ont vécu des situations de souffrance.
Du côté des pratiques culturelles, certaines sont constantes : les sorties, les pratiques numériques (16 heures par semaine en moyenne sur les réseaux sociaux), les pratiques  amateures (musique). D’autres sont en déclin : radio, télévision et lecture.
Du pont de vue de la citoyenneté et des relations sociales, 90% affirment ne pas être heureux sans amis, 82% sont favorables à un service civil obligatoire et 54% vont voter tout en se méfiant des politiques et des médias.
Finalement, si l’on lit l’ensemble des résultats on voit apparaître une génération de l’incertitude qui compose avec. Ce portrait reflète peurs et dysfonctionnements sociétaux mais aussi échappatoires, espoirs et possibles.
L’interview d’ Anne Muxel:ICI

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