Retour des vacances d’hiver, nos interrogations

Déclaration liminaire de l’Unsa Education

CTA

 

En ce jour de report du CTA, voici certains sujets d’actualité que nous souhaitons voir étudier.

 

Nous avons une pensée pour les collègues du lycée Rabelais et les services qui ont tout fait pour trouver une solution de fortune afin de permettre aux élèves et personnels de l’établissement de travailler. Elle n’en est pas plus satisfaisante pour autant. L’UNSA Education ne comprend pas que les situations d’urgence de ce type se répètent sans amélioration du processus d’anticipation. Nous rappellerons notre proposition faite à la rentrée en CDEN car la gestion du bâti scolaire implique également Département et Région.

 

La colère quant à la réforme des retraites n’est pas passée en mode pause mais s’est déplacée sur l’action parlementaire et le passage en force par le 49.3 clôt le débat qui aurait dû éclairer les Français.
L’UNSA va analyser le nouveau texte intégrant quelques 180 amendements mais la bataille pour la reconnaissance de la pénibilité, des aménagements pour certains secteurs continuent. »

Autre sujet de colère, ayant donné lieu à des affrontements parfois violents de part et d’autre autour des lycées : les E3C. L’impact en cité scolaire s’est nettement fait sentir côté collèges. Un groupement de demande saisines du CHS-CTA a été déposé à l’occasion et sera traitée prochainement. Pour l’UNSA Education, le Ministre n’a rien fait pour apaiser le conflit. Oui, il est vrai que certains personnels n’ont été ni réservés dans leur opposition, ni dans l’apaisement. Toutefois, est-ce une raison pour laisser tous les autres souvent bien seuls ? Le déplacement rapide des EMAS, voire de la DASEN ont été appréciés mais est-ce à elles d’éteindre l’incendie ? N’ont-elles pas d’autres sujets prioritaires en termes d’aides aux établissements ? Nous attendons que le Ministre fasse le nécessaire tant du point de vue indemnitaire et que de la qualité pédagogique pour la deuxième session qui se prépare dès à présent.

 

Quant à l’application de l’arrêt Omont, même si nous n’avons pas été associés au boycott du CTA de la semaine dernière, nous l’étions dans la demande d’audience auprès de Mme la Secrétaire Générale. En effet, il est étonnant de constater à quel point notre Ministre est prompt à faire appliquer certains textes répressifs plutôt qu’à rédiger des textes pédagogiques applicables.

 

Le risque d’épidémie de corona virus inquiète toute la population. Parce qu’elle est un service public où 1 million d’agents accueillent plus de 12 millions d’élèves, l’Education nationale est particulièrement concernée. Si l’UNSA Éducation sait que notre ministère est en lien continu avec Matignon et le ministère de la santé afin prendre toutes les mesures jugées nécessaires, elle demande aussi que l’ensemble des personnels soient informés des procédures et des processus d’informations et de prises de décisions pour faire face aux situations. En conséquence, nous demandons la tenue de réunions académiques avec les organisations syndicales pour se préparer collectivement à l’éventualité d’une crise sanitaire. L’UNSA Education demande également que soient désignés des référents pour les chefs d’établissement et directeurs d’école à qui de nombreuses questions se posent déjà.

 

Voici à présent une série de demandes prospectives.

 

Lors du CDEN, nous demanderons un point sur les CAPP et les CMPP en avril mai. Ce serait l’occasion de prendre date au préalable côté éducation nationale pour parler redéploiement des services médicaux sociaux dans l’académie mais aussi des postes RASED. Nous serons plus longs à ce sujet lors du point 3 à l’ordre du jour car là non plus, les représentant.e.s des personnels n’ont pas été informés en instance ni GT.

 

Enfin, avons-nous une date pour le GT sur l’école inclusive ? De même sur l’intégration des personnels Jeunesse et Sport ?

 

 

Pauline Laby-Le Clercq et Béatrice Dupont, représentantes Unsa Éducation à Paris au comité technique


Contact : 75@unsa-education.org

Déclaration liminaire de l’Unsa Education

CTA

 

En ce jour de report du CTA, voici certains sujets d’actualité que nous souhaitons voir étudier.

 

Nous avons une pensée pour les collègues du lycée Rabelais et les services qui ont tout fait pour trouver une solution de fortune afin de permettre aux élèves et personnels de l’établissement de travailler. Elle n’en est pas plus satisfaisante pour autant. L’UNSA Education ne comprend pas que les situations d’urgence de ce type se répètent sans amélioration du processus d’anticipation. Nous rappellerons notre proposition faite à la rentrée en CDEN car la gestion du bâti scolaire implique également Département et Région.

 

La colère quant à la réforme des retraites n’est pas passée en mode pause mais s’est déplacée sur l’action parlementaire et le passage en force par le 49.3 clôt le débat qui aurait dû éclairer les Français.
L’UNSA va analyser le nouveau texte intégrant quelques 180 amendements mais la bataille pour la reconnaissance de la pénibilité, des aménagements pour certains secteurs continuent. »

Autre sujet de colère, ayant donné lieu à des affrontements parfois violents de part et d’autre autour des lycées : les E3C. L’impact en cité scolaire s’est nettement fait sentir côté collèges. Un groupement de demande saisines du CHS-CTA a été déposé à l’occasion et sera traitée prochainement. Pour l’UNSA Education, le Ministre n’a rien fait pour apaiser le conflit. Oui, il est vrai que certains personnels n’ont été ni réservés dans leur opposition, ni dans l’apaisement. Toutefois, est-ce une raison pour laisser tous les autres souvent bien seuls ? Le déplacement rapide des EMAS, voire de la DASEN ont été appréciés mais est-ce à elles d’éteindre l’incendie ? N’ont-elles pas d’autres sujets prioritaires en termes d’aides aux établissements ? Nous attendons que le Ministre fasse le nécessaire tant du point de vue indemnitaire et que de la qualité pédagogique pour la deuxième session qui se prépare dès à présent.

 

Quant à l’application de l’arrêt Omont, même si nous n’avons pas été associés au boycott du CTA de la semaine dernière, nous l’étions dans la demande d’audience auprès de Mme la Secrétaire Générale. En effet, il est étonnant de constater à quel point notre Ministre est prompt à faire appliquer certains textes répressifs plutôt qu’à rédiger des textes pédagogiques applicables.

 

Le risque d’épidémie de corona virus inquiète toute la population. Parce qu’elle est un service public où 1 million d’agents accueillent plus de 12 millions d’élèves, l’Education nationale est particulièrement concernée. Si l’UNSA Éducation sait que notre ministère est en lien continu avec Matignon et le ministère de la santé afin prendre toutes les mesures jugées nécessaires, elle demande aussi que l’ensemble des personnels soient informés des procédures et des processus d’informations et de prises de décisions pour faire face aux situations. En conséquence, nous demandons la tenue de réunions académiques avec les organisations syndicales pour se préparer collectivement à l’éventualité d’une crise sanitaire. L’UNSA Education demande également que soient désignés des référents pour les chefs d’établissement et directeurs d’école à qui de nombreuses questions se posent déjà.

 

Voici à présent une série de demandes prospectives.

 

Lors du CDEN, nous demanderons un point sur les CAPP et les CMPP en avril mai. Ce serait l’occasion de prendre date au préalable côté éducation nationale pour parler redéploiement des services médicaux sociaux dans l’académie mais aussi des postes RASED. Nous serons plus longs à ce sujet lors du point 3 à l’ordre du jour car là non plus, les représentant.e.s des personnels n’ont pas été informés en instance ni GT.

 

Enfin, avons-nous une date pour le GT sur l’école inclusive ? De même sur l’intégration des personnels Jeunesse et Sport ?

 

 

Pauline Laby-Le Clercq et Béatrice Dupont, représentantes Unsa Éducation à Paris au comité technique


Contact : 75@unsa-education.org