Agir pour l’égalité fille-garçon

On a rarement autant parlé d’égalité femme-homme, grande cause nationale de ce quinquennat.

Le 8 mars dernier, un comité interministériel réaffirmait sa volonté de transmettre et de diffuser la culture de l’égalité : voir notre article.

Pour l’Unsa Éducation, cela ne fait aucun doute : une des clés vers un réel changement est dans l’éducation à l’égalité fille garçon dès le plus jeune âge.

Alors qu’en est-il réellement ?

À la lumière des différentes recherches actuelles sur l’égalité femme-homme, que l’Unsa Éducation diffuse et partage, plusieurs constats sont effectifs et doivent être pris en compte dès l’école maternelle :

*L’aménagement de la cour de récréation :

Les cours de récréation sont bien souvent bâties avec un terrain de foot disproportionné qui ne laisse pas d’autre choix aux filles que de rester cloisonnées autour de ses limites.
Les travaux d’Édiths Maruéjouls à ce sujet s’intéressent à la redéfinition de cet espace qui est l’un des premiers lieux de socialisation et d’égalité fille-garçon
Ils interrogent sur la mixité, la place des filles et plus largement la place des femmes dans l’espace public :

-voir l’interview d’Édiths Maruéjouls sur les différences de pratiques sportives entre les filles et les garçons.

-voir l’interview d’Édiths Maruéjouls sur les femmes dans l’espace public.

*Les manuels scolaires et les représentations stéréotypées :

Chaque année, le centre Hubertine-Auclert épingle les stéréotypes de genre qui perdurent dans les manuels scolaires.

Or, dans les manuel d’EMC (Éducation morale et civique), nouvelle matière enseignée dans les établissements scolaires depuis la rentrée 2015, les femmes ne représentent que «15% des personnages du champ politique et 22% des personnages du domaine scientifique.» Elles sont également sous représentées : 17% des personnages célèbres sont des femmes contre 83% des hommes.

-Voir l’interview d’ Amandine Berton-Schmitt sur les manuels scolaires d’EMC.

*Le sexisme à l’école :

Il touche davantage les filles que les garçons et relève d’un ensemble de stéréotypes culturels persistants qu’il est nécessaire de comprendre pour les combattre :

-Voir l’interview d’ Amandine Berton-Schmitt du centre Hubertine Auclert sur le cyber-hacèlement.

*L’orientation genrée des filles :

Anne Boring dans ces recherches a mis en évidence l’impact des stéréotypes de genre dans le choix d’orientation des filles et ensuite la prédominance des inégalités femme-homme dès l’entrée dans le marché du travail :

-voir l’interview d’Anne Boring sur l’impact des stéréotypes de genre dans le choix d’orientation des filles.

-voir l’interview d’Anne Boring sur la prédominance des inégalités femmes hommes dès l’entrée dans le marché du travail.

Ces pistes sont bien sûr loin d’être exhaustives mais proposent des solutions concrètes car il ne suffit pas de parler d’égalité pour être égalitaire.

Une réelle diffusion d’une culture de l’égalité passe par une réflexion plus large autour d’un ensemble de données et de recherches connues et reconnues.

Cette réflexion doit amener à une plus juste transmission des représentations, surtout à l’école, levier puissant pour l’égalité fille garçon.
L’Unsa Éducation s’y engage avec la diffusion de tous les travaux qui s’y rapportent.

 

Sélectionnés pour vous
+ d’actualités nationales

On a rarement autant parlé d’égalité femme-homme, grande cause nationale de ce quinquennat.

Le 8 mars dernier, un comité interministériel réaffirmait sa volonté de transmettre et de diffuser la culture de l’égalité : voir notre article.

Pour l’Unsa Éducation, cela ne fait aucun doute : une des clés vers un réel changement est dans l’éducation à l’égalité fille garçon dès le plus jeune âge.

Alors qu’en est-il réellement ?

À la lumière des différentes recherches actuelles sur l’égalité femme-homme, que l’Unsa Éducation diffuse et partage, plusieurs constats sont effectifs et doivent être pris en compte dès l’école maternelle :

*L’aménagement de la cour de récréation :

Les cours de récréation sont bien souvent bâties avec un terrain de foot disproportionné qui ne laisse pas d’autre choix aux filles que de rester cloisonnées autour de ses limites.
Les travaux d’Édiths Maruéjouls à ce sujet s’intéressent à la redéfinition de cet espace qui est l’un des premiers lieux de socialisation et d’égalité fille-garçon
Ils interrogent sur la mixité, la place des filles et plus largement la place des femmes dans l’espace public :

-voir l’interview d’Édiths Maruéjouls sur les différences de pratiques sportives entre les filles et les garçons.

-voir l’interview d’Édiths Maruéjouls sur les femmes dans l’espace public.

*Les manuels scolaires et les représentations stéréotypées :

Chaque année, le centre Hubertine-Auclert épingle les stéréotypes de genre qui perdurent dans les manuels scolaires.

Or, dans les manuel d’EMC (Éducation morale et civique), nouvelle matière enseignée dans les établissements scolaires depuis la rentrée 2015, les femmes ne représentent que «15% des personnages du champ politique et 22% des personnages du domaine scientifique.» Elles sont également sous représentées : 17% des personnages célèbres sont des femmes contre 83% des hommes.

-Voir l’interview d’ Amandine Berton-Schmitt sur les manuels scolaires d’EMC.

*Le sexisme à l’école :

Il touche davantage les filles que les garçons et relève d’un ensemble de stéréotypes culturels persistants qu’il est nécessaire de comprendre pour les combattre :

-Voir l’interview d’ Amandine Berton-Schmitt du centre Hubertine Auclert sur le cyber-hacèlement.

*L’orientation genrée des filles :

Anne Boring dans ces recherches a mis en évidence l’impact des stéréotypes de genre dans le choix d’orientation des filles et ensuite la prédominance des inégalités femme-homme dès l’entrée dans le marché du travail :

-voir l’interview d’Anne Boring sur l’impact des stéréotypes de genre dans le choix d’orientation des filles.

-voir l’interview d’Anne Boring sur la prédominance des inégalités femmes hommes dès l’entrée dans le marché du travail.

Ces pistes sont bien sûr loin d’être exhaustives mais proposent des solutions concrètes car il ne suffit pas de parler d’égalité pour être égalitaire.

Une réelle diffusion d’une culture de l’égalité passe par une réflexion plus large autour d’un ensemble de données et de recherches connues et reconnues.

Cette réflexion doit amener à une plus juste transmission des représentations, surtout à l’école, levier puissant pour l’égalité fille garçon.
L’Unsa Éducation s’y engage avec la diffusion de tous les travaux qui s’y rapportent.