Déclaration liminaire de l’UNSA au CIEN 11 septembre 2018

La délégation UNSA présentera ses propres liminaires à deux voix. Je me me permettrai donc, de donner la parole à Thierry Caillier dans un instant.

Pour ma part, je commencerai par quelques points généraux que nous relevons dans les documents qui nous ont été envoyés, ainsi que dans l’actualité de la rentrée scolaire. Concernant celle-ci, et même si ces points ne sont pas directement abordés par l’ordre du jour:

– Nous ne pouvons que dépolorer fortement un recours massif à des recrutements de personnels contractuels principalement dans le second degré, et ce sans anticipation visible des postes vacants malgré les nombreuses alertes des établissements durant la phase préparatoire de cette année.

– Nous dénonçons une pratique consistant à ne pas ouvrir le nombre de postes qui seraient nécessaires à parvenir à une qualité optimale de l’enseignement dans nos établissements. Au contraire, on ponctionne d’abord sur les personnels exerçant dans des postes dont le grand public ne voit pas directement l’action ( remplacement, missions spécifiques).

– Sans nier que le recrutement des AVS soit problématique et difficile, nous pointons aussi que leur faible rémunération, jointe aux difficultés de se loger en Ilde-de-France, au coût de la vie élevé sont autant de facteurs qui compliquent leur recrutement en nombre suffisant. De ce fait beaucoup d’établissements se trouvent donc sous dotés, voire même non dotés de leurs AVS. Ainsi, les élèves devant être aidés dans leur parcours scolaire ne le peuvent pas, avec tout ce que cela signifie sur les conditions de travail des équipes pédagogiques et sur la qualité de vie des élèves dans leur établissement.

A propos des CIO et du service d’orientation, il a déjà été évoqué par nos collègues par nos collègues et nous soutenons les propos tenus.

Concernantle fonctionnement du CIEN, nous relevons qu’aucune réunion n’a été tenue depuis depuis un an, la dernière datant de septembre 2017, pour laquelle nous n’avons toujours pas de PV, puisque c’est celui de la séance du 20 juin 2017 que nous devrons adopter tout à l’heure.

Ensuite, nous estimons que notre ordre du jour est trop chargé pour une réunion de 3h, trop chargé pour travailler sérieusement. Quelle considération donnons-nous ainsi à cette instance, sa pertinence, son utilité ?

Sur les points à l’ordre du jour:

Nous voulons manifester une certaine déception en face du nombre d’opérations de construction et d’extension des établissements publics lancées, par rapport au PPL. On constate une baisse du nombre de ces opérations. Nous pouvons le justifier par une certaine ocmplexification des procédures. Cela pourrait être réduit par l’accroissement des moyens humains pour le suivi de ces dossiers et par l’accroissement de l’enveloppe budgétaire dédiée. Nous demandons que la Région puisse accroître ses budgets. Avec l’évolution démographique massive en Ilde-de-France, exception faite de l’Académie de Paris, nous craignons un engorgement de certains bassins géographiques de petite et grande couronne francilienne, si la région n’adapte pas l’évolution du PPi à la réalité démographique constatée unanimement.

Un exemple concret pour récupérer des moyens: questionner les travaux dévolus aux créations d’internats comme par exemple à Saint Denis. L’internnat du nouveau lycée de St Denis a fini l’année avec 10 internes pour 160 lits.

Le nombre des places d’internat qui restent vides conduisent à nou interroger plus largement sur ce plan internat qui semble élaborer à la va vite.

Pour terminer sur la territorialisation: l’UNSA est en attente d’une visibilité sur le calendrier et les perspectives. Notre préoccupation majeure: le respect des adequations vie pro/perso des agents tout en conservant la qualité du service public rendu. L’UNSA prendra toute sa part lors de concertation nécessaire à cette mise en oeuvre imposée.

Frédéric Tisler

 

La délégation UNSA présentera ses propres liminaires à deux voix. Je me me permettrai donc, de donner la parole à Thierry Caillier dans un instant.

Pour ma part, je commencerai par quelques points généraux que nous relevons dans les documents qui nous ont été envoyés, ainsi que dans l’actualité de la rentrée scolaire. Concernant celle-ci, et même si ces points ne sont pas directement abordés par l’ordre du jour:

– Nous ne pouvons que dépolorer fortement un recours massif à des recrutements de personnels contractuels principalement dans le second degré, et ce sans anticipation visible des postes vacants malgré les nombreuses alertes des établissements durant la phase préparatoire de cette année.

– Nous dénonçons une pratique consistant à ne pas ouvrir le nombre de postes qui seraient nécessaires à parvenir à une qualité optimale de l’enseignement dans nos établissements. Au contraire, on ponctionne d’abord sur les personnels exerçant dans des postes dont le grand public ne voit pas directement l’action ( remplacement, missions spécifiques).

– Sans nier que le recrutement des AVS soit problématique et difficile, nous pointons aussi que leur faible rémunération, jointe aux difficultés de se loger en Ilde-de-France, au coût de la vie élevé sont autant de facteurs qui compliquent leur recrutement en nombre suffisant. De ce fait beaucoup d’établissements se trouvent donc sous dotés, voire même non dotés de leurs AVS. Ainsi, les élèves devant être aidés dans leur parcours scolaire ne le peuvent pas, avec tout ce que cela signifie sur les conditions de travail des équipes pédagogiques et sur la qualité de vie des élèves dans leur établissement.

A propos des CIO et du service d’orientation, il a déjà été évoqué par nos collègues par nos collègues et nous soutenons les propos tenus.

Concernantle fonctionnement du CIEN, nous relevons qu’aucune réunion n’a été tenue depuis depuis un an, la dernière datant de septembre 2017, pour laquelle nous n’avons toujours pas de PV, puisque c’est celui de la séance du 20 juin 2017 que nous devrons adopter tout à l’heure.

Ensuite, nous estimons que notre ordre du jour est trop chargé pour une réunion de 3h, trop chargé pour travailler sérieusement. Quelle considération donnons-nous ainsi à cette instance, sa pertinence, son utilité ?

Sur les points à l’ordre du jour:

Nous voulons manifester une certaine déception en face du nombre d’opérations de construction et d’extension des établissements publics lancées, par rapport au PPL. On constate une baisse du nombre de ces opérations. Nous pouvons le justifier par une certaine ocmplexification des procédures. Cela pourrait être réduit par l’accroissement des moyens humains pour le suivi de ces dossiers et par l’accroissement de l’enveloppe budgétaire dédiée. Nous demandons que la Région puisse accroître ses budgets. Avec l’évolution démographique massive en Ilde-de-France, exception faite de l’Académie de Paris, nous craignons un engorgement de certains bassins géographiques de petite et grande couronne francilienne, si la région n’adapte pas l’évolution du PPi à la réalité démographique constatée unanimement.

Un exemple concret pour récupérer des moyens: questionner les travaux dévolus aux créations d’internats comme par exemple à Saint Denis. L’internnat du nouveau lycée de St Denis a fini l’année avec 10 internes pour 160 lits.

Le nombre des places d’internat qui restent vides conduisent à nou interroger plus largement sur ce plan internat qui semble élaborer à la va vite.

Pour terminer sur la territorialisation: l’UNSA est en attente d’une visibilité sur le calendrier et les perspectives. Notre préoccupation majeure: le respect des adequations vie pro/perso des agents tout en conservant la qualité du service public rendu. L’UNSA prendra toute sa part lors de concertation nécessaire à cette mise en oeuvre imposée.

Frédéric Tisler