Extension du délit d’entrave à l’IVG adoptée !

L’UNSA Éducation salue l’adoption définitive par l’Assemblé nationale de la proposition de loi visant à étendre le délit d’entrave à l’IVG sur internet.

Un amendement qui aura fait couler de l’encre.

Institué en 1993, le délit d’entrave avait été adopté pour lutter contre la violence de certains mouvements opposés à l’IVG et qui agressaient ou tentaient de dissuader les femmes aux abords des centres IVG.

En 2013, le Haut conseil à l’égalité (HCE) avait alerté les pouvoirs publics sur l’impact de sites trompeurs qui se développaient sur internet et induisaient en erreur les femmes, notamment les plus jeunes, qui souhaitaient avoir recours à un avortement.

Ce n’est qu’en septembre 2016 qu’un amendement avait été proposé à ce sujet. Tout d’abord rejeté par le Sénat, il a finalement été adopté le 1er décembre faisant face à une forte mobilisation.

Aujourd’hui, le droit des femmes à avorter en conscience et en liberté a été protégé avec l’adoption définitive de cet amendement par l’Assemblée nationale. Il garantit ainsi l’accès à une information neutre et fiable à propos de l’IVG.

A l’heure actuelle, plus de 57% de jeunes femmes prennent des renseignements sur Internet pour s’informer sur leur santé. Il était donc primordial de prendre en compte l’évolution des pratiques numériques et de lutter contre le développement insidieux de certains sites « pro-vie » qui désinformaient les femmes.

Le droit à l’avortement est une liberté fondamentale pour toutes les femmes reconnue depuis la loi Veil du 17 janvier 1975.
Il vient d’être conforté dans un contexte où de fortes dérives conservatrices se font pressentir et où le Président Américain a récemment interdit le financement d’ONG internationales soutenant l’accès au planning familial et à l’avortement (voir notre article sur le sujet).

Pour l’Unsa Education, cette victoire doit inciter à poursuivre la lutte contre toutes les nouvelles stratégies mises en oeuvre ces dernières années contre l’avortement.

Lancé il y a un peu plus d’un an, le site ivg.gouv est désormais le premier référencé dans les moteurs de recherche.

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Un amendement qui aura fait couler de l’encre.

Institué en 1993, le délit d’entrave avait été adopté pour lutter contre la violence de certains mouvements opposés à l’IVG et qui agressaient ou tentaient de dissuader les femmes aux abords des centres IVG.

En 2013, le Haut conseil à l’égalité (HCE) avait alerté les pouvoirs publics sur l’impact de sites trompeurs qui se développaient sur internet et induisaient en erreur les femmes, notamment les plus jeunes, qui souhaitaient avoir recours à un avortement.

Ce n’est qu’en septembre 2016 qu’un amendement avait été proposé à ce sujet. Tout d’abord rejeté par le Sénat, il a finalement été adopté le 1er décembre faisant face à une forte mobilisation.

Aujourd’hui, le droit des femmes à avorter en conscience et en liberté a été protégé avec l’adoption définitive de cet amendement par l’Assemblée nationale. Il garantit ainsi l’accès à une information neutre et fiable à propos de l’IVG.

A l’heure actuelle, plus de 57% de jeunes femmes prennent des renseignements sur Internet pour s’informer sur leur santé. Il était donc primordial de prendre en compte l’évolution des pratiques numériques et de lutter contre le développement insidieux de certains sites « pro-vie » qui désinformaient les femmes.

Le droit à l’avortement est une liberté fondamentale pour toutes les femmes reconnue depuis la loi Veil du 17 janvier 1975.
Il vient d’être conforté dans un contexte où de fortes dérives conservatrices se font pressentir et où le Président Américain a récemment interdit le financement d’ONG internationales soutenant l’accès au planning familial et à l’avortement (voir notre article sur le sujet).

Pour l’Unsa Education, cette victoire doit inciter à poursuivre la lutte contre toutes les nouvelles stratégies mises en oeuvre ces dernières années contre l’avortement.

Lancé il y a un peu plus d’un an, le site ivg.gouv est désormais le premier référencé dans les moteurs de recherche.