Montpellier non à la disparition des Comité Départementaux d’Action Sociale

C’est acté. Notre administration supprimera dès la rentrée prochaine les Comités Départementaux d’Action Sociale.

Les demandes d’aides exceptionnelles et de prêts de recours des personnels les plus fragiles seront désormais traitées académiquement. L’UNSA Education s’est opposée vivement à ce transfert de missions des départements vers l’académie.

Les CDAS construisaient des solutions sociales sur mesure pour chaque collègue dont le dossier avait généralement un impératif d’urgence. Le traitement académique enlèvera de fait cette proximité de traitement, en ne permettant plus d’analyser les dossiers avec une expertise éclairée du terrain. Là où des Lozériens étaient les plus à même de faire une étude éclairée et méticuleuse de terrain, on va se retrouver avec au mieux un collègue de Lozère présent et des dossiers traités avec plus de distance. En faisant cela, l’administration dépossède la représentation des personnels de sa capacité à produire de l’expertise.

En persistant à supprimer cette instance départementale de dialogue social, le rectorat cherche à éloigner encore un peu plus les personnels de leurs représentant·es. A l’UNSA Education, nous pensons que cette décision n’est rien de moins qu’une négation de la démocratie sociale. Depuis 5 ans, les corps intermédiaires sont niés par le gouvernement, tout comme notre fédération ainsi que les différents syndicats l’ont été par le rectorat de Montpellier malgré l’unanimité de notre opposition à ce projet.

De plus, au sein de la commission académique, les personnels et la MGEN n’auront qu’une voix délibérative. C’est donc bien à un recul de la démocratie sociale que nous assistons !

Parce que l’action sociale nécessite un traitement sur mesure et une analyse de proximité, l’UNSA Education s’est opposée à la disparition des CDAS.