Montpellier : le rectorat maltraite les familles monoparentales !

Aujourd’hui notre pays compte 25 % de familles monoparentales soit 1 foyer sur 4. Les fonctionnaires de l’éducation nationale n’échappent pas à la règle. Pourtant, malgré nos interventions et alors qu'elle était en capacité de le faire, l’administration de notre académie a refusé de reconnaitre le statut de parent isolé !

L’UNSA éducation Montpellier a plaidé, lors des CTA et des groupes de travail préparatoires, pour que les familles monoparentales obtiennent une bonification facilitant leur quotidien, en les rapprochant d’un moyen de garde ou d’une aide familiale.

Alors que l’égalité femmes/hommes est une priorité ministérielle, ces collègues, qui sont la plupart du temps des femmes, ne sont pas traitées équitablement par le rectorat de Montpellier dans le cadre des mutations !

Ces personnels sont les grand·es oublié·es des priorités légales ! Tout simplement car ces priorités répondent à un standard familial daté qui ne prend pas en compte les changements sociétaux (familles monoparentales, homoparentales …).

Ce refus de reconnaissance des parents isolés révèle une vision archaïque de la société et reflète une gestion peu humaine des agent·es de notre académie. Dans notre région, l’académie de Toulouse a une vision moins rétrograde : les familles monoparentales y sont reconnues et bonifiées pour les mutations. On se demande comment il peut y avoir une telle différence dans le traitement des personnels entre deux académies issues de la même entité régionale et ayant la même rectrice de région !

La société évolue visiblement plus vite que le rectorat de Montpellier qui stagne et a un train de retard !

L’UNSA éducation de Montpellier se bat pour que la condition des familles monoparentales soit reconnue et bonifiée à sa juste valeur ! Si ces situations ne constituent pas des priorités légales au plan règlementaire, elles n’en demeurent pas moins des priorités humaines !